22/02/2015
Les dimanches poétiques (150)
"Je m'arrêtai soudain, interloqué. Un souvenir furtif venait de se planter dans mon cerveau comme une flèche au milieu d'une cible.
Le vieux laquais aux cheveux gris, dans le bureau du notaire. Il m'avait proposé le seul repas que j'aurais été incapable de refuser, comme s'il connaissait mes goûts depuis des années, et avait ajouté sur le ton de la connivence: "Les cailles farcies et les gâteaux de Savoie ne constituent sans doute pas un repas idéal le soir." C'était au mot près la réflexion que m'avait faite Holmes un soir après dîner.
Simple coïncidence?
Un peu plus tard, l'homme à la bûche. Il avait glissé une grosse bûche dans l'âtre et s'était adressé à moi, comme si nous étions de vieux amis: "Un bon feu de cheminée apaisera vos rhumatismes, docteur Watson. Je sais de quoi je parle."
Comment ce bonhomme savait-il que j'avais des rhumatismes? Avait-il simplement repéré la présence de ma canne à côté de mon fauteuil? M'avait-il surpris en train de me masser les genoux?"
Bob GARCIA Le testament de Sherlock Holmes
08:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : poésie, littérature, cyrano de bergerac, edmond rostand, amour, sentiments, actu, actualité | Facebook |
Commentaires
Je découvre votre blog et je le trouve attrayant et empli de fraîcheur dans ses premières approches.
Écrit par : Alezandro | 22/02/2015
Merci. Belle semaine!
Écrit par : La plume et la page | 03/03/2015
Tu lis en anglais ou je vois mal???
Bise
Écrit par : Paristempslibre | 25/02/2015
Ce n'est pas un livre mais un lieu. De l'autre côté de la Manche...
Écrit par : La plume et la page | 03/03/2015
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