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14/09/2025

Les dimanches en photo (213)

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09/09/2025

La machine à écrire #18

Mon amour, on ne va pas pouvoir dîner ensemble ce soir. Un empêchement de dernière minute. Pense bien à sortir le chien du voisin

Exercice tiré du n°5 de La Machine à Ecrire: vous avez été kidnappé, mais vous avez eu le temps d'envoyer un texto. Que dit-il? Il doit avoir l'air "banal" mais permettre à votre destinataire de comprendre que quelque chose ne va pas. 

07/09/2025

Les dimanches poétiques (377)

En vain ai-je lutté, rien n'y fait. Je ne puis réprimer mes sentiments. Laissez-moi vous dire l'ardeur avec laquelle je vous admire et je vous aime.

Jane AUSTEN Orgueil et préjugés

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01/09/2025

Août en quelques mots #106

Saint Marc Market Place // Ciel changeant // Nouvelle qui me donne du fil à retordre mais plaisir inouï à écrire et inventer une histoire autour d'une photo // Vraiment pas faite pour la foule // Envie de me remettre à l'aquarelle. Envie de créer, de laisser parler les pinceaux // Gâteau aux pêches et au rhum // Photos de mariage // Plonger dans Cézembre d'Hélène Gestern. Un magnifique roman dont la mer et la Côte d'émeraude sont des personnages à part entière. Un vrai coup de coeur! // Le temps des robes et des tenues légères // Lorsqu'il m'a remerciée une "dernière fois pour tout" je me demande ce qu'il y avait derrière le "tout"?... // Des jours avec et des jours sans // La chanson Toulouse de Nougaro m'émeut à un point que vous n'imaginez pas! Comme la musique du film La liste de Schindler et la dernière scène du film Le Cercle des Poètes disparus, qui me fait pleurer // Salade piémontaise maison. Miam! // Braderie dans les stations balnéaires // Glace peanut chocolate // Le Salon du Livre de Villers-sur-Mer ou l'art de faire diversion // Et quelques livres de plus dans la PAL // Certains commerçants prennent vraiment les estivants pour des vaches à lait... // Pastrami // Dans la salle de bain me mettre soudain à penser à Nicolas Anelka et me demander ce qu'il est devenu... // Soleil en morceaux // Parfois les problèmes s'arrangent d'eux-mêmes // J'ai déjà dit que je n'aimais pas qu'on me mente. Il vaudrait mieux en prendre compte... // Ma patience a des limites // Et je ne suis pas du genre à lâcher l'affaire! // Il me manque // Je pourrais déménager en Bretagne. Le soleil y est généreux...

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31/08/2025

Les dimanches poétiques (376)

[…] Ce jour-là près de la source, Dieu sait ce que tu m’as dit

Mais l’été finit sa course, l’oiseau tomba de son nid

Et voilà que sur le sable nos pas s’effacent déjà

Et je suis seul à la table qui résonne sous mes doigts

Comme un tambourin qui pleure sous les gouttes de la pluie

Comme les chansons qui meurent aussitôt qu’on les oublie

Et les feuilles de l’automne rencontrent des ciels moins bleus

Et ton absence leur donne la couleur de tes cheveux

 

Une pierre que l’on jette dans l’eau vive d'un ruisseau

Et qui laisse derrière elle des milliers de ronds dans l’eau

Au vent des quatre saisons, tu fais tourner de ton nom

Tous les moulins de mon cœur.

 

Chanson de Michel Legrand utilisée pour le film L’Affaire Thomas Crown

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29/08/2025

La machine à écrire #16

Jonas observait la scène depuis l'arrière boutique. Il avait manqué pouffer de rire à deux reprises. Son patron demanda au client "vous êtes sûr que vous voulez que je les répare?" "Oui, oui", répondit l'homme derrière le comptoir avec la mine fermée. Il avait un visage taillé au scalpel. Jonas n'avait jamais vu quelqu'un avec un menton aussi pointu. 

Le cordonnier était perplexe. Le client insistait. "Elles sont quasiment neuves et m'ont coûté une fortune. Et puis j'en ai besoin pour aller travailler." C'est là que le cordonnier s'est demandé si le bonhomme avait bien toute sa tête. 

On entendit un éclat de rire fuser dans l'arrière boutique, suivi de plusieurs autres. Jonas pleurait. Le patron, lui, essayait de garder son sérieux malgré tout, jetant un oeil aux autres clients qui s'impatientaient. Puis, il prit la paire de palmes que lui tendait le client et lui remit un ticket tout en lui expliquant qu'il regarderait ce qu'il pouvait faire. Une fois l'énergumène sorti tout le monde partit dans un fou rire qui dura plusieurs minutes. 

Exercice tiré du n°4 de La Machine à Ecrire: faire un micro récit avec un personnage et une situation pris au hasard. Ici un cordonnier et une paire de palmes

26/08/2025

La machine à écrire #15

Je ne sais pas où ce coucou m'emmène. Ceux qui m'ont amené à l'aérodrome n'étaient pas très diserts. Tous habillés de noir, un holter sous leur veste. J'ai pensé qu'il valait mieux ne pas faire d'histoire et faire exactement ce qu'ils me disaient. Ils m'ont retiré le bandeau qui me recouvrait les yeux seulement quelques minutes avant de me faire monter dans l'avion. Ils voulaient sûrement s'assurer que je ne remarque aucun détail du parcours emprunté pour arriver jusqu'ici. Nous sommes seuls sur le tarmac; qui semble perdu au milieu de nulle part. Le pilote met en route l'appareil, fait quelques réglages. 

(1) Nous sommes trois dans l'avion. Les moteurs sont poussés à fond, nous prenons de la vitesse et d'un seul coup nous nous élevons dans les airs. J'aperçois un trait de côte par le hublot puis, le bleu intense de la mer. Plus un morceau de terre en vue. Le pilote donne un ordre à son comparse, lequel ouvre la portière gauche de l'appareil, celle à côté de laquelle je suis assis. Il détache ma ceinture. J'ai un mauvais pressentiment et je ne peux rien tenter, mes mains sont ligotées. Le type me pousse hors du zinc. Pendant une cinquantaine de secondes j'ai la sensation d'être en apesanteur et de flotter sur un matelas d'air. Mais cela ne dure pas. Je ferme les yeux avant de me faire engloutir par la Grande Bleue.

(2) Il me demande si ma ceinture est bien attachée. Je réponds par l'affirmative. Les hommes restés sur le tarmac donnent le signal pour le décollage. Les moteurs sont poussés à fond, nous prenons de la vitesse et d'un seul coup nous nous élevons dans les airs. J'aperçois un trait de côte par le hublot puis, le bleu intense de la mer. Je repense à mes années passées en Afrique australe, pendant lesquelles j'ai rallié plus d'une fois des camps perdus dans la brousse au moyen de petits avions de ce type. Celui-ci ne m'emmène certainement pas très loin. Je crois bien que c'est un Cessna 172 et son autonomie n'est que de cinq heures. Nous nous approchons d'une côte. Il me semble reconnaître l'agencement de Brindisi avec, au premier plan, le vieux phare et le château Alfonsino. On dirait bien que je suis de retour à la maison...

(3) Les moteurs sont poussés à fond, nous prenons de la vitesse et d'un seul coup nous nous élevons dans les airs. J'aperçois un trait de côte par le hublot puis, le bleu intense de la mer. Nous la survolons pendant près de deux heures quand tout à coup le pilote prend un virage à 90° sur la gauche. Je colle le nez au hublot et aperçois la cité lacustre avec ses toits rouges si typiques. Pourquoi le pilote m'a-t-il amené ici et pas à Rome? Ma mission est pourtant terminée. J'aurais dû faire un débrief avec C. Qu'est-ce qu'ils ont oublié de me dire?

Exercice tiré du n°4 de La Machine à Ecrire: écrire une mini nouvelle sur un personnage dans un avion, qui ne connaît pas la destination de son voyage. Proposez trois chutes différentes (chute 1, chute 2, chute 3 précisées dans le texte).