03/03/2024
Les dimanches poétiques (327)
"Cette angoisse, chacun la gère comme il peut; elle, sa parade, c'était la fuite, une fuite en avant perpétuelle. Elle ne pouvait s'empêcher de tout plaquer régulièrement, de laisser derrière elle les choses et les gens, sans regret, sans remords, les pupilles fixées sur un horizon proche, s'efforçait de ne s'attacher réellement à rien ni personne, s'appliquait, pour tout, à faire en sorte de pouvoir vivre sans."
Marie MANGEZ in Le parfum des cendres
08:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, lecture, littérature, actu, actualité | Facebook |
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