08/03/2015
Les dimanches poétiques (151)
"Le bonheur est bref. Je l'ai toujours su. Entreras-tu jamais dans ma vie? Je suis terriblement vivante. Tu me sens retenue. J'avance voilée. Si tu savais à quel point je me retiens. Je ne voulais pas d'amour car il provoque le chaos et il m'affole. Je souhaitais seulement être contre toi. Tout contre. Trouver des raisons de te haïr. Et ça n'a pas été compliqué.
J'avais espéré qu'un homme comme toi me dirait les choses les plus vraies et les plus profondes, doucement. J'ai attendu que tu me parles avec tendresse et passion.
J'attends toujours."
Patrick POIVRE D'ARVOR Fragments d'une femme perdue
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06/03/2015
Petit tour en librairie
Comme prévu j'ai fait une balade en ville mercredi après-midi et j'ai fait un détour par une librairie. Je suis ressortie avec trois ouvrages dont un roman et une nouvelle. Je voulais lire depuis longtemps Le Parfum de Süskind alors je l'ai cherché dans les rayonnages. Puis, en allant à la caisse pour régler mes achats, mes yeux se sont portés sur le livre de Daniel Pennac, Ancien malade des hôpitaux de Paris, expression détournée de "ancien interne des hôpitaux de Paris". Le titre m'a interpellée. La quatrième de couverture m'a fait sourire et je suis arrivée à la caisse avec. Les librairies sont de vrais lieux de tentation!
11:30 Publié dans Livres, Shopping | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook |
04/03/2015
Fifty shades of... what?
Février ce furent des nuances. Des nuances de gris, paraît-il. Des nuances que je n'ai pas vues et que je n'ai pas cherché à voir non plus. J'ai vu en revanche des nuances de douleur, sur des visages. Des nuances d'angoisse aussi, de gens qui attendent des diagnostics. Puis, des yeux cernés, fatigués.
J'ai vu des nuances de grades. Des nuances entre ceux qui décident et ceux qui exécutent. Et des externes qui s'emmerdent tellement dans des services qu'ils essaient l'appareil d'écho portatif sur eux-mêmes. Fifty shades of heart diseases...
Il y a aussi eu des nuances d'énervement. Mon raisonnement et ma façon de travailler font que je voie d'emblée les nuances d'un projet quand d'autres partent tête baissée dans une direction sans prêter attention au décor ni au contexte. J'apprécie les nuances du temps. Rien ne sert de courir.
Enfin, il y a eu quelques nuances de joie. Une mélodie entendue à la radio. Un bon mot. Des rayons de soleil.
Et aujourd'hui 4 mars, ce sont des nuances de sérénité. Le chat endormi sur le coussin. The Common Linnets dans le lecteur CD. La perspective d'une balade en ville cet après-midi après avoir réglé une formalité au gros H. Fifty shades of happiness!