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21/08/2011

Les dimanches poétiques (50)

"Je vous aime pour ce regard attentif, cette main sur la mienne, cette présence discrète, cet amour non dit, cette compréhension chaleureuse tout en vous démenant dans l'invisible pour me sortir de cette impasse. Merci doux fantôme de mes nuits et de mes jours, femme au chevet de mes incertitudes. Je vous aime, sans doute, mais comment le savoir. Amour, reflet de mon impuissance, de mon ignorance, qu'est-ce que je sais de toi? Que sais-je de cet inaccessible? J'ai confiance, vous êtes quelque part et j'aime déjà ce qui sommeille en vous car je crois beaucoup plus en ce qui nous échappe qu'en ce que nous croyons saisir."

Bernard GIRAUDEAU Cher amour

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(La photo n'est pas libre de droits.)

10/04/2011

Les dimanches poétiques (42)

Mot de rupture que laisse Laurenç Sérénac à Stéphanie Dupain:

"Il n'y a pas d'amour heureux... A l'exception de ceux que notre mémoire cultive. A jamais, pour toujours."

Michel BUSSI Nymphéas noirs

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03/04/2011

Les dimanches poétiques (41)

"En l'apercevant, je sentis une secousse électrique; je l'aimai, c'est tout dire. Le vertige me prit et ne me quitta plus. Je n'espérais rien... Je ne savais rien... mais j'éprouvais au coeur une douleur profonde. Je passais des nuits entières à me désoler. Je me cachais le jour dans des champs de maïs, dans les réduits secrets du verger de mon grand-père, comme un oiseau blessé, muet et souffrant. La jalousie, cette pâle compagne des plus pures amours, me torturait au moindre mot adressé par un homme à mon idole."

Hector BERLIOZ Mémoires (1803-1865) Chapitre III

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Berkeley Square - London

(La photo n'est pas libre de droits)

13/03/2011

Les dimanches poétiques (40)

Mrs Dashwood à propos du colonel Brandon:

- "Son affection pour elle surpasse infiniment tout ce que Willoughby a pu jamais ressentir ou feindre, elle est beaucoup plus chaleureuse, sincère ou constante, comme vous voudrez. Elle a persisté malgré la connaissance qu'il avait de la malheureuse passion de la chère Marianne pour cet indigne jeune homme! Et sans aucun égoïsme! Sans aucun espoir pour l'encourager! Aurait-il pu la voir heureuse avec un autre? Quel noble esprit! Quelle franchise, quelle sincérité! Personne n'aura jamais de déception avec lui. (...)

- Et quant à ses manières, celles du colonel ne sont pas seulement plus agréables que celles de Willoughby, mais elles sont d'une nature qui, je le sais bien, est infiniment plus susceptible de retenir Marianne. Sa bonne grâce, son attention spontanée aux autres, sa simplicité virile et sans apprêt s'accordent bien mieux avec ses vraies dispositions que la vivacité, souvent artificielle, et souvent déplacée, de l'autre. J'en suis sûre, la conduite de Willoughby aurait-elle été le contraire de ce qu'elle a été, elle n'aurait jamais été aussi heureuse avec lui qu'elle le sera avec le colonel Brandon."

Jane Austen Raison et sentiments

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20/08/2010

La grand-mère de Jade - F. DEGHELT

3900876142_ba7d5888b0[1].jpgJe pense que comme moi, ceux qui ont lu cet ouvrage, auraient voulu ne pas lire les pages de l'épilogue. Un épilogue qui a bien failli m'arracher une larme. Mais je n'en dirai rien car c'est la chute de l'histoire qui nous est racontée... Une histoire fort jolie. Trop jolie?

Mamoune est une vieille dame de 80 ans que ses trois filles veulent placer dans une maison médicalisée suite à un malaise dans son chalet. Leur frère, qui vit dans une île, ne sait pas trop ce qui se trame et demande à sa fille Jade (la petite-fille de Mamoune) de se renseigner sur ce que sont en train de faire ses tantes.

Jade, jeune pigiste trentenaire qui vit à Paris, décide alors sur un coup de tête d'aller "enlever" sa Mamoune et de l'installer chez elle pour lui éviter le "mouroir".

Une belle complicité va se tisser entre la jeune femme et sa grand-mère. Et elles vont beaucoup apprendre l'une de l'autre: la vie d'hier et d'aujourd'hui, le rôle des femmes dans la société, l'amour à l'époque de Jade et à celle de Mamoune... mais aussi la lecture et l'écriture. Jade a d'ailleurs écrit un roman mais après le refus de plusieurs maisons d'édition elle a laissé tomber. Mamoune lui propose alors son aide de lectrice et va lui donner quelques conseils pour retravailler son texte.

Il y a dans ce livre beaucoup d'amour et de tendresse. Un amour filial entre la grand-mère et sa petite-fille mais aussi des amours entre hommes et femmes. Jade rencontre un Indien/Suédois dans le métro dont le sourire lui chavire le coeur. Quant à Mamoune, elle aussi, malgré son âge, fait une belle rencontre et retrouve les élans de l'amour.

Des rencontres comme j'en voudrais, pauvre midinette que je suis! Mais est-ce que ces hommes, décrits par Frédérique Deghelt, existent dans la vraie vie? Ce fut en tout cas un bon moment de lecture malgré un style parfois maladroit au début du roman.

La grand-mère de Jade - Frédérique DEGHELT - Ed. France Loisirs - 2009

18/07/2010

Les dimanches poétiques (24)

Aujourd'hui ce sera un dimanche en chanson avec une pensée pour Bernard Giraudeau qui s'est éteint hier à l'âge de 63 ans, rongé par un cancer. (P***** de maladie!)

 

 

25/04/2010

Les dimanches poétiques (14)

Mr Darcy à Elizabeth Bennett:

-"En vain ai-je lutté. Rien n'y fait. Je ne puis réprimer mes sentiments. Laissez-moi vous dire l'ardeur avec laquelle je vous admire et je vous aime."

Jane AUSTEN Orgueil et préjugés

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Le printemps dans Hyde Park