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06/04/2025

Les dimanches poétiques (361)

"Leur destin les attend. Chaque pas qu'ils feront les entraînera à sa rencontre. Cependant, malgré cette nécessité implacable, quelque chose demeure en leur pouvoir: la façon dont ils accueilleront leur sort. Seront-ils des capitaines de navire courageux, tenant bon le gouvernail, malgré la tempête? Sauront-ils opposer à l'adversité une supériorité venue de leur savoir? La maladie sera-t-elle, pour eux, une entrave pour leur corps mais non pour leur volonté?"

Marianne CHAILLAN in Ecrire sa vie (Ed. de l'Observatoire - 2024 - p. 40)

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08/10/2023

Les dimanches poétiques (321)

Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point.

Blaise PASCAL

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30/09/2021

Septembre en quelques mots #60

A Stanislas le Bienfaisant, la Lorraine reconnaissante // Essayer de ne pas penser à la reprise // Et elle fut bien éprouvante // Peut-être est-ce moi qui l'attendait depuis tout ce temps? // Mon passé qui me revient en pleine figure // La vie sait nous donner de bonnes gifles. (De sacrées bonnes baffes!) // J'ai pleuré. Pleuré toutes les larmes de mon corps // Hélas, le temps ne se rattrape guère... // Comprendre que je n'ai plus le temps pour l'orgueil et la fierté // Charge émotionnelle épuisante // Le fil rouge invisible du destin. Intangible! // Et plein de détails qui me reviennent à l'esprit, comme si toutes ces années n'étaient pas passées // Le coeur à vif // M'inquiéter // M'occuper l'esprit pour ne pas ruminer  // Réserver ce billet de train pour Paris parce qu'il faut prendre la vie à bras le corps !

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31/10/2020

Octobre en quelques mots #49

Un vent piquant // Grosse fatigue // Et de vilaines douleurs musculaires et articulaires // Une belle journée d'automne. Froide, mais belle // Restriction des libertés et moral en berne // Et les revalorisations de salaire pour les soignants? // Décisions incompréhensibles... // Mon horoscope me dit que la période est propice aux voyages et aux études. (En période de confinement ça doit sûrement être un voyage intérieur et l'étude de mon moi profond, non?) // Etre en standby // Ne pas faire de projets // Simplement réfléchir sur le sens que je veux donner à ma vie // "L'art de l'essentiel" ou comment jeter l'inutile et le superflu pour faire de l'espace en soi // Et croyez moi y en à jeter de l'inutile et du superflu! // Fatiguée au point de m'endormir sur une chaise // Beaucoup de mal à récupérer 

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11/11/2018

Les dimanches poétiques (235)

"Celui qui ne dispose pas des deux-tiers de sa journée pour lui-même est un esclave, qu'il soit d'ailleurs ce qu'il veut: politique, marchand, fonctionnaire, érudit."

Friedrich NIETZSCHE

06/07/2017

En présence de Schopenhauer - M. HOUELLEBECQ

michel houellebecq,en présence de schopenhauer,livres,essais,littérature,philosophie,actu,actualitéUn homme plein d'esprit, jusque dans la solitude la plus profonde, trouvera dans ses propres pensées et ses fantaisies une distraction parfaite, tandis que le changement continuel apporté par la société, les spectacles, les promenades, les fêtes sera incapable de repousser l'ennui qui torture l'imbécile. Un caractère bon, modéré, paisible peut être satisfait dans l'indigence, pendant que toutes les richesses ne sauraient satisfaire un caractère avide, envieux et méchant.

Je n'avais rien lu de Schopenhauer jusqu'à aujourd'hui. Enfin, il se peut que j'aie lu des textes de cet auteur mais je ne m'en rappelle pas. Mes cours de philo sont très loin et pour tout dire cette matière ne m'a jamais vraiment passionnée. L'œuvre de ce brave Arthur est donc tombée dans les oubliettes de ma mémoire. Ceci étant éclairci, ce n'est pas parce que cette matière ne m'a jamais passionnée qu'elle ne m'intéresse pas. Et je me suis dit que l'analyse faite par Houellebecq de certains passages du Monde comme volonté et comme représentation et des Aphorismes sur la sagesse dans la vie était une façon de renouer avec cette discipline.

Ce ne fut pas une lecture facile. Les phrases des extraits choisis sont longues, à tiroirs. On perd vite le fil si l'on n'y prend pas garde. Le sujet n'est pas simple non plus, me direz-vous. Personnellement, j'ai aimé passablement les quatre premiers chapitres (notamment les trois premiers) où il est question du Monde comme volonté et comme représentation. Les chapitres 5 et 6, où Houellebecq commente les Aphorismes sur la sagesse dans la vie, m'ont davantage intéressée. Il y est question de la conduite de la vie à travers ce que nous sommes - des êtres pétris de désir - et ce que l'on a - à savoir une indépendance financière et des forces intellectuelles supérieures, lesquelles, combinées devraient permettre à celui à qui elles échoient de mener à bien des œuvres pour le bien de l'humanité. Et que celui qui ne s'en donnerait pas la peine - celui pourvu de la fortune et de telles capacités - serait, selon Schopenhauer, un "fainéant méprisable".

Une vraie philosophie de vie, en quelque sorte, en mettant l'accent sur le fait que les capacités intellectuelles, selon lui, ne sont pas réparties également parmi les individus; que celui qui a une individualité riche et qui a un esprit supérieur est sans aucun doute plus heureux que celui qui n'a pas un tel don. Plus il possède en lui-même, moins il peut trouver dans les autres hommes et leurs activités une grande satisfaction.

Je ne sais pas si je vous ai donné envie de lire Schopenhauer mais entrouvrir la porte qui me séparait de la philosophie (porte trop longtemps fermée) m'a permis de me questionner un peu plus sur le sens de la vie et des enjeux de celle-ci.

En présence de Schopenhauer - Michel HOUELLEBECQ - Editions de L'Herne - 2017

24/01/2016

Joyeusement

La joie vient de l'acceptation. Et le meilleur moyen d'éprouver de la joie, c'est de lâcher l'ego. C'est en substance ce que dit Frédéric Lenoir, philosophe, sociologue et spécialiste des religions. 

Il était au Centre Abbé Pierre d'Esteville il y a quelques jours pour une conférence et tous les auditeurs venus l'écouter sont certainement repartis plus joyeux qu'à leur arrivée.

La joie ne se décrète pas. Elle nous prend par surprise. Mais elle implique de lâcher l'ego. Quoi qu'on dise, quoi qu'on fasse, nous avons tous un ego. Certains en ont un très développé, d'autres ont un ego sous-développé.

Il faut surtout s'ouvrir au monde, aux autres, à la bonté, à la beauté et accueillir la joie quand elle se présente. Elle nous aide bien souvent à traverser des moments difficiles, à accepter des deuils, des ruptures, et des revers professionnels et économiques. Ceci étant dit, cette acceptation n'est pas une résignation. Elle ne s'apparente pas au fatalisme.

Frédéric Lenoir fait une autre distinction très intéressante entre la joie passive, qui serait une joie basée sur une idée erronée (dire qu'un homme est parfait alors qu'on ne le connaît pas bien), et la joie active, qui serait basée sur une idée adéquate (une idée qui correspondrait à la réalité effective).

Je suis repartie de cette conférence apaisée et prête à accueillir chaque jour un peu plus de joie. Je suis aussi repartie avec son dernier livre intitulé La puissance de la joie. Heureux les joyeux!

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