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02/01/2016

Adieu 2015, bonjour 2016...

Vous serez d'accord avec moi pour dire que l'année 2015 fut moche sur le plan national. On ne va pas la regretter. Ce fut trop d'heures sombres, trop de bleu marine, trop de haine, des gens qui ne sourient plus et qui se méfient de leurs voisins.

Plus personnellement 2015 ce fut des méchants, qui tyrannisent leurs congénères parce qu'ils pensent qu'ils ont la science infuse. Aucune bienveillance de leur part. Ils cherchent la brèche, la faille pour vous écraser, pour que vous vous sentiez moins que rien. Lâcher toutes les larmes de son corps et puis se dire que c'est parce qu'ils cherchent à nous mettre à terre qu'on va rebondir. Ne pas les laisser avoir raison. Si cette bataille-là est perdue, la guerre n'est pas finie et il y a encore quelques combats à mener.

Terminer l'année sur les genoux, fatiguée et n'avoir envie de rien pendant les vacances si ce n'est de détente, de sommeil et de divertissements. Essayer de profiter de ces quelques jours de congé pour recharger en partie les batteries. Prendre soin de moi avant le passage à 2016. Aller chez l'ostéopathe pour savoir s'il peut faire quelque chose pour mes névralgies. Me faire dorloter chez l'esthéticienne puis, enchaîner ensuite avec le coiffeur.

Alors pour 2016, les bonnes résolutions seront tout d'abord de prendre davantage soin de moi, au risque sinon d'y laisser ma peau (dans tous les sens du terme). Adopter les bons rituels pour avoir une jolie peau et de beaux cheveux. Dormir plus et me coucher à  des heures raisonnables (ce qui implique donc de mieux m'organiser...). Boire moins de café et manger plus équilibré. Me garer loin et marcher davantage (pour réduire ma petite bouée de sauvetage! LOL!). Et puis noter sur des papiers les petits bonheurs du quotidien. M'autoriser quelques folies douces. Envoyer mon roman à un éditeur (allez, 2016 c'est la bonne!).

Et souhaitez-moi de l'amour, beaucoup d'amour, et des bras pour me blottir dedans! 

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06/12/2015

All I want for Christmas...

Dans 19 jours le Père Noël aura théoriquement déposé des cadeaux sous le sapin pour les enfants (et les adultes) sages. Des paquets aux couleurs chamarrées, aux bolducs scintillants, aux papiers crépitants. Mais que découvrirons-nous dedans?

C'est le grand mystère. Et s'il n'y avait rien dans les boîtes? Ou juste un petit mot? "Bon pour un baiser", "Un câlin pour papy", "Du courage pour toute l'année", "Loin des yeux mais près du cœur", "De l'amour pour toute la vie"... Ce serait pour le moins original. Pas sûre que cela plaise à tout le monde (en particulier aux plus petits) mais l'esprit de Noël c'est ça, non? De la chaleur humaine, de l'amitié et de l'amour.

  • I don't want a lot for Christmas
  • There is just one thing I need
  • I don't care about the presents
  • Underneath the Christmas tree
  • I just want you for my own
  • More than you could ever know
  • Make my wish come true
  • All I want for Christmas is You... 

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09/08/2015

Et l'amour, dans tout ça?

Patrizio? Trop mielleux pour être honnête. Renato? Trop macho pour accepter de sortir avec une fille qui ne ressemble pas à un top modèle. Luciano? Trop imbus de sa personne. Renzo? Trop passionné par la mécanique automobile à son goût et n'ayant aucun intérêt pour les choses de l'esprit. Aquilino... Davide... Pietro...

Eglantina pensa que décidément il n'y avait pas d'homme pour elle sur cette fichue Terre. En tout cas pas un qui lui correspondait. Un état de fait qui était difficile à supporter sans parler de la pression de la société. La trentaine passée, célibataire et sans enfant, elle avait l'impression de ne pas être normale. Parce que oui. La société sait vous faire sentir que vous n'êtes pas dans la norme. Eglantina l'avait parfaitement compris. Les messes basses et les sous-entendus de gens pas toujours bien intentionnés, elle en avait son lot quotidien. Des gens pas très francs qui racontaient n'importe quoi derrière son dos. Elle avait envie de leur coller des baffes dans la tronche et de leur dire "je t'emmerde", toi et ta petite famille parfaite.

Elle n'était pas jolie, mais elle n'était pas moche non plus. Elle était coquette. Elle avait un certain goût pour le raffinement et savait, comme sa sœur, cuisiner merveilleusement. Elle était de surcroît intelligente et cultivée. Mais trop, vraisemblablement. Ca faisait peur aux hommes. La plupart n'aiment pas que leur copine soit plus intelligente qu'eux. Sur ce coup-là, Eglantina n'était pas bien lotie. Avec son QI bien supérieure à la moyenne, elle n'en rencontrait pas des masses à la Polyclinique Gemelli qui pouvaient être intéressants. Sans compter que les hommes (la majorité) faisaient leurs petits calculs: à savoir se mettre en ménage avec une femme pas trop futée, ou juste assez pour faire à bouffer, entretenir le linge et leur donner un ou deux gamins qu'elle élèverait sans qu'ils n'aient à trop se casser la tête.

Pour ceux qu'il restait, s'ils n'étaient pas homosexuels, il n'était pas question qu'ils soient en couple avec une femme d'un autre milieu social que le leur. Par peur du regard des autres et pour plaire à la famille, aux amis, aux collègues. Puis, de préférence, une femme ayant déjà un petit pécule. Il faut assurer ses arrières. Les temps sont durs! A ceux-là aussi Eglantina avait envie de filer des baffes.

Elle avait le sentiment que la société lui criait (façon de parler): "Si t'es pas mariée et que t'as pas deux gosses à trente ans, t'as raté ta vie." Et l'amour, dans tout ça? Un mot galvaudé employé à toutes les sauces et aujourd'hui vide de sens. Aimer, c'est quand on ressent des papillons dans le ventre et que le cœur se met à battre comme un fou. Eglantina n'en avait finalement pas croisé beaucoup qui l'avait mise dans cet état. Et ils n'étaient pas disponibles à ce moment-là. Fin de l'histoire.

Ce texte n'est pas libre de droit, la photo non plus.

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22/02/2015

Les dimanches poétiques (150)

"Je m'arrêtai soudain, interloqué. Un souvenir furtif venait de se planter dans mon cerveau comme une flèche au milieu d'une cible.

Le vieux laquais aux cheveux gris, dans le bureau du notaire. Il m'avait proposé le seul repas que j'aurais été incapable de refuser, comme s'il connaissait mes goûts depuis des années, et avait ajouté sur le ton de la connivence: "Les cailles farcies et les gâteaux de Savoie ne constituent sans doute pas un repas idéal le soir." C'était au mot près la réflexion que m'avait faite Holmes un soir après dîner.

Simple coïncidence?

Un peu plus tard, l'homme à la bûche. Il avait glissé une grosse bûche dans l'âtre et s'était adressé à moi, comme si nous étions de vieux amis: "Un bon feu de cheminée apaisera vos rhumatismes, docteur Watson. Je sais de quoi je parle."

Comment ce bonhomme savait-il que j'avais des rhumatismes? Avait-il simplement repéré la présence de ma canne à côté de mon fauteuil? M'avait-il surpris en train de me masser les genoux?"

Bob GARCIA Le testament de Sherlock Holmes

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29/01/2015

Finalement j'ai le coeur en fête

Le temps d'aujourd'hui n'a pas été différent du temps d'hier. [...]

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19:10 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coeur, amour, soleil, vie, actu, actualité |  Facebook |

28/01/2015

Amour sans filtre

J'ai fini hier soir le roman d'Alexandre Jardin "Juste une fois" et j'ai trouvé la fin super triste. Ceci étant dit cette histoire m'a appris qu'il faut vivre avec passion et surtout aimer sans filtre. Il faut libérer ses émotions et écouter son cœur. La raison est mauvaise conseillère en amour car la personne qu'on aime peut être fauchée par la mort d'une minute à l'autre. Il faut aimer follement.

Et tant pis pour ceux que ça dérange. Parce que vivre en sachant qu'on ne reverra plus une personne à laquelle on pensait quasiment tous les jours parce que celle-ci est décédée, il y a toujours un coin du cœur qui est pincé. Je peux vous le dire. Alors mes amis vivez pleinement.

Sinon aujourd'hui le temps a été pourri. Pourri comme vous ne pouvez pas imaginer!

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Réalisation en chocolat vue dans une vitrine lors d'un voyage à l'étranger

 

17/11/2014

Regard complice

La neige commençait à nacrer les rues de Rome et la matinée s'annonçait glissante. Marcella décida donc de prendre le bus pour se rendre au travail. Bonnet bien enfoncé sur la tête et emmitouflée dans un long manteau noir elle marcha d'un pas rapide pour rejoindre l'arrêt. Le vent, ce grand nomade, traversait la ville à une allure effrayante et fouettait sans ménagement le visage des passants. Marcella avait les joues rougies et avait hâte de monter dans le bus qui l'emmènerait jusqu'au consulat. Ce temps était inhabituel à Rome pour un mois de novembre. 

******

Marcella avait eu du mal à quitter son lit, drap et couverture remontés jusqu'aux yeux. Tiberio, levé avant elle, avait essayé de la découvrir doucement mais elle avait froid et s'était dépêchée de remonter le tout sur ses épaules. Son regard, plein des secrets de la nuit et de connivence, avait incité Tiberio à se recoucher. Ils étaient toujours prêts pour quelques folies, quelques bêtises d'amoureux. Deux vrais larrons, prêts pour le meilleur et le pire. Et au lit ils ne s'ennuyaient pas. Ils s'étaient levés avec des yeux brillants d'amants, un peu en retard mais ravis d'être restés plus longtemps que d'habitude ensemble avant d'aller travailler.

Ce soir Marcellla en aurait des choses à relater à son confident qu'elle rangeait dans le tiroir de sa table de nuit. Des choses qu'elle ne pouvait ni ne voulait partager avec personne si ce n'est son carnet. Elle avait quelques amis proches dont faisait désormais partie le professeur Berghetti mais elle ne leur parlait jamais de ses affaires intimes. Elle aurait préféré se laisser couper la main plutôt que de leur révéler ce qui se tramait dans son cœur.

Tiberio en savait bien sûr plus que les autres mais ne savait pourtant pas tout. Pendant un temps il avait considéré Berghetti comme un rival mais il avait appris à le connaître et ils étaient maintenant amis. Il avait même de l'empathie pour le professeur qui faisait toujours l'objet d'attaques.

Texte original rédigé pour l'édition n°35 des Plumes d'Asphodèle dont le thème était la complicité. Il n'est pas libre de droits, la photo non plus.

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