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03/04/2011

Les dimanches poétiques (41)

"En l'apercevant, je sentis une secousse électrique; je l'aimai, c'est tout dire. Le vertige me prit et ne me quitta plus. Je n'espérais rien... Je ne savais rien... mais j'éprouvais au coeur une douleur profonde. Je passais des nuits entières à me désoler. Je me cachais le jour dans des champs de maïs, dans les réduits secrets du verger de mon grand-père, comme un oiseau blessé, muet et souffrant. La jalousie, cette pâle compagne des plus pures amours, me torturait au moindre mot adressé par un homme à mon idole."

Hector BERLIOZ Mémoires (1803-1865) Chapitre III

P1030943 a.jpg

Berkeley Square - London

(La photo n'est pas libre de droits)

Commentaires

un très joli texte sincère et profond

Écrit par : Bénédicte | 03/04/2011

Oui, j'aime beaucoup. C'est délicat.

Écrit par : La Plume et la Page | 04/04/2011

Un beau texte en adéquation avec ce temps printaniers... Merci.

Écrit par : soukee | 03/04/2011

Vive le printemps!

Écrit par : La Plume et la Page | 04/04/2011

Les commentaires sont fermés.