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04/02/2018

Les dimanches en photo (99)

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31/01/2018

Janvier en quelques mots #16

Riccardo Muti à la baguette; musique viennoise au Musikverein // De la pluie et encore de la pluie. (Et au mois d'avril on aura de la neige... ) // Aller au ciné pour la Promesse de l'aube // "That's the question that beats in my brain like a hammer"... aurait dit Sherlock Holmes  // Tous les samedis ne se ressemblent pas // Me découvrir un réel intérêt pour les courses de biathlon retransmises sur l'Equipe 21 // Vidal, mon beau Vidal, dis-moi que j'ai raison... Je n'ai pas rêvé. Le Laroxyl existe bien en injectable. Il me semblait bien que j'avais vu ça pour un sevrage morphinique... (Mon petit guide de pharmaco ne mentionne le Laroxyl qu'en comprimés et en gouttes!) // La bise qui me rougit les joues au marché de Dieppe // Sunset sur le lac. Belle journée d'hiver // "Catharsis" qui était finalement nécessaire mais le problème n'est pas pour autant résolu... // Le Vœu des Deux-Sèvres, fromage de chèvre à la sarriette doux et parfumé // Partir?... Changer de région?... // Admirative de cette amie d'enfance qui s'est battue pour avoir l'homme qu'elle voulait // Accompagner Queen Mum chez le magicien B. // Faire les soldes et trouver les pièces qui manquaient à mon dressing... // Rhume d'hiver // Se décider à goûter le Rasteau // "Je l'ai regardé sourire, Il m'a parlé de la vie, Maintenant je veux m'endormir, Une nuit sur son épaule..."

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28/01/2018

Un Astronaute en Bohême - J. KALFAR

livres,littérature,un astronaute en bohême,jaroslav kalfar,actu,actualitéÊtre en vie, n'était-ce pas être un fantôme, étant donné le caractère involontaire de l'origine de l'homme dans l'utérus? Personne ne peut garantir une vie heureuse, une vie sûre, une vie sans offenses, physique ou spirituelle. Pourtant, nous émergeons des canaux de naissance à une vitesse faramineuse, désireux de vivre, de flotter vers Mars à la merci d'une technologie spartiate ou de vivre des vies plus simples sur Terre, à la merci du hasard.

Un Astronaute en Bohême est ma deuxième lecture pour le Prix des lecteurs de l'Armitière. Ce fut une lecture assez déconcertante et quelques jours après avoir refermé le livre je n'arrive pas à dire si j'ai aimé ou non l'histoire. Il y a des choses intéressantes dans ce roman, notamment des réflexions existentielles. Mais le style m'a bien souvent laissée perplexe ainsi que cette façon de passer du coq à l'âne dans un même chapitre.

Jakub Prochazka, professeur assistant en astrophysique à l'université Karlova, se voit confier une mission dans l'espace par le gouvernement tchèque. L'objectif est d'aller récupérer des échantillons de poussière de Chopra, un nuage situé au-delà de l'orbite des planètes. Mais la conquête spatiale tchèque n'en est qu'à ses débuts et Jakub est le premier astronaute (et le seul) à être envoyé dans l'espace. Avec quels moyens techniques part-il? Les ingénieurs ont-ils pensé à tout? Jakub laisse derrière lui Lenka, sa femme. Est-elle prête à vivre la séparation? Lui a-t-il d'ailleurs demandé son avis lorsqu'il a accepté la mission? Et malgré les mois de préparation, Jakub est-il prêt à partir?

Si le décollage de l'engin de la colline de Petrin est un réel succès, la mission s'annonce quant à elle plus compliquée, notamment à partir du moment où Lenka refuse de s'entretenir avec Jakub par caméras interposées. Notre astronaute devient à moitié fou. Il a des hallucinations. Il voit un drôle d'animal s'approcher de la capsule. Réel? Pas réel? Pour lui la bête est bien vivante et il va finir par sympathiser avec elle, et s'adresser à elle tout au long du voyage. Et il va beaucoup lui parler, notamment de son passé. De son enfance, de ses parents et en particulier de son père qui était à la botte du Parti communiste, de ses grands-parents qui vivaient à Streda avant d'être chassés de leur ferme...

Autant vous dire que c'est une histoire un peu folle que Jaroslav Kalfar nous raconte-là. Une histoire à  travers laquelle il pointe l'absurdité des comportements humains. Il dénonce aussi bien le Communisme que le monde consumériste et libéral qui s'abat sur l'Europe centrale après la chute du mur de Berlin. Il nous parle aussi de l'attachement amoureux, de la relation de couple. C'est un livre qui a de bonnes idées, mais j'avoue que j'ai eu beaucoup de mal avec le style.

A vous de vous faire votre idée. Et je suis curieuse de savoir ce que vous en avez pensé.

Un Astronaute en Bohême - Jaroslav KALFAR - Ed. Calmann-Lévy - 2017

Les dimanches poétiques (217)

"Ainsi, nous ne voyons jamais le véritable état de notre position avant qu'il n'ait été rendu évident par des fortunes contraires, et nous n'apprécions nos jouissances qu'après que nous les avons perdues."

Jaroslav KALFAR Un Astronaute en Bohême

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27/01/2018

Soleil brûlant

Après s'être rafraîchis les pieds à Prima Cala, Francesco et Marcella prirent la direction du centre historique de Molfetta. Ils visitèrent le Duomo di San Corrado et flânèrent un moment dans les jardins jouxtant la cathédrale. Il n'y avait pas grand monde à cette heure de la journée. Le soleil était brûlant. Les bateaux amarrés dans le port semblaient eux aussi souffrir de la chaleur. C'était insupportable. Francesco entraîna Marcella au Musée de la mer situé dans la via San Domenico. L'endroit était pour ainsi dire désert. Ils profitèrent de la quiétude du lieu et de la fraîcheur pendant près de deux heures puis décidèrent de chercher un endroit pour passer la nuit.

Ils ne voulaient pas d'un hôtel. Ils se mirent donc en quête d'une chambre d'hôtes. Les cinq premières familles qu'ils sollicitèrent avaient déjà loué toutes leurs chambres. La sixième avait encore une chambre libre mais avec un lit double. Francesco interrogea Marcella du regard pour savoir ce qu'elle en pensait. Elle était exténuée et n'avait pas envie d'aller plus loin pour trouver une hypothétique chambre avec des lits jumeaux. Ils devaient encore aller acheter un nécessaire de toilette et quelques vêtements et cette perspective ne l'enchantait guère. Elle avait juste envie de se laisser tomber sur le lit et de s'abandonner aux bras de Morphée.

Textes précédents:

Il n'en croyait pas ses yeux

Persistance rétinienne

Entre Bari et Barletta

Ce texte a été rédigé dans le cadre de l'atelier d'écriture Une photo, quelques mots n°292 initié par Leiloona. Il n'est pas libre de droits. La photo, de Caroline Morant, n'est pas libre de droits non plus.

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21/01/2018

Entre Bari et Barletta

Berghetti avait conduit une bonne partie de la nuit. Il avait fait un premier arrêt pour remplir le réservoir puis, il s'était arrêté vers 2h du matin pour se reposer. Marcella, exténuée, ne s'était pas réveillée. Elle s'était endormie peu de temps après leur départ de Rome. C'est lui qui l'avait installée sur le fauteuil passager. Elle tenait à peine debout quand il l'avait récupérée en échange du CODE. Pietro l'avait bien aidé. Il n'aurait jamais pu déchiffrer seul le texte que le camerlingue lui avait donné. C'était le Saint Père lui-même qui avait ordonné qu'on lui remît le document. Sa Sainteté savait que plusieurs vies étaient en jeu, dont celle de Berghetti. Mais Francesco n'avait pensé qu'à Marcella. Il ne pouvait pas la laisser tomber. Elle qui l'avait secouru dans la via di Santa Dorotea lorsqu'il s'était fait attaquer à l'université. Sans son aide il n'aurait probablement jamais réussi à atteindre le cabinet médical de son frère.

Il avait dormi trois heures et était reparti, mettant le cap sur Molfetta, petite localité située sur la mer Adriatique, entre Bari et Barletta. Il avait appelé Tiberio pour lui indiquer que Marcella était sauve mais qu'il était nécessaire de l'éloigner de Rome. Elle n'y était plus en sécurité et il ne voulait pas courir le risque qu'elle se fasse kidnapper une seconde fois. Francesco savait que les types qui l'avaient enlevée n'hésiteraient pas à s'en servir à nouveau comme monnaie d'échange. Ils lui avaient aussi demandé de stopper ses recherches sur ces fous qui voulaient prouver l'existence de Dieu par des formules mathématiques, et que s'il continuait, ils se chargeraient de lui faire passer l'envie. Il devait aussi cesser ses conférences sur le sujet et ne rien en dire à ses étudiants. Francesco n'arrivait pas à s'y résoudre. Il ne voulait pas céder. Et il y aurait toujours bien un étudiant pour l'interroger sur cette question. Devrait-il alors occulter la vérité?

Francesco gara la voiture non loin du bain public de Prima Cala en fin de matinée. Le soleil jetait des perles irisées à la surface de l'onde. En ville les habitants cherchaient déjà l'ombre des murs, assis paresseusement sur des bancs. Francesco baissa sa vitre pour laisser entrer un léger vent. Marcella sentit le doux souffle lui caresser les joues. Elle resta ainsi un moment, à goûter l'air qui se répandait dans l'habitacle.

Textes précédents:

Il n'en croyait pas ses yeux

Persistance rétinienne

Ce texte a été rédigé dans le cadre de l'atelier d'écriture Une photo, quelques mots n°291 initié par Leiloona. Il n'est pas libre de droits, la photo non plus.

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Les dimanches en photo (98)

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