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16/12/2025

Ecriture créative #1

1 Ma vertu préférée : la justice

2 Le principal trait de mon caractère : (hyper) sensible

3 La qualité que je préfère (chez les autres) : la gentillesse

4 Mon principal défaut : impatiente / perfectionniste

5 Ma principale qualité : l’honnêteté

6 Ce que j’apprécie le plus chez mes amis : qu’ils n’essaient pas de me changer

7 Mon occupation préférée : la lecture

8 Mon rêve de bonheur : le bonheur est un courant d’air que l’on sent parfois passer…

9 Le pays où j’aimerais vivre : le pays de la dolce vita

10 La couleur que je préfère : le bleu

11 La fleur que je préfère : la violette

12 L’oiseau que je préfère : la pie

13 L’arbre que je préfère : un arbre à fruits

14 Le don de la nature que je voudrais avoir : voler

15 Ma passion : l’esthétique (Dans tous les sens du terme. J’aime le beau, l’harmonieux.)

16 Mes auteurs favoris contemporains : Sylvain Tesson, Olivier Bourdeaut, Michel Bussi 

17 Mes poètes préférés : Guillaume  Apollinaire, Christian Bobin, Maurice Carême

18 Mes peintres préférés : Claude Monet, Giovanni Boldini, Eugène Boudin, Max Ernst, Salvador Dali

19 Les livres qui m’ont marquée : Narcisse et Goldmund de Hermann Hesse, La Peste d’Albert Camus, Peste et choléra de Patrick Deville, Cézembre de Hélène Gestern, La Déesse des petites victoires de Yannick Grannec, Une trop bruyante solitude de Bohumil Hrabal , Un chien à ma table de Claudie Hunzinger, Chien-loup de Serge Joncour, Ancien malade des hôpitaux de Paris de Daniel Pennac, Changer l’eau des fleurs de Valérie Perrin, La Police des fleurs, des arbres et des forêts de Romain Puertolas, Où les étoiles tombent de Cédric Sapin-Defour, La neige en deuil d’Henri Troyat, Le colibri de Sandro Veronesi.

20 Mes rituels ou habitudes d’écriture : au calme et plutôt l’après-midi

21 Mes habitudes de lecture : au calme, dans un fauteuil ou dans mon lit

22 Ce que je déteste le plus : les gens qui mentent

23 Comment j’aimerais mourir : certains choisissent leur fin mais moi je n’ai pas assez de cran pour ça.

24 Ma devise : « Avec la chance pour compagne et le courage pour guide »

25 Mes failles : nombreuses

26 Mon péché mignon : le Paris-Brest et le mille-feuilles. (Je tiens un classement…)

27 A qui je parle ? : aux gens, aux plantes, aux oiseaux…

28 Mes rêves : les transformer en projets

Proposition d'écriture de la plateforme Ecriture Créative tenue par Nanou.

14/11/2025

La machine à écrire #27

Dernière minute - Un braquage est en cours à l'aquarium de Saint-Malo. Une dizaine d'individus, le visage masqué par une cagoule, a fait irruption dans le bâtiment en fin de matinée. Un important dispositif de police est en cours de déploiement. Des personnes, dont on ignore le nombre, sont retenues en otage. Les motivations des braqueurs sont pour l'heure inconnues. 

Exercice tiré du n°6 de La Machine à Ecrire: rédigez une dépêche de presse relatant le braquage d'un aquarium.

16/09/2025

La machine à écrire #19

A deux heures de route de Maputo nous entrons dans la forêt tropicale. L'air a un degré d'humidité élevé. La chaleur est étouffante. Le chauffeur arrête le véhicule en bord de piste au beau milieu de cette forêt sempervirente. Au fur et à mesure que nous la pénétrons, je découvre les différentes strates qui la composent.

Après avoir pris quelques notes sur la litière - constituée de feuilles mortes et débris divers, ainsi que de mousses et de fougères - je m'attarde sur la strate arbustive. Les jeunes arbres et arbustes qui y poussent sont déjà référencés et je note simplement leur nom et en évalue leur proportion. Je crains que nous ne découvrions rien de nouveau lors de cette expédition. Mais la canopée me réserve une belle surprise. Je découvre un arbre jamais vu jusqu'alors. Ses feuilles me sont inconnues tout comme ses fruits. Ils sont de forme oblongue et mesurent environ vingt centimètres. Leur couleur oscille entre le vert et le bleu. Leur peau est duveteuse et parsemée de petits picots.

Les scientifiques mozambicains qui m'accompagnent me certifient qu'ils n'en ont jamais vus. Je prends un de ces fruits qui jonchent le sol et je l'entaille dans la longueur avec mon couteau suisse. Sa chair est tendre et de couleur jaune orangé. Juteuse. J'en découpe en morceau en prenant bien soin de retirer la peau. Sa texture est granuleuse sur la langue et son goût n'est ni sucré, ni acidulé. Cependant, je n'avale pas le morceau. Je le recrache dans le tapis forestier. Avant de repartir je prélève trois autres fruits afin de les analyser. Ils seront conservés dans le laboratoire du centre de recherches. 

Exercice tiré du n°5 de La Machine à Ecrire: écrivez le contenu du journal de bord d'un scientifique qui découvre un fruit inconnu. Pistes: quelle est sa forme, de quelle couleur est-il? Son goût, sa texture?

09/09/2025

La machine à écrire #18

Mon amour, on ne va pas pouvoir dîner ensemble ce soir. Un empêchement de dernière minute. Pense bien à sortir le chien du voisin

Exercice tiré du n°5 de La Machine à Ecrire: vous avez été kidnappé, mais vous avez eu le temps d'envoyer un texto. Que dit-il? Il doit avoir l'air "banal" mais permettre à votre destinataire de comprendre que quelque chose ne va pas. 

29/08/2025

La machine à écrire #16

Jonas observait la scène depuis l'arrière boutique. Il avait manqué pouffer de rire à deux reprises. Son patron demanda au client "vous êtes sûr que vous voulez que je les répare?" "Oui, oui", répondit l'homme derrière le comptoir avec la mine fermée. Il avait un visage taillé au scalpel. Jonas n'avait jamais vu quelqu'un avec un menton aussi pointu. 

Le cordonnier était perplexe. Le client insistait. "Elles sont quasiment neuves et m'ont coûté une fortune. Et puis j'en ai besoin pour aller travailler." C'est là que le cordonnier s'est demandé si le bonhomme avait bien toute sa tête. 

On entendit un éclat de rire fuser dans l'arrière boutique, suivi de plusieurs autres. Jonas pleurait. Le patron, lui, essayait de garder son sérieux malgré tout, jetant un oeil aux autres clients qui s'impatientaient. Puis, il prit la paire de palmes que lui tendait le client et lui remit un ticket tout en lui expliquant qu'il regarderait ce qu'il pouvait faire. Une fois l'énergumène sorti tout le monde partit dans un fou rire qui dura plusieurs minutes. 

Exercice tiré du n°4 de La Machine à Ecrire: faire un micro récit avec un personnage et une situation pris au hasard. Ici un cordonnier et une paire de palmes

26/08/2025

La machine à écrire #15

Je ne sais pas où ce coucou m'emmène. Ceux qui m'ont amené à l'aérodrome n'étaient pas très diserts. Tous habillés de noir, un holter sous leur veste. J'ai pensé qu'il valait mieux ne pas faire d'histoire et faire exactement ce qu'ils me disaient. Ils m'ont retiré le bandeau qui me recouvrait les yeux seulement quelques minutes avant de me faire monter dans l'avion. Ils voulaient sûrement s'assurer que je ne remarque aucun détail du parcours emprunté pour arriver jusqu'ici. Nous sommes seuls sur le tarmac; qui semble perdu au milieu de nulle part. Le pilote met en route l'appareil, fait quelques réglages. 

(1) Nous sommes trois dans l'avion. Les moteurs sont poussés à fond, nous prenons de la vitesse et d'un seul coup nous nous élevons dans les airs. J'aperçois un trait de côte par le hublot puis, le bleu intense de la mer. Plus un morceau de terre en vue. Le pilote donne un ordre à son comparse, lequel ouvre la portière gauche de l'appareil, celle à côté de laquelle je suis assis. Il détache ma ceinture. J'ai un mauvais pressentiment et je ne peux rien tenter, mes mains sont ligotées. Le type me pousse hors du zinc. Pendant une cinquantaine de secondes j'ai la sensation d'être en apesanteur et de flotter sur un matelas d'air. Mais cela ne dure pas. Je ferme les yeux avant de me faire engloutir par la Grande Bleue.

(2) Il me demande si ma ceinture est bien attachée. Je réponds par l'affirmative. Les hommes restés sur le tarmac donnent le signal pour le décollage. Les moteurs sont poussés à fond, nous prenons de la vitesse et d'un seul coup nous nous élevons dans les airs. J'aperçois un trait de côte par le hublot puis, le bleu intense de la mer. Je repense à mes années passées en Afrique australe, pendant lesquelles j'ai rallié plus d'une fois des camps perdus dans la brousse au moyen de petits avions de ce type. Celui-ci ne m'emmène certainement pas très loin. Je crois bien que c'est un Cessna 172 et son autonomie n'est que de cinq heures. Nous nous approchons d'une côte. Il me semble reconnaître l'agencement de Brindisi avec, au premier plan, le vieux phare et le château Alfonsino. On dirait bien que je suis de retour à la maison...

(3) Les moteurs sont poussés à fond, nous prenons de la vitesse et d'un seul coup nous nous élevons dans les airs. J'aperçois un trait de côte par le hublot puis, le bleu intense de la mer. Nous la survolons pendant près de deux heures quand tout à coup le pilote prend un virage à 90° sur la gauche. Je colle le nez au hublot et aperçois la cité lacustre avec ses toits rouges si typiques. Pourquoi le pilote m'a-t-il amené ici et pas à Rome? Ma mission est pourtant terminée. J'aurais dû faire un débrief avec C. Qu'est-ce qu'ils ont oublié de me dire?

Exercice tiré du n°4 de La Machine à Ecrire: écrire une mini nouvelle sur un personnage dans un avion, qui ne connaît pas la destination de son voyage. Proposez trois chutes différentes (chute 1, chute 2, chute 3 précisées dans le texte).

22/08/2025

La machine à écrire #14

Elle ressemble à madame Meillant. Il me semble bien que c'est elle. Et moi qui pensait être tranquille au fin fond du Finistère pour passer quelques jours de vacances! Loin de mon cabinet, loin de mes patients, à savourer quelques moments sans avoir à poser un diagnostic, à prescrire des antibiotiques et à rédiger des certificats de décès. Parce qu'à Médréac j'ai plus de patients âgés que de jeunes gens. Les anciens n'ont pas envie d'être coupés de leur environnement, d'être coupés du lieu qui les a vus naître. Ils veulent rester le plus longtemps possible chez eux; au diable la maison de retraite! Et surtout, ils n'ont pas vraiment les moyens d'y aller à la maison de retraite. Les jeunes, ils s'enfuient à la ville. Médréac, ça ne les fait pas vraiment rêver. 

Elle est en train de se faire malmener par un pêcheur du cru qui semble lui disputer la table où elle s'est installée. Il a l'air d'être un habitué du lieu. Je ne sais pas ce qu'elle lui a dit mais j'entends qu'il la traite de "cruche bornée". Il est tout rouge et on dirait que de la fumée va lui sortir par les oreilles. Pourvu qu'il ne fasse pas une attaque. M'est avis qu'il ne boit pas que de l'eau quand il vient ici. Le patron sort du comptoir et fait remarquer à madame Meillant que la table est réservée. Elle a l'air piqué et semble furieuse. Elle se lève et ramasse ses affaires. Je me planque derrière mon journal. Manquerait plus qu'elle me reconnaisse et vienne faire la causette...

Exercice tiré du n°4 de La Machine à Ecrire: point de vue interne (2ème personnage, secondaire). Faites vivre l'histoire à travers un personnage périphérique. Peut-être un témoin ou un acteur passif de l'événement.