31/07/2016
Juillet, ce fut...
Transformer un vieux t-shirt en chiffons // Faire encore un peu les soldes // Être éblouie par le soleil et éclater un pneu sur un trottoir // Décompresser et surtout oublier l'heure // Les Bleus malheureux mais qui méritaient de gagner l'Euro tout autant que les Portugais // Un chemisier fleuri de coquelicots // Une attente interminable // Essayer une montre Michel Herbelin avec bracelets interchangeables. Magnifique! Et puis s'enquérir du prix... Hum! // L'horreur à Nice et un sentiment d'incompréhension. Comment cet acte odieux a-t-il été possible? // Les choses de la vie un soir sur Chérie25 // Avoir les résultats du S6... Diplômée! (Yes, I can!) // Une sympathique virée amiénoise. Je ne saurais pas dire pourquoi mais j'aime l'ambiance de cette ville // Les pâtisseries de Jérôme Bocquillon. Du pur bonheur! // Un prêtre égorgé à 20 bornes de chez moi... Et me demander comment un type fiché S peut sortir de prison avec un bracelet électronique. Me dire aussi qu'il serait temps d'éduquer la jeunesse des quartiers difficiles et de lui filer du boulot! // Un genou qui me titille et le nerf sciatique qui s'en mêle // Avoir hâte d'être en septembre pour retourner près de la Vltava mais craindre grèves des transports et autres coups du sort...
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24/07/2016
Les dimanches poétiques (187)
"- Vous confondez saleté et culpabilité. Vous vous laissez guider par les apparences. Vous pensez que ce qui est crasseux est forcément mauvais. Je vous vois, je vous regarde, petite miss. Derrière votre air propret vous êtes farcie de préjugés. Vous aussi, le clodo vous dégoûte. Parce qu'il est pouilleux, parce qu'il pue la bidoche avariée, parce qu'il se chie dessus à force d'incontinence et de picole. Selon votre logique à vous, c'est parmi les clochards que se trouve l'assassin. Pourquoi aller chercher plus loin, pas vrai?"
Alexis RAGOUGNEAU Evangile pour un gueux
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20/07/2016
Retour chez ma mère
Cela faisait un moment que je n'étais pas allée au cinéma. Je me demandais ce que je pouvais bien aller voir et puis après avoir entendu tellement de choses - positives - sur Retour chez ma mère que je me suis dit que ce film ne pouvait pas être mauvais. Une jolie petite comédie sociale devant laquelle j'ai passé un bon moment mais qui, disons-le, enfonce beaucoup de portes ouvertes.
Stéphanie (Alexandra Lamy), une quadragénaire séparée de son mari, se retrouve sans emploi. Architecte de formation, elle avait monté sa boîte avec une amie, mais leur plus gros client les a lâchées. Enfin, l'a lâchée, puisque sa collègue et amie avait quitté le bateau quelques mois plus tôt. C'est la faillite. Sans ressources, Stéphanie en est rendue à retourner vivre chez sa mère (Josiane Balasko). Et la cohabitation s'annonce pour le moins difficile, même si Stéphanie essaie d'arrondir les angles.
Rien de nouveau sous le soleil. Les rapports mère-fille ne sont pas toujours faciles. De même, retrouver un emploi passé la quarantaine est aussi difficile qu'un parcours de combattant. Enfin, la jalousie de la fratrie pensant que la frangine va avoir plus de choses, peut également faire "cliché". Ceci étant dit, l'histoire est servie par d'excellents acteurs au nombre desquels Alexandra Lamy, Josiane Balasko, Jérôme Commandeur, Mathilde Seigner, Philippe Lefebvre.
Retour chez ma mère - Eric LAVAINE - 2016
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17/07/2016
Relever la tête
Le 14 juillet fut une fête, une très belle fête avec défilé des troupes sur les Champs Elysées, un magnifique concert de musique classique retransmis du Champ de Mars et un merveilleux feu d'artifice embrasant la Tour Eiffel. Une très belle fête jusqu'à ce que je voie sur Twitter des messages indiquant aux Niçois de rester cloîtrés chez eux et évoquant un attentat.
J'ai zappé sur les chaînes d'infos en continu pour en savoir plus. Certains parlaient d'une trentaine de morts, d'autres d'une cinquantaine. J'essayais de comprendre ce qui se passait. On ne savait pas bien si l'attentat était terminé ou si les forces de l'ordre étaient toujours à l'œuvre pour arrêter le ou les attaquants. Quelques images montraient par ailleurs des scènes de panique, la foule courant, puis des ambulances stationnées au beau milieu de la Promenade des Anglais. J'ai attendu plus d'infos fiables mais les journalistes semblaient dépassés par les événements. Les correspondants sur place n'avaient pas plus d'infos à donner. J'ai éteint la télé et suis allée me coucher avec un goût amer dans la bouche.
Lorsque je me suis levée vendredi matin le bilan était de 84 morts et faisait état de très nombreux blessés. On m'aurait donné une gifle je pense que la sensation aurait été la même. J'étais sonnée et me demandais quand ces agissements allaient-ils enfin cesser? Et puis un sentiment de colère est monté en moi. De la colère contre cet illuminé, contre les politiques, contre Dieu. J'avais la gorge nouée et des larmes ont dévalé mes joues. J'étais en colère et impuissante.
Puis, je me suis dit que la meilleure réponse que l'on pouvait donner à ceux qui voudraient nous mettre à genoux, nous faire courber l'échine, c'était de relever la tête et de continuer à vivre, de profiter de la vie et des gens qu'on aime, de sortir s'amuser, de faire la fête. Dire à nos proches qu'on tient à eux, ne pas se fâcher pour des broutilles parce que c'est une perte de temps inutile. Vivre envers et contre tout.
10/07/2016
Les dimanches en photo (73)
A l'heure d'été
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03/07/2016
Les dimanches poétiques (186)
"Dans une niche, un bouddha en bois sourit. Devant lui, des pétales de fleurs, une bougie allumée, de l'encens parfumé au santal.
- Il dit quoi Bouddha, ici et maintenant?
- Il dit: "Laisse aller ce qui part, accueille ce qui vient."
Karine LAMBERT L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes
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