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08/05/2018

Comment était-ce possible?

Le vent fouettait la terre sans ménagement. La terre et son visage. Il avait du sable et de la poussière plein la bouche. Ses yeux étaient boursouflés, secs. Ils les ouvraient à grand peine. L'horizon lui apparaissait flou. Il n'aurait su dire dans quelle direction il allait. Etait-ce le Nord? Le Sud? Il avançait péniblement. Ses vêtements blancs étaient maintenant ocre.

Puis, un piquet, auquel on avait attaché un chiffon, se dressa devant lui. Il distingua d'autres bâtons du même acabit plantés plus loin. L'ensemble semblait délimiter une zone. Un terrain de jeu? Une piste d'atterrissage? Il cherchait des yeux une cabane, un semblant de vie, mais il n'y avait rien. Comment était-ce possible? Quelqu'un avait bien mis ces piquets en terre, attaché ces bouts de tissu... Il tomba à genoux, désespéré. Sa gourde était vide et il ne sentait plus ses poumons.

Ce texte a été rédigé dans le cadre de l'atelier d'écriture Une photo, quelques mots n°303 initié par Leiloona. Il n'est pas libre de droits. La photo, de Vincent Hequet, n'est pas libre de droits non plus.

vincent-hequet[1].jpg

Commentaires

Un texte qui me fait penser à un récit post apocalyptique où plus rien ne vit en ce lieu morne et triste... la chute est glaçante...

Écrit par : laurence | 09/05/2018

Oui, texte un peu angoissant...

Écrit par : La plume et la page | 20/05/2018

Ouch, mal parti ...

Écrit par : leiloona | 10/05/2018

Je dirais même: très mal parti!

Écrit par : La plume et la page | 20/05/2018

L'art est de la chute...finale!

Écrit par : Vénusia | 10/05/2018

Il s'agit bien là d'une chute, dans tous les sens du terme...

Écrit par : La plume et la page | 20/05/2018

Les commentaires sont fermés.