Février en quelques mots #65

Fatigue et céphalée // Je lui réserve le chien de ma chienne // Faire à nouveau du tri dans l'armoire et les placards // Belle journée sur la côte d'Albâtre // Finalement ça vaut le coup d'attendre // Il va mourir d'ennui // Certains matins en me rendant au boulot je me prends un peu pour Sébastien Loeb // Ces plats d'hiver si réconfortants // Après-midi dictée. (Enseignement: il faut vraiment que je revoie les accords et les conjugaisons...) // Belle journée ensoleillée // La guerre aux portes de l'Europe // Comme si on n'avait pas assez de la pandémie...  

Les dimanches poétiques (291)

"On dirait parfois que les matins de janvier font passer le temps en tressant des cordes. Il vaut alors mieux rester chez soi, n'aller nulle part, se blottir bien au chaud en espérant que le monde nous oublie."

Jon Kalman STEFANSSON in Lumière d'été, puis vient la nuit p.109 (Ed. Grasset - 2020)

Les dimanches en photo (171)

Les dimanches poétiques (290)

"- Oh, tu sais, Maria, j'ai appris à vivre avec ce chagrin-là. Je crois qu'il y a des bras irremplaçables. J'ai essayé d'en trouver d'autres dans lesquels me nicher. Ca n'étreint pas pareil. Ca ne renferme pas autant d'amour. Ce sont des dupes. Des fakes. Il y a des manques impossibles à combler. Et des plaies qui, même après avoir cicatrisé, font aussi mal que le jour de la chute dès lors que notre regard se pose sur elles et en ravive le souvenir."

GIULIANO Serena in Mamma Maria p. 171 (Ed. Cherche Midi - 2020)

Janvier en quelques mots #64

Au boulot le 1er // Je lorgnais depuis un moment sur ces baskets Bobbies // La galette des rois ou le régime, il faut choisir // Petit foulard aux tons bleus avec noeud de cravate // Mauvaises nouvelles // La vie c'est quand même une sacrée couillonnade // Plus on est bon, plus on nous prend pour des cons // Pari sur l'avenir // De vraies températures hivernales après des semaines de pluie // Peut-être que ce livre de David Meulemans me redonnera l'envie d'écrire // Lâcher prise // Aimer ses personnages, leur construire un vécu, une famille... // Vouloir aider sans s'imposer. Trouver le juste milieu // Objectifs soldes respectés (ou presque) // Jusqu'au bout // Le couple, objet sociologique insaisissable. Quand on croit le comprendre il se tord et nous échappe // Spectatrice du monde qui m'entoure // Faim de justice (et de justesse) insatiable // Et bim! Sept jours d'isolement // Cinq livres au compteur en janvier. Faut pas désespérer...

Les dimanches en photo (170)

Les dimanches poétiques (289)

"- Tu te trompes ! La perte d'un être aimé est comme une maladie. Peut-être plus cruelle, car infiniment solitaire. Avec ses pics de souffrance, ses retours en arrière, ses piétinements et l'espoir d'en "guérir" un jour... C'est dans le corps que le manque de l'absent s'inscrit autant que dans l'âme. Le deuil incarné, physique. C'est la chair vivante de celle ou de celui qui reste qu'il torture à l'infini. Ne plus entendre, voir, sentir, toucher le cher disparu est d'abord une épreuve des sens !"

Noëlle CHÂTELET in Laisse courir ta main p. 73 (Ed. du Seuil - 2021)