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24/01/2010

Les dimanches poétiques (2)

A mon heure dernière

quand ma paupière sera fermée

je veux que l'on m'enterre

sous la sombre ramée.

Au marbre noir d'ébène

aux lettres d'or

aux croix argentées

je préfère un vieux chêne

de taillis sous futaie,

afin que parfois à l'aurore

je puisse entendre encore

"baliveau, baliveau!"

Chant traditionnel - Ecole des Eaux et Forêts - XIXe siècle / Mon père travaillait à l'Office National des Forêts; il s'est éteint en 2008. C'est un poème pour lui.

P1100958 la plume 24 janv 2010.jpg

Commentaires

Emouvant, que son âme repose dans la ramure du grand chêne ...
poétiquement,

Pascale

Écrit par : saphoo | 24/01/2010

Un beau texte qui éveille un écho particulier en moi. Mon père, que j'ai le bonheur d'avoir toujours, est aussi un homme près de la nature, à l'écoute du monde...

Écrit par : Armande | 24/01/2010

Très beau poème! Très émouvant!

Écrit par : Mango | 24/01/2010

@Pascale: merci!

@Armande: en symbiose avec la nature moi aussi. Il faut écouter ce qu'elle a à nous dire...

@Mango: oui, émouvant. J'aime beaucoup!

Écrit par : La Plume et la Page | 24/01/2010

un très beau poème

Écrit par : esmeraldae | 25/01/2010

J'ai beaucoup aimé cet hommage à ton papa

Écrit par : Frey | 25/01/2010

J'aime beaucoup !
Merci pour cette découverte !

Écrit par : Marie | 26/01/2010

La nature et notre énergie sans elle rien de serait. j'adore la forêt ses arbres majestueux. Moi auusi j'aimerai y rester pour l'éternité lorsque le moment sera venu.

Écrit par : Lisa | 01/03/2010

@esmeraldae: oui, moi aussi je trouve ce texte très beau.

@Frey: la forêt c'était sa deuxième maison...

@Marie: de rien!

@Lisa: bien souvent je puise moi-même l'énergie dans la nature, les paysages...

Écrit par : La Plume et la Page | 02/03/2010

BALIVEAU
Voyez dans ces sentiers,
ces hommes fiers, ardents, vigoureux
le marteau pend à coté d'eux,
ce sont les forestiers.

Leur troupe se répand,
en ligne sur le flanc du coteau
et la sombre forêt entend
le bruit sourd des marteaux

Tremblez,taillis courbez la tête,
déjà la hache est prête
BALIVEAU, BALIVEAU

De midi l'heure sonne
au hameau voisin de la forêt,
alors l'ingénieur donne
le signal de l'arrêt.
On s'assied côte à côte
à l'ombre sur le bord du chemin
et de son sac on ôte
son repas et son vin.

Tandis qu'au repas ,l'on fait fête
au loin l'écho répète
BALIVEAU, BALIVEAU.

Baliveau m'a envouté à l'école forestière à CROGNY en 72/73, je la chanterai demain pour le départ à la retraite de mon collègue et ami.
Jean-Michel BIARNES
Office National des forêts
40190 LE FRÊCHE

Écrit par : BIARNES | 17/01/2011

Très beau chant qui rend un bel hommage aux hommes qui prennent soin de nos forêts. Ma préférée est sans aucun doute la forêt de Lyons, en Haute-Normandie.

Écrit par : La Plume et la Page | 17/01/2011

jean-Michel

Ton ami te remercie pour ta participation à ce chant envoutant
serge

Écrit par : gourgues | 01/04/2011

Qui peut me fournir la partition musicale de cet hymne forestier ?

Écrit par : Jean-Paul Legrand | 06/07/2014

25 éme promotion de Crognards

j'ai chanté pendant 2 ans ce chant à Crogny

Je n'ai jamais servi à l'ONF

tt ma carrière à l'étranger dans le privé

Je suis ému d'entendre parler de Baliveau

Notre " Chef de coeur" était l'adorable Garec ( prof de topographie et excellent cavalier - chalet Le viel )

JLouis

Écrit par : deletre jlouis | 08/07/2014

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