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31/01/2025

Janvier en quelques mots #100

Finir les bouteilles // Et les restes // M'offrir des fleurs. Parce que ça me faisait envie. Ne pas attendre que quelqu'un m'en offre... // Le travail ça me maintient debout même si je n'ai pas tous les jours envie // Et puis cela m'évite de trop ruminer // Y penser à chaque fois que je passe dans ce couloir... // Vous faites comment vous, quand quelqu'un vous manque? // Trouver le car coat de mes rêves couleur encre // Matin givré sur la côte d'Albâtre. Paysage féerique // Et voir que la citrine est toujours en vitrine... // Le même jour croiser, entre autres, le proviseur adjoint du lycée Jeanne d'Arc quand j'y étais élève et un ancien directeur des services de la mairie de Bois-Guillaume parti à la retraite quand j'étais encore correspondante de presse. (Autant dire que ça fait un paquet d'années...) // Je ne regrette pas ces chaussettes Josette et Tic achetées à Saint Malo. (Elles sont bien, bien chaudes!) // Passion écharpes //  Ce roman de Claudie Hunzinger, "Un chien à ma table", s'inscrit dans la catégorie nature writing // Et si j'allais voir l'Ange au sourire? // Me décider à prendre rendez-vous pour passer cette écho... // Tellement bien sous ma couette! // Prendre le temps de lire // Le ménage, ça revient vite. (Trop vite!) // Célébrer les petites victoires plutôt que les grandes réussites // Un bordel sans nom! // J'ai horreur qu'on me mente. Le mensonge peut provoquer chez moi une colère noire // A sa place ce n'est pas à Rouen que je chercherais... // On m'a toujours dit que j'avais les mêmes yeux verts qu'une de mes arrière-grand-mères paternelles // Avoir plein d'idées mais ne pas savoir par quels bouts les prendre // Dr Jekyll et Mr Hyde...

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26/01/2025

Les dimanches poétiques (356)

"L'ironie, qu'est-ce que c'est classe. J'aurais aimé être une ironique contestataire. Mais pour moi, il y avait encore un écho, un éclat, un frisson qui se manifestait dans le monde, comme le palimpseste d'un paradis à déchiffrer ente ses débris. Auxquels je tenais, profondément imbriquée."

Claudie HUNZINGER in Un chien à ma table (Ed. J'ai lu - Juillet 2023- p. 249)

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19/01/2025

Les dimanches poétiques (355)

C'est que l'amour est comme un arbre, il pousse de lui-même, jette profondément ses racines dans tout notre être, et continue souvent de verdoyer sur un coeur en ruines.

Victor HUGO

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12/01/2025

Les dimanches poétiques (354)

C'eût été si bon,

au milieu de tant de deuils et de tristesse,

d'avoir un peu d'amour pour se chauffer le coeur.

Alphonse DAUDET

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05/01/2025

Adieu 2024, bonjour 2025...

Je n'ai jamais vraiment aimé le Nouvel An. Et j'étais maussade le soir de la Saint Sylvestre. Cette perspective de devoir encore batailler contre tout et contre tous pendant une année supplémentaire m'était insupportable. Non pas que 2024 fut une année catastrophique mais elle a été jalonnée de moments difficiles à gérer pour moi et mon hypersensibilité.

Tellement de choses m'ont agacée l'année passée au travail. Tellement de choses m'ont égratignée. Parce que sous l'uniforme et la posture qu'exige ma fonction il y a un vécu. Je ne suis pas un être de bois. Dans l'esprit de certains l'ange blanc a toujours le sourire, il n'a pas de ressenti, il n'a pas de vie, est toujours disponible. Il est là pour veiller et apporter de l'aide. Il n'est pas censé avoir mille choses à gérer... D'où cette tendance à m'épuiser parce que j'ai envie de bien faire (quand beaucoup s'en fichent), avec justesse et équité. Peut-être n'ai-je pas réussi à trouver le juste équilibre me direz-vous. Mais les autres ne cherchaient même pas l'équilibre. Ils s'en fichaient royalement! Avoir l'impression de parler à des murs quand je signalais que des choses ne se déroulaient pas comme elles auraient dû. Partir en vrille. M'énerver après des collègues qui faisaient n'importe quoi. Et en payer le prix même si sur le fond j'avais raison. 

Et au fond de moi toujours cette envie de ne pas décevoir. Ne pas les décevoir eux notamment. Un vrai challenge pour moi et mon hypersensibilité. Au début j'étais déstabilisée. Impressionnée pour dire les choses clairement. Puis j'ai appris à les connaître. J'ai scruté leurs visages, j'ai ressenti les petites tensions, perçu leurs peurs et leurs inquiétudes. Je les ai écoutés, j'ai essayé de répondre du mieux que je pouvais à leurs attentes. Puis je me suis attachée à eux... Et à lui en particulier. Lui qui savait qui j'étais depuis le début. Moi ne faisant le rapprochement qu'en mars, après avoir cherché au fond de ma mémoire pourquoi il arborait ce petit sourire à chaque fois que je le voyais. Nous nous étions déjà croisés. En février 2007 dans ma commune, puis en juillet 2021 pas loin de chez lui, sur un marché où il m'a dit bonjour. (J'avais alors trouvé étrange qu'un inconnu me dise bonjour...) Qu'il se soit souvenu de moi après tant d'années, c'est fou tout de même. 

Au début je souhaitais parfois qu'il ne vienne pas car je savais que j'allais perdre mes mots face à lui, que ça allait être compliqué à gérer. J'essayais de paraître détachée, voire j'étais froide. Préférant, quand cela était possible, gérer avec le reste de la famille. S'en est-il rendu compte? Au fil du temps son comportement a sensiblement changé. Tantôt avenant et souriant, tantôt froid et distant. Alors que moi je prenais confiance petit à petit. Après coup je me dis que je n'ai rien qui pouvait retenir son attention. Mes petites collègues étant bien plus jolies et susceptibles d'attirer l'oeil. Je n'ai rien si ce n'est, peut-être, des yeux vert émeraude... J'avais espéré ne pas le revoir après mes vacances du mois de mai, pensant que ce serait mieux ainsi. Mais le destin en a décidé autrement. Et je me suis attachée davantage. Pourquoi lui et pas un autre? Je ne sais pas. Mais dès le début j'ai senti comme une connexion, un feeling. Comme ayant en face de moi mon âme jumelle. Puis à l'automne tout s'est terminé. J'étais un peu sonnée. Ils sont partis reprendre le cours de leur vie. Et lui aussi... 

Ils m'ont bien challengé. Ca été difficile mais je ne remercierai jamais assez le Ciel de les avoir mis sur mon chemin. L'année 2024 n'aurait pas eu la même saveur sans eux. Elle n'aurait pas eu la même saveur sans lui. Et ils me manquent... 

Bien sûr l'année 2024 ne se résume pas au boulot. (Quoique...). J'ai aimé cette année pour les voyages. Il y a d'abord eu Venise, où je me suis sentie comme chez moi. Les vacances en Bretagne au mois de mai qui m'ont permis de prendre l'air et de me ressourcer. Puis Londres après l'été où je suis contente d'être allée. Retourner à Dinard en hiver. Et me dire que je pourrais facilement y vivre à l'année.

Voilà en quelques mots ce que fut 2024, avec ses hauts et ses bas, avec des sourires mais sans amour ni tendresse. Elle fut un peu rude parfois.  

Il me reste à vous souhaiter une belle année 2025. Qu'elle soit remplie de bienveillance, de jolies rencontres, de belles découvertes, de sérénité, d'amour, de sourires... Moi je n'en attends pas grand chose. Je vais juste mettre un pied devant l'autre pour essayer d'avancer un peu... J'aurais besoin d'un peu d'amour aussi. Si c'est pas trop demander... 

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