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26/12/2012

Tuiles aux amandes

Voilà une petite douceur très facile à réaliser pour épater vos invités et/ou faire plaisir aux petits et aux grands gourmands. J'ai trouvé la recette sur le magazine Saveurs (hors série n°11 - hiver 2012).

Ingrédients pour une quarantaine de tuiles:

  • 4 blancs d'oeufs
  • 250 g. de sucre en poudre
  • 60 g. de farine
  • 75 g. de beurre doux fondu
  • 200 g. d'amandes effilées + 40 g. pour la décoration

Recette:

La pâte - Préchauffer le four à 200°C. A l'aide d'un batteur électrique (ou bien au fouet manuel), battre ensemble les blancs et le sucre. Le mélange doit devenir mousseux mais les blancs ne doivent pas monter. Ajouter la farine puis battre encore 1 mn. Ajouter le beurre, battre de nouveau 1 mn. Terminer par les amandes effilées. Bien les incorporer à la pâte à l'aide d'une spatule en bois.

La cuisson - Déposer des petites cuillères de pâte sur une plaque à pâtisserie tapissée d'une feuille de papier sulfurisé. Ne pas les déposer trop près les unes des autres car la pâte va s'étaler en cuisant. Parsemer chaque tuile de quelques amandes effilées et enfourner pour 4 à 5 mn. Faire deux, voire trois tournées. (moi j'ai laissé cuire un tout petit peu plus longtemps; tout dépend de votre four; cuisson à surveiller)

La mise en forme - Pour que vos petites douceurs aient vraiment la forme de tuiles, déposer celles-ci sur un rouleau à pâtisserie pour qu'elles prennent un aspect bombé puis les laisser sécher sur une grille. (étape que je n'ai pas respectée)

Bon appétit!

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25/12/2012

La terrible maladie - I. GONTCHAROV

livres,littérature,littérature russe,ivan gontcharov,russie,actu,actualitéCette histoire est dans la veine des nouvelles de Gogol. Un peu loufouque, un peu fantaisiste comme savent les imaginer les Russes.

Une "terrible maladie" contamine la famille Zourov. Enfin, quand je dis maladie, il s'agit plutôt d'une manie. Oui, dès que les premiers beaux jours arrivent, la famille Zourov est prise d'une irrésistible manie. Elle s'en va en promenade! Dans les rues de Saint-Pétersbourg ou au-delà de la ville, mais il faut qu'elle s'en aille. Au point de se retrouver prise par le mauvais temps. Une manie qu'a bien du mal à comprendre Philippe Klimytch, un jeune homme qui vient visiter la famille régulièrement. D'ailleurs, les Zourov cherchent toujours à l'embarquer dans leurs aventures et celui-ci essaie par tous les moyens de les "guérir" de cette terrible maladie...

Cette petite nouvelle se lit rapidement mais elle ne me laissera pas un souvenir indélébile si ce n'est une ou deux situations cocasses.

La terrible maladie - Ivan GONTCHAROV - Ed. Circé - 1992

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23/12/2012

Les dimanches en photo (37)

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Joyeux Noël!

Merry Christmas!

Wszystkiego najlepszego dla Bozego Narodzenia!

Feliz Natividad!

Buon Natale!

19/12/2012

Elle avait les yeux verts - A. LUSTIG

livres, littérature, arnost lustig, guerre 39-45, histoire, actu, actualitéVoilà un roman à la fois dur et poignant sur le sort des prostituées du Feldbordell 232 Est sur la rivière San, situé quelque part en Pologne. Et plus particulièrement sur le sort de Hanka Kaudersova, dite Fine. Un livre où l'on découvre l'horreur des camps de concentration, la logique implacable du système nazi et l'aveuglement des hommes dans les doctrines sorties de l'esprit d'un fou.

Hanka Kaudersova, Tchèque et de confession juive, va faire preuve d'un instinct de survie incroyable. Alors qu'elle nettoie le cabinet du Dr Krueger qui vient d'être renvoyé au front, elle apprend que son remplaçant va recruter des prostituées. Elle décide de rester avec les candidates et ment sur ses origines juives. Blonde aux yeux clairs, elle affirme au Hauptsturmfürher qu'elle est aryenne et catholique, et qu'elle a 18 ans au lieu de 15. Il y a soixante candidates. Seulement trente-six sont retenues. Fine est finalement sélectionnée. Mais sait-elle vraiment ce qui l'attend au Feldbordell 232 Est?

Douze à quatorze fois par jour, 6 jours sur 7 (et parfois aussi le dimanche), elle va devoir faire l'amour (si on peut appeler cela faire l'amour) avec des hommes qu'elle n'aime pas, ne sachant pas comment s'y prendre et dans une cellule au confort plus que sommaire. Les conditions de vie au Feldbordell 232 Est sont épouvantables. Les latrines sont à l'extérieur, le chauffage est plutôt médiocre, et les rations de nourriture déplorables. Il lui arrive souvent de manger des pommes de terre gelées, parfois même des épluchures tellement la faim la tenaille.

Et Fine va endurer cela pendant 21 jours, jusqu'à ce que les Allemands, proches de la défaite, évacuent le camp. Et parmi ces hommes qui vont la toucher, quelques officiers assez ignobles, imbus de leur personne et persuadés du bien fondé des doctrines d'Hitler. Des hommes jouant à la roulette russe avec elle, petite chose fragile toujours sur le qui-vive.

C'est un livre difficile. L'auteur, Arnost Lustig, a été déporté à 15 ans à Terezin, Buchenwald et Auschwitz. Le roman fourmille de détails sur l'univers concentrationnaire. Une histoire qui vient compléter les nombreux ouvrages écrits sur cette période noire de l'Europe.

Elle avait les yeux verts - Arnost LUSTIG - Ed. LGF/ Le Livre de Poche - 2012

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17/12/2012

Quelque chose cloche?...

"Un sentiment d'abattement s'est emparé de moi ce matin. J'ai 36000 choses à faire mais je n'ai pas envie de m'y mettre. Je traîne, je bouquine, je fais un tour sur le Web... Bref, je fais tout sauf ce qu'il faudrait que je fasse avant que le soleil ne se couche.

J'ai juste pensé à mettre deux machines en route et à faire mon lit. Il faudrait que je range la table de la salle, mon bureau, les placards... Il faudrait aussi que je rédige mes articles, que je révise pour le concours... et surtout ne penser à rien d'autre! Mais le petit vélo dans ma tête ne s'arrête jamais. Il tourne sans cesse.

Je me sens inutile et nulle. Toutes les démarches que j'ai entreprises pour trouver un meilleur job n'ont pas pas abouties. Alors maintenant je me dis que ça ne sert à rien de se décarcasser pour trouver un emploi. Je me dis que je n'ai aucune chance.

Quand je dois rédiger de longs articles j'ai une boule au ventre. Je retarde toujours le moment de la rédaction, persuadée que ce que je vais écrire ne sera pas bien. En fait je ne crois pas en moi, je ne crois pas en mes chances de réussir dans la vie. J'ai eu tellement de déconvenues que je ne crois plus en rien.

Le pire, c'est ma vie sentimentale. Je n'ai tellement pas envie de me tromper que je n'ose pas me lancer. Et puis j'ai horreur de prendre des risques, de me mettre en danger. Les autres, c'est l'inconnu. Et l'inconnu est trop souvent décevant. J'ai par ailleurs beaucoup de mal à supporter les autres. En même temps, j'ai l'impression d'être transparente pour eux.

Aucun homme ne m'aborde. J'en viens à me demander ce qui cloche chez moi. Pourquoi je ne plais pas aux hommes? Est-ce que je leur fais peur? Ou bien ont-ils peur de ne pas être à la hauteur?"

Violette Jeudi 13 décembre 2012 

14/12/2012

Notre-Dame fête ses 850 ans

Notre-Dame de Paris fête ses 850 ans. Les festivités ont débuté mercredi 12 décembre avec une messe et une procession en fin de journée. Des expositions et des concerts sont au programme sur toute l'année 2013.

Plus d'infos par ici.

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09/12/2012

Les dimanches poétiques (88)

"Dire qu'il y avait là, à la même heure, des parents à qui Noël n'apportait aucune joie! des hommes, des femmes, ne sachant pas tout ce qu'un simple mot, vieux de deux mille ans, contient de tendre poésie! Noël! Noël! fête des grands, fête des petits, le plus joli jour de l'année!

Plusieurs fois dans la matinée, Yvette habilla, déshabilla sa patiente poupée. Toujours quelque raison d'apporter un changement à sa toilette.

Ah! Yvette! qu'il suffisait de peu de chose pour la rendre heureuse!"

André DUMAS Ma petite Yvette

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