05/01/2025
Adieu 2024, bonjour 2025...
Je n'ai jamais vraiment aimé le Nouvel An. Et j'étais maussade le soir de la Saint Sylvestre. Cette perspective de devoir encore batailler contre tout et contre tous pendant une année supplémentaire m'était insupportable. Non pas que 2024 fut une année catastrophique mais elle a été jalonnée de moments difficiles à gérer pour moi et mon hypersensibilité.
Tellement de choses m'ont agacée l'année passée au travail. Tellement de choses m'ont égratignée. Parce que sous l'uniforme et la posture qu'exige ma fonction il y a un vécu. Je ne suis pas un être de bois. Dans l'esprit de certains l'ange blanc a toujours le sourire, il n'a pas de ressenti, il n'a pas de vie, est toujours disponible. Il est là pour veiller et apporter de l'aide. Il n'est pas censé avoir mille choses à gérer... D'où cette tendance à m'épuiser parce que j'ai envie de bien faire (quand beaucoup s'en fichent), avec justesse et équité. Peut-être n'ai-je pas réussi à trouver le juste équilibre me direz-vous. Mais les autres ne cherchaient même pas l'équilibre. Ils s'en fichaient royalement! Avoir l'impression de parler à des murs quand je signalais que des choses ne se déroulaient pas comme elles auraient dû. Partir en vrille. M'énerver après des collègues qui faisaient n'importe quoi. Et en payer le prix même si sur le fond j'avais raison.
Et au fond de moi toujours cette envie de ne pas décevoir. Ne pas les décevoir eux notamment. Un vrai challenge pour moi et mon hypersensibilité. Au début j'étais déstabilisée. Impressionnée pour dire les choses clairement. Puis j'ai appris à les connaître. J'ai scruté leurs visages, j'ai ressenti les petites tensions, perçu leurs peurs et leurs inquiétudes. Je les ai écoutés, j'ai essayé de répondre du mieux que je pouvais à leurs attentes. Puis je me suis attachée à eux... Et à lui en particulier. Lui qui savait qui j'étais depuis le début. Moi ne faisant le rapprochement qu'en mars, après avoir cherché au fond de ma mémoire pourquoi il arborait ce petit sourire à chaque fois que je le voyais. Nous nous étions déjà croisés. En février 2007 dans ma commune, puis en juillet 2021 pas loin de chez lui, sur un marché où il m'a dit bonjour. (J'avais alors trouvé étrange qu'un inconnu me dise bonjour...) Qu'il se soit souvenu de moi après tant d'années, c'est fou tout de même.
Au début je souhaitais parfois qu'il ne vienne pas car je savais que j'allais perdre mes mots face à lui, que ça allait être compliqué à gérer. J'essayais de paraître détachée, voire j'étais froide. Préférant, quand cela était possible, gérer avec le reste de la famille. S'en est-il rendu compte? Au fil du temps son comportement a sensiblement changé. Tantôt avenant et souriant, tantôt froid et distant. Alors que moi je prenais confiance petit à petit. Après coup je me dis que je n'ai rien qui pouvait retenir son attention. Mes petites collègues étant bien plus jolies et susceptibles d'attirer l'oeil. Je n'ai rien si ce n'est, peut-être, des yeux vert émeraude... J'avais espéré ne pas le revoir après mes vacances du mois de mai, pensant que ce serait mieux ainsi. Mais le destin en a décidé autrement. Et je me suis attachée davantage. Pourquoi lui et pas un autre? Je ne sais pas. Mais dès le début j'ai senti comme une connexion, un feeling. Comme ayant en face de moi mon âme jumelle. Puis à l'automne tout s'est terminé. J'étais un peu sonnée. Ils sont partis reprendre le cours de leur vie. Et lui aussi...
Ils m'ont bien challengé. Ca été difficile mais je ne remercierai jamais assez le Ciel de les avoir mis sur mon chemin. L'année 2024 n'aurait pas eu la même saveur sans eux. Elle n'aurait pas eu la même saveur sans lui. Et ils me manquent...
Bien sûr l'année 2024 ne se résume pas au boulot. (Quoique...). J'ai aimé cette année pour les voyages. Il y a d'abord eu Venise, où je me suis sentie comme chez moi. Les vacances en Bretagne au mois de mai qui m'ont permis de prendre l'air et de me ressourcer. Puis Londres après l'été où je suis contente d'être allée. Retourner à Dinard en hiver. Et me dire que je pourrais facilement y vivre à l'année.
Voilà en quelques mots ce que fut 2024, avec ses hauts et ses bas, avec des sourires mais sans amour ni tendresse. Elle fut un peu rude parfois.
Il me reste à vous souhaiter une belle année 2025. Qu'elle soit remplie de bienveillance, de jolies rencontres, de belles découvertes, de sérénité, d'amour, de sourires... Moi je n'en attends pas grand chose. Je vais juste mettre un pied devant l'autre pour essayer d'avancer un peu... J'aurais besoin d'un peu d'amour aussi. Si c'est pas trop demander...
11/11/2023
Je me souviens
11:00 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : société, armistice, actu, actualité | Facebook |
01/05/2023
Un peu de bonheur...
Quelques clochettes de muguet pour un peu de bonheur. Joli 1er mai !
11:30 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : société, humeurs, muguet, bonheur, actu, actualité | Facebook |
04/01/2023
Happy New Year!
Très joyeuse année à tous! Je vous souhaite joie, bonheur, amour, et bien sûr la santé. (Mais est-il besoin de le préciser?)
Je vous informe que j'ai mis à jour les infos de la bio. Et notamment l'e-mail pour me contacter. Vous pouvez m'écrire à l'adresse suivante: lesmotsdemado@gmail.com
Vous pouvez également me retrouver sur instagram à l'adresse suivante: @my.world.nextstop
15:00 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : happy new year, nouvelle année, société, actu, actualité | Facebook |
23/05/2020
Les courses ou la nouvelle galère...
Je ne sais pas vous, mais depuis mi-mars, faire les courses est devenu une vraie galère pour moi. Cela me semble insensé de devoir faire 10 minutes, voire 20 minutes de queue pour entrer dans un magasin, attendre que quelqu'un sorte pour pouvoir enfin avoir le droit d'aller voir les produits qui nous intéressent.
La semaine dernière, après deux mois de confinement, je voulais aller faire un tour dans le centre piétonnier de la grosse ville toute proche car j'avais quelques courses à faire.
Pour le premier magasin le masque était obligatoire et j'ai dû attendre une dizaine de minutes que plusieurs clients sortent pour pouvoir entrer. J'ai trouvé assez rapidement ce que je voulais et ne suis même pas allée à l'étage pour voir les nouveaux produits exposés, l'attente devant la boutique m'ayant vraiment agacée. La deuxième boutique que je comptais visiter, eh bien je l'ai tout simplement zappée. Je suis ensuite allée chez le traiteur italien et là, même cirque, pas plus de cinq personnes dans la boutique et vingt minutes d'attente. A ce rythme-là il faut vraiment avoir envie de soutenir les commerces de proximité... Il n'y a qu'à la librairie que je n'ai pas attendu pour entrer. J'ai simplement attendu pour payer.
Autant vous dire que je n'ai même pas eu l'idée d'aller dans un magasin de vêtements. D'ailleurs, devant certains il y avait des queues qui s'allongeaient à vue d'oeil, de même que devant certaines enseignes de parfums et produits de beauté.
Ceci étant dit, le confinement - et maintenant le déconfinement - m'a permis de revoir mes priorités et de me demander si j'ai vraiment besoin de tel ou tel produit. Car s'il faut faire la queue, il faut vraiment que ce soit pour quelque chose de valable et dont j'ai l'utilité. On évite les futilités, on mise sur la qualité, et le tour est joué. C'est l'enseignement que j'en ai tiré.
Mais je dois vous avouer que je suis de plus en plus tentée par les commandes via internet. Devant mon ordinateur (ou mon smartphone) pas d'attente, pas besoin de masque, et pas de problème pour garer ma voiture. Tout cela, j'en ai bien conscience, au détriment des petits commerçants... Mais perso je ne compte pas passer des heures à faire la queue devant les magasins sur mes jours de repos. J'ai franchement mieux à faire.
23:00 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : faire ses courses au temps du coronavirus, coronavirus, covid-19, épidémie, société, consommation, actu, actualité | Facebook |