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31/03/2024

Mars en quelques mots #90

Ce n'est pas pour rien qu'on appelle Venise la Sérénissime. M'y sentir tellement bien! // Spritz Apérol ou Spritz Campari? // Faire une cure de tiramisu // Me faire confiance. Être fière de moi // Ce smile et ces yeux qui parlent... // Imaginez avoir votre gâteau préféré sous les yeux mais ne pas avoir le droit d'y toucher... // Me dire qu'il ne faut pas que je reste pour de mauvaises raisons. Ne pas m'accrocher à des chimères // Mais ne pas partir non plus sur un coup de tête // Quelques gouttes de Laroxyl sont efficaces sur les douleurs neuropathiques et suffisent à vous remettre le moral à l'endroit. Le vendredi d'avant les Rameaux j'étais en mode up, voire en mode "pile électrique"... // Après-midi dictée. Me classer sixième sur trente-huit. L'honneur est sauf! // Insomnie, quand tu nous tiens... Cette dernière semaine faire des (très) petites nuits. Me demander comment j'arrive à tenir debout dans la journée // Le problème quand on est hypersensible c'est qu'on capte des petits détails de rien du tout, et notamment les odeurs, les parfums. On absorbe tout et ça bouillonne à l'intérieur; et pour ma part ça reste bloqué à l'intérieur, au niveau de la gorge et du diaphragme // Quelle idée j'ai eue au mois de janvier de réserver des vacances sur la côte d'Emeraude au mois de mai?! // En apnée

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24/03/2024

Les dimanches poétiques (328)

Je crois qu'on tombe amoureux

de ceux pour qui la raison

n'a pas d'explications.

Ceux qui nous touchent,

avant même de nous frôler,

Ceux qui nous comprennent,

avant même de nous connaître,

Ceux dont rien ne s'explique

mais où tout se ressent:

une fissure dans le regard,

un éclat dans le rire

et une présence soudaine,

Qui font chavirer nos vies 

et le coeur tout entier.

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03/03/2024

Les dimanches poétiques (327)

"Cette angoisse, chacun la gère comme il peut; elle, sa parade, c'était la fuite, une fuite en avant perpétuelle. Elle ne pouvait s'empêcher de tout plaquer régulièrement, de laisser derrière elle les choses et les gens, sans regret, sans remords, les pupilles fixées sur un horizon proche, s'efforçait de ne s'attacher réellement à rien ni personne, s'appliquait, pour tout, à faire en sorte de pouvoir vivre sans."

Marie MANGEZ in Le parfum des cendres

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