L'été ou la vie au ralenti

L'année scolaire est terminée, on range les manuels, on efface les tableaux et les barrières des écoles sont fermées. Les cris des enfants ont disparu. Ils sont partis vers d'autres horizons, partis peupler d'autres lieux. 

Certains quartiers sont complètement désertés, vidés de leurs habitants qui ont pris la direction du sud pour la plupart, de l'étranger pour quelques uns. Et puis il y a ceux qui ne partiront que deux ou trois jours parce qu'ils rechignent à faire la sardine sur une plage pendant juillet et août, ou qui simplement n'ont pas la possibilité et les moyens de partir davantage.

Mais pour tous l'été est synonyme de lenteur. Il sonne le temps du repos, de la pause,  de la vie au ralenti. Les magasins ferment les uns après les autres, les mairies ont moins de permanences que d'ordinaire. Les gens prennent le temps. Ils sont plus souriants. L'été, qu'on attendait impatiemment, s'installe. Le soleil montre le bout de son nez et les températures réveillent le thermomètre qui commençait à s'engourdir. On avait envie d'un peu de chaleur. Ca y est, la voilà.

Le soir se répandront des odeurs de barbecue, les enfants veilleront tard. On fera des bouquets avec des fleurs des champs et on rira pour un rien. Des parfums nous rappelleront de bons souvenirs qui nous mettront le coeur en fête.