La dernière conquête du major Pettigrew - H. SIMONSON

Quand le major Pettigrew, homme à la retraite dont la femme est décédée il y a quelques années et dont le frère vient de mourir subitement, s'amourrache de la Pakistanaise tenant l'épicerie d'Edgecombe St Mary, ça fait parler les gens. Dans la bonne société de ce petit village anglais, on est un peu outré. Les préjugés sur les gens de couleur n'ont pas disparu. Alors quand le major décide d'aller au bal de son club accompagné de Mme Ali ça fait vraiment jaser. Non seulement ses amis, mais aussi son fils Roger, ayant un super job à Londres et vivant avec une belle américaine tout aussi douée que lui en affaires. Le dit Roger pense que dans la vie tout se négocie, y compris les sentiments. Mais il va apprendre à ses dépens (après avoir bien ennuyé son paternel) que l'amour a ses raisons que la raison ne connaît pas...

Outre les préjugés, il faut aussi s'accommoder des différences culturelles et c'est loin d'être simple. Dans les familles Pakistanaises, les femmes décident rarement elles-même de leur destin. Sans parler de la religion qui vient compliquer les choses. Nos deux sexagénaires arriveront-ils à s'aimer? Le poids de leurs vécus respectifs et le regard des autres ne pèseront-ils pas plus lourds que leur attachement?

J'avais lu de très bonnes critiques sur ce livre. Ce n'est pas le coup de coeur que j'espérais mais ce fut une lecture très sympathique. Helen Simonson a beaucoup d'humour, elle rend très bien les réflexions des personnages et donne une image très détaillée des situations. J'ai en revanche trouvé qu'il y avait beaucoup trop de personnages. Je n'en ai pas retenu la moitié. J'ai aussi trouvé qu'il y avait quelques longueurs au milieu du livre. Ceci étant dit, j'ai quand même passé un bon moment avec le major et Mme Ali.

La dernière conquête du major Pettigrew - Helen SIMONSON - 2013

Les dimanches en photo (46)

L'été ou la vie au ralenti

L'année scolaire est terminée, on range les manuels, on efface les tableaux et les barrières des écoles sont fermées. Les cris des enfants ont disparu. Ils sont partis vers d'autres horizons, partis peupler d'autres lieux. 

Certains quartiers sont complètement désertés, vidés de leurs habitants qui ont pris la direction du sud pour la plupart, de l'étranger pour quelques uns. Et puis il y a ceux qui ne partiront que deux ou trois jours parce qu'ils rechignent à faire la sardine sur une plage pendant juillet et août, ou qui simplement n'ont pas la possibilité et les moyens de partir davantage.

Mais pour tous l'été est synonyme de lenteur. Il sonne le temps du repos, de la pause,  de la vie au ralenti. Les magasins ferment les uns après les autres, les mairies ont moins de permanences que d'ordinaire. Les gens prennent le temps. Ils sont plus souriants. L'été, qu'on attendait impatiemment, s'installe. Le soleil montre le bout de son nez et les températures réveillent le thermomètre qui commençait à s'engourdir. On avait envie d'un peu de chaleur. Ca y est, la voilà.

Le soir se répandront des odeurs de barbecue, les enfants veilleront tard. On fera des bouquets avec des fleurs des champs et on rira pour un rien. Des parfums nous rappelleront de bons souvenirs qui nous mettront le coeur en fête.

Requins l'expo-sensation

Le Musée océanographique de Monaco propose à ses visiteurs une exposition sensorielle à la rencontre des requins.

Dans l'imaginaire collectif l'animal a mauvaise réputation et il est source de peur chez les petits mais aussi chez beaucoup d'adultes. L'objectif du Musée est de combattre les idées reçues. Les requins sont bien moins meurtriers que les méduses, les moustiques ou encore les accidents de la route. Ils tuent moins de dix personnes par an.

A travers cette exposition, le Musée cherche à faire appel aux émotions et à sensibiliser le public à sa protection. Les requins sont menacés. Plus de cent millions sont tués chaque année par l'homme. Non seulement vous pourrez apprendre à mieux les connaître mais aussi les toucher. Le Musée a eu l'idée d'un "bassin caresse". Je ne doute pas que vous glisserez votre main dans l'eau pour approcher les squales...

Musée océanographique de Monaco - Avenue Saint-Martin, MC - 98000 MONACO - Ouvert de 10h à 18h d'octobre à mars, de 10h à 19h en avril, mai, juin et septembre, et de 10h à 20h30 en juillet et en août - Plein tarif: 14 euros. De 13 à 18 ans et étudiants: 10 euros. De 4 à 12 ans et personnes à mobilité réduite: 7 euros.

Les dimanches en photo (45)

Les dimanches en photo (44)

Exposition "L'eau et les rêves"

L'abbaye de Jumièges (76) propose l'exposition "L'eau et les rêves" jusqu'au 31 octobre 2013. Vingt-trois grands photographes et artistes contemporains exposent de magnifiques clichés et présentent quelques vidéos sur le thème de l'eau, signature de l'impressionnisme.

Vous y découvrirez notamment deux superbes photos de Nicola Lo Calzo prises sur le Niger, et les clichés pris sous l'eau (sans trucage) de Philippe Ramette. Un monde entre le réel et les rêves nous est proposé. Un travail qui interpelle.

Egalement jusqu'au 31 octobre, l'esposition "Jumièges - A ciel ouvert". Carte blanche a été donnée à six artistes contemporains et environnementaux, qui ont tous installé de grandes oeuvres dans le parc de l'abbaye. Des oeuvres monumentales qui donnent à réfléchir et incitent à regarder le paysage différemment.

Abbaye de Jumièges - 24 rue Guillaume le Conquérant, 76480 Jumièges - Visite des deux expositions possible tous les jours de 10h à 18h jusqu'au 15 septembre; de 10h à 13h et de 14h30 à 17h du 16 septembre au 31 octobre.