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08/09/2013

Les dimanches poétiques (110)

"Notre profession, plus que toutes les autres, nécessite le sens des relations humaines. Les hommes de loi peuvent se contenter de fréquenter d'autres hommes de loi, des juges. Un homme d'Eglise n'a trop souvent que des relations intimes très limitées avec ses ouailles, mais un médecin n'est rien s'il n'établit pas les rapports humains les plus intimes avec son patient. Ce n'est pas une tâche facile que de trouver un heureux équilibre entre bonté et sensiblerie; d'être ferme sans devenir tyrannique; de montrer de la compassion sans être taxé d'hypocrisie. Pensez à tout ce qui joue contre nous. Un homme malade est presque toujours grinchu. S'il a de la bile, il verra tout d'un oeil chagrin - passé, présent et avenir réunis sous un nuage jaunâtre. Si vous êtes joyeux, il vous accusera de manquer de compassion; si vous êtes mélancolique, il va croire qu'il est sur le point de mourir... Rappelez-vous que, pour un malade, votre visite est le grand événement de la journée; même un convalescent vous placera en deuxième position tout de suite après son repas. Vous ne devez donc jamais vous montrer indifférents ou négligents."

Extrait d'un discours de Joe Bell (médecin et professeur écossais) prononcé devant les étudiants en médecine inscrits pour le semestre d'hiver 1871.

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Le Dr Joe Bell

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