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03/11/2015

Réparer les vivants - M. de KERANGAL

Un roman dans lequel j'ai eu un peu de mal à entrer mais qui finalement m'a plutôt plu. Ceci étant dit, je suis loin du coup de cœur attendu. J'en avais beaucoup entendu parler et j'en attendais trop vraisemblablement.

Maylis de Kerangal nous parle du don d'organes et des greffes, et plus particulièrement, d'une greffe de cœur. Des vies croisées. Des parents qui doivent se faire à l'idée que leur enfant est mort même si celui-ci, relié à des machines, semble encore de ce monde. Une mère qui attend un cœur depuis plusieurs années et qui vit au pied de l'hôpital où doit se faire la greffe, attendant qu'on l'appelle pour lui annoncer une bonne nouvelle.

L'auteure s'est attachée à retranscrire le vécu et le ressenti des personnages, en donnant ici et là quelques éléments biographiques pour les situer dans l'espace et dans le temps. Elle nous donne à voir le ressenti des patients et de leurs proches mais aussi le ressenti des médecins, des chirurgiens et des équipes paramédicales. Des professions assez rarement évoquées dans une telle proportion dans les romans.

Mais si le sujet est intéressant et le postulat de départ original, je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal avec le style de Maylis de Kerangal. La ponctuation est parfois manquante et la lecture est, de ce fait, hachée. J'ai donc eu beaucoup de mal à terminer le livre.

Réparer les vivants - Maylis de KERANGAL - Ed. Verticales - 2014

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09/02/2015

Du baume pour le coeur

Je ne dirai pas que la semaine a été mauvaise mais je ne peux pas dire que ce fut une grande semaine. J'ai été agacée, voire énervée par mes congénères certains jours. Les uns ne comprenant rien, souvent lents, et moi devant leur réexpliquer un truc trois fois. Les autres se mêlant de ce qui ne les regardent pas et qui sont à l'affût du moindre faux pas, qui veulent en savoir plus sur vous pour avoir prise sur vous, affûter leur lance pierre et vous envoyer une réflexion dans la tronche au moment où vous ne vous y attendez pas.

Bref, j'apprends qu'il ne faut rien dire, cloisonner ses vies, ses centres d'intérêts. Finalement il faut être transparent, lisse, ne rien laisser paraître. En gros j'apprends que dans bien des cas on a juste intérêt à se taire.

J'avais donc besoin, en cette fin de semaine, d'un peu de baume pour mon cœur. Comme je l'avais projeté je suis allée en ville samedi après-midi. Et les cieux étaient avec moi. Un magnifique soleil d'hiver et un ciel bleu azur pour déambuler dans les rues piétonnes. Acheter du parfum et deux bouquins. S'arrêter boire un café. Se mélanger à la foule et essayer de ne pas trop penser.

Je ne suis finalement pas revenue avec les bouquins que je voulais. J'ai craqué pour deux autres ouvrages. J'avais entendu beaucoup de bien du livre Réparer les vivants de Maylis de Kerangal et il fait écho à un sujet évoqué cette semaine. Quant à celui d'Anthony Horowitz, j'en avais entendu parler sur Twitter. J'avais demandé en anglais à l'auteur s'il était sorti en France. Et il m'avait répondu en français "oui".

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