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15/04/2018

Son endroit préféré

Sarah aimait s'installer près de la grande baie vitrée pour bouquiner. C'était son endroit préféré. Le salon était pourtant confortable mais il ne possédait pas cette clarté. Lorsqu'elle avait acheté le chalet cette fenêtre n'existait pas. Pas plus que la bibliothèque d'ailleurs. C'était alors un grand cagibi dans lequel le père Vittoz rangeait ses conserves et qui lui servait aussi de débarras. Sarah avait jugé qu'il y avait assez de place dans le garage pour y stocker quelques provisions et tous ses produits ménagers. Elle avait donc décidé de le transformer. Elle voulait en faire une bibliothèque. Une petite alcôve entre la cuisine et la pièce à vivre.

Quand elle n'y ouvrait pas un livre elle aimait à s'y poster pour observer l'œuvre des saisons. En hiver elle aimait à regarder la neige redessiner les contours du paysage. Au printemps, Sarah guettait l'apparition des insectes et les premiers bourgeons. L'été, elle ouvrait la fenêtre. L'air projetait à l'intérieur du chalet une odeur d'herbe et de fleurs séchées. L'automne teintait l'horizon de marron. Chaque saison apportait de nouvelles sensations, la course des oiseaux, le ballet des papillons, le frémissement des fleurs les soirées d'été, une pluie drue de flocons...

Ce texte a été rédigé dans le cadre de l'atelier d'écriture Une photo, quelques mots n°300 initié par Leiloona. Il n'est pas libre de droits, la photo non plus.

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Les dimanches poétiques (222)

"Quelquefois il y a un arrangement favorable par l'effet de la grâce de Dieu, d'autres fois on voit la nuit de la noire infortune. Quelquefois le corps se consume dans l'appréhension, d'autres fois il est comme le faucon de bon augure. Tantôt il est comme le jasmin ou la blanche rose, tantôt il s'amaigrit ou perd la raison, s'agitant comme le saule. Nous sommes changeants comme le temps, tantôt dans la joie, tantôt dans le chagrin et la tristesse. Mais, quoiqu'il y ait des points blancs ou noirs, il ne faut pas désespérer de la générosité de Dieu. Prenez garde de vous laisser aller au désespoir; mais, au contraire, espérez en la bonté du Tout-Puissant. La patience dénouera la difficulté et elle éloignera de votre cœur le chagrin."

Mir AMMAN Les aventures des quatre derviches

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