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27/05/2018

Les dimanches poétiques (225)

"- Vous voyez, certains ont l'alcool mauvais, ce n'est pas mon cas. Je suis généralement connu dans les environs pour être une sympathique viande saoule, un peu tatillonne parfois, mais inoffensive et drôle apparemment, parfois contre mon gré. En revanche j'ai la presse mauvaise, très mauvaise. Alors, quand j'ai dépassé la dose critique, j'écrase le journal en boule et je le jette dans la cheminée pour faire flamber mon fiel. Pourtant, je ne peux pas m'en passer. A chaque fois, je me dis que c'est la dernière, et le lendemain je me retrouve au kiosque à acheter mon mille-feuilles de tourments. Ce besoin de constater la laideur et la bêtise de mes contemporains m'échappe totalement, mais j'y reviens tout le temps, c'est probablement une définition assez précise de la drogue. Vous vous droguez?"

Olivier BOURDEAUT Pactum salis

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23/05/2018

Pactum salis - O. BOURDEAUT

livres, littérature, pactum salis, olivier bourdeaut, actu, actualitéCertains disent que le deuxième roman d'Olivier Bourdeaut est moins bien que le premier. Personnellement j'ai beaucoup aimé cette histoire, non seulement pour ce qu'elle nous raconte, mais aussi pour la langue (très) travaillée que l'auteur nous livre. C'est finement ciselé, les bons mots sont légion. Le ton est à la fois drôle et sarcastique, espiègle et mélancolique.

L'histoire se déroule dans les marais salants guérandais. Un cadavre est découvert dans un œillet. Seuls les pieds dépassent. Est-ce un homme? une femme? Les informations sont distillées avec parcimonie au fil des pages. Des pages pendant lesquelles Olivier Bourdeaut nous raconte ce qui aurait pu conduire à cette scène digne des meilleurs polars.

Il met en présence deux hommes. D'un côté il y a Jean, le propriétaire d'un marais salant, célibataire et peu bavard. De l'autre Michel, un agent immobilier  parisien qui passe ses vacances à la Baule. Ce sont ses premières vraies vacances depuis plus d'une dizaine d'années, depuis qu'il a commencé à travailler. Deux mondes s'opposent. On pourrait parler de Michel de la Ville et de Jean des Champs. Mais ce serait trop simple. L'auteur nous livre ce qui a amené chacun des protagonistes là où il est aujourd'hui et dans quelles conditions se passe la rencontre entre ces deux hommes. Ou peut-être devrais-je dire, entre ces deux caractères. Parce que l'un et l'autre ont quand même un fichu caractère et sont de sacrés emmerdeurs. Mais malgré tout, les deux hommes vont sympathiser. Par jeu? Par provocation? Allez savoir! L'amitié sera-t-elle un pacte de sel entre ces deux-là?

Ce fut un très bon moment de lecture. J'ai beaucoup ri et j'ai marqué au crayon plein de passages. Olivier Bourdeaut est vraiment un auteur à suivre.

Pactum salis - Olivier BOURDEAUT - Ed. Finitude - 2018

19/08/2016

Une année de lecture

Comme tous les ans au mois d'août, je comptabilise mes lectures de l'année. Du 1er août 2015 au 31 juillet 2016, je compte 15 livres lus. Un total plutôt médiocre si l'on compare ce que j'ai lu en 2011/2012 (50 ouvrages) ou encore en 2012/2013 (40 livres). Mais la vie fait qu'il y a des périodes où l'on a d'autres priorités et où le temps nous manque. Ce fut mon cas.

Ceci étant dit, j'ai bien choisi mes ouvrages et je n'ai abandonné aucune lecture. Je suis allée au bout de tous les bouquins commencés. Parmi ceux-ci des polars, des nouvelles, des romans, des essais... Tous me procurant des joies diverses, tant par le style que par le fond.

Ce bilan, c'est aussi l'occasion d'évaluer ce que j'ai dépensé pour ces livres. Si je fais la somme des  quinze livres lus le montant s'élève à 180 euros. Néanmoins, grâce aux prêts des amis, aux partenariats et aux bouquins qui traînaient dans l'étagère, je n'ai réellement dépensé que 81 euros pour toutes mes lectures de l'année. Une somme que les Lecteurs compulsifs anonymes jugeront, j'en suis certaine, totalement dérisoire.

Mon coup de cœur de l'année va à En attendant Bojangles d'Olivier Bourdeaut. Magnifique!

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10/04/2016

Les dimanches poétiques (181)

"Le temps d'un cocktail, d'une danse, une femme folle et chapeautée d'ailes, m'avait rendu fou d'elle en m'invitant à partager sa démence."

Olivier BOURDEAUT En attendant Bojangles

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