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20/09/2015

Les dimanches poétiques (164)

  • Alors mon coeur
  • Tu m'dis plus bonjour
  • Toi le vainqueur
  • Toi le muscle de l'amour
  • Dis, pourquoi tu restes dans ton coin
  • Dis, pourquoi t'es fermé comme un poing
  • A triple tour
  • Pourquoi, dis, tu fais le sourd?

 

  • Alors mon coeur
  • Tu tires le linceul
  • Dans la torpeur
  • Glacé tu me laisses seul
  • Dis, t'ai-je fait tellement de mal
  • Dis, que fatigué tu aies fait la malle
  • Sans retour
  • Crevé comme un vieux tambour

 

  • Tu t'souviens plus
  • Des merveilleux matins
  • Tu t'sens fourbu
  • Vieux drummer pulsant l'tempo du sang humain
  • Joue encore un nouveau chorus
  • Ressors-moi ton archet
  • Mon beau stradivarius
  • Frappe ton sabot
  • Mon cœur, ô!

 

  • Fais-moi l'amour
  • Je n'suis bon qu'à ça
  • Cogne comme un sourd
  • Pour me réveiller la joie
  • Dis, à quoi tu sers dans cette cage
  • Dis, sois fou d'amour, sois fou de rage
  • Mais parle-moi
  • Tout nu
  • A cœur perdu

 

Claude NOUGARO A cœur perdu

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13/09/2015

Les dimanches poétiques (163)

J'ai ta main dans ma main

Je joue avec tes doigts,

J'ai mes yeux dans tes yeux

Et partout l'on ne voit,

Que la nuit, belle nuit, que le ciel merveilleux,

Qui fleurit, tour à tour, tendre et mystérieux.

Viens plus près, mon amour,

Ton cœur contre mon cœur,

Et dis-moi qu'il n'est pas de plus charmant bonheur,

Que ces yeux dans le ciel, que ce ciel dans tes yeux,

Que ta main qui joue avec ma main.

Charles TRENET J'ai ta main

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12:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook |

16/08/2015

Les dimanches poétiques (162)

"C'est impossible, dit la Fierté,

C'est risqué, dit l'Expérience,

C'est sans issue, dit la Raison,

Essayons, murmure le Cœur."

William Arthur Ward

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19/07/2015

Les dimanches poétiques (161)

"- Oui, monsieur, bien sûr. 

- Alors, vous vous trompez, vous ne me connaissez pas du tout, et vous ne savez pas de quel amour je suis capable. Chaque atome de votre chair m'est aussi précieux que ma propre chair; dans la souffrance, dans la maladie, j'y attacherais autant de prix. Votre intelligence est un trésor pour moi; si elle était ruinée, elle resterait toujours mon trésor. Si vous étiez folle, je vous emprisonnerais dans mes bras, non dans une camisole de force; votre étreinte, même furieuse, aurait un charme pour moi. Si vous vous jetiez sur moi aussi férocement que cette femme l'a fait ce matin, je vous presserais sur mon cœur avec autant d'amour que de force pour vous contenir. Je ne m'éloignerais pas de vous avec dégoût, comme je l'ai fait devant elle; dans vos moments d'apaisement, vous n'auriez pas d'autre garde, pas d'autre nurse que moi; je me pencherais sur vous avec une inlassable tendresse, même si vous ne me donniez pas un sourire en retour; je ne me fatiguerais jamais de plonger mon regard dans vos yeux, même s'ils n'avaient plus une lueur de conscience pour me reconnaître."

Charlotte BRONTË Jane Eyre

12/07/2015

Les dimanches poétiques (160)

"L'amour débarque à l'improviste, comme par effraction. Un instant, et plus rien n'existe. Soudain, tout est hors temps, hors norme. Soudain, la vie ne fait plus peur."

Guillaume MUSSO Je reviens te chercher 

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28/06/2015

Les dimanches poétiques (159)

"Il n'y a pas de hasards, il n'y a que des rendez-vous."

Paul ELUARD

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07/06/2015

Les dimanches poétiques (158)

"Je ne crois pas avoir répondu immédiatement, car il me fallut une minute ou deux pour digérer pleinement les paroles de Miss Kenton. De plus, comme vous pouvez vous en douter, leur portée était de nature à susciter en moi une certaine douleur. En vérité - pourquoi ne pas le reconnaître? -, à cet instant précis, j'ai eu le cœur brisé."

Kazuo ISHIGURO Les vestiges du jour

(Comment ai-je  pu passer à côté de ce passage? J'étais persuadée que rien ne paraissait des sentiments de Mr Stevens à l'égard de Miss Kenton...)

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