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23/06/2024

Les dimanches poétiques (336)

Car vois-tu chaque jour je t'aime davantage,

Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain.

Rosemonde GERARD poétesse, épouse d'Edmond Rostand

Extrait de L'Eternelle chanson

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16/06/2024

Les dimanches poétiques (335)

L'amour commence toujours quelque part.

      Dans des yeux bien très souvent.

Mais aussi...

Dans un sourire,

un parfum,

une mèche un peu de traviole,

une touche d'humour qui deviendra beaucoup,

      ou encore,

      un admirable coeur rafistolé. 

 

Marion FRITSCH  Un livre. Une histoire 

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28/01/2024

Les dimanches poétiques (326)

Tu sais Charly, il faut aimer...

Il faut aimer dans la vie, beaucoup.

Ne jamais avoir peur de trop aimer.

C'est ça le courage...

Ne sois jamais égoïste avec ton coeur.

S'il est rempli d'amour alors montre-le.

Sors-le de toi, et montre-le au monde...

Il n'y a pas assez de coeurs courageux...

Il n'y a pas assez de coeurs en dehors...

Samuel BENCHETRIT

14/01/2024

Les dimanches poétiques (325)

J'ai trouvé, mon amour, le nom le plus secret et le plus clair pour dire ce qu'est ta vie dedans ma vie: l'air. Tu es l'air qui ne me fait jamais défaut, cet air si nécessaire à la pensée et au rire, cet air qui rafraîchit mon coeur et fait de ma solitude une place battue par tous les vents.

Christian BOBIN

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16/07/2023

Les dimanches poétiques (318)

L'amour commence à l'instant où une femme s'inscrit par une parole dans notre mémoire poétique.

Milan KUNDERA

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22/03/2023

Indécent

Il est minuit. Cette journée m'a épuisée. Je n'ai eu que des soucis à la rédaction. Le petit mot que vous avez glissé dans ma boîte aux lettres fut donc un réel réconfort. Il m'a réchauffé le coeur.

A l'heure qu'il est, peu probable que cet e-mail vous trouve éveillé... Vous le lirez demain matin avec autant de plaisir, je l'espère, que j'ai eu à lire votre doux billet. Aussi doux que la chaleur de vos bras autour de mes épaules.

Aurez-vous une heure ou deux samedi matin pour une balade? J'ai aimé, pour ne pas dire adoré, celle de la semaine dernière en votre compagnie. Flâner dans les allées de Kensington Gardens à votre bras fut un moment délicieux. Peut-être pourrions-nous prolonger cette promenade par un déjeuner en terrasse... Le soleil est là pour quelque temps. Et s'il nous faisait faux bond, je sais que j'en trouverai très certainement un peu dans vos yeux.

A très vite, mon cher Peter. Je vous embrasse de la façon indécente qui, je m'en souviens, vous plaît.  

Victoria

Ce texte a été rédigé dans le cadre de l'atelier d'écriture de Skriban. Le début et la fin (en mauve) étaient imposés. Ce texte n'est pas libre de droits. La photo non plus.

P1030880 Kensington Gardens nov 2011.jpg

12/03/2023

Les dimanches poétiques (308)

Paris

[29 décembre 1959]

"Mon bien-aimé,

Je relis ta lettre de ce matin pour la troisième fois, et je m'émerveille toujours un peu plus du plaisir que tu me donnes, au-delà même du bonheur. Tu connais sans doute aussi bien que moi ces délicats frissons du rire que communique soudain, aux moments les plus imprévus, la conscience de l'amour. Certains mots que tu écris m'apportent cette qualité de joie : elle n'a pas de limites; elle commence et ne peut finir; elle aère mystérieusement le coeur et l'esprit et vous laisse à la fois vide et comblée... Ce qui m'amuse, c'est que tu sembles ne découvrir qu'aujourd'hui qu'il s'agit entre nous de PASSION! Moi je le sais depuis longtemps, étant moins méfiante que toi en ce qui concerne ces régions de l'être où l'amour n'est plus que liberté... et, tu vois, je ne te l'envoie pas dire. Non, ne fronce pas ton nez en signe de moquerie, et laisse-moi, cette fois du moins, les petits bénéfices d'une soi-disant expérience! [...] "

Dominique ROLIN in Lettres à Philippe Sollers 1958-1980 (Ed. Gallimard - 2018)

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