31/03/2020
Mars en quelques mots #42
Jazz therapy. Encore et encore // Essayer de ne pas déprimer malgré les mauvaises nouvelles rapportées par les médias // Vie sociale au ralenti // Rêver d'une vieille connaissance (décédée il y a bientôt 7 ans) et me retrouver assise à côté d'elle sur un banc en pierre face à une mer calme... // Me dire que ma PAL me sera d'un grand secours les jours off! // Sinon j'ai mon piano... // Un an de plus // J'ai bien fait de fêter mon anniversaire avec un peu d'avance vu les circonstances // Lire, faire du ménage, cuisiner... On essaie de remplir au mieux les journées off // Bonbons et gâteaux... C'est bon pour le moral // Qui dit vrai ? // Pratiquer une sorte de politique de l'autruche // L'amalgame d'une dent qui saute à cause d'un raisin sec (Et c'est pas demain que je vais pouvoir aller chez le dentiste...) // Lessivée, rincée, essorée // Fini la panne de lecture (le bon côté des choses) // Ne pas se projeter. Ne plus faire de projets // Être en suspens // Mais de nouveau l'envie d'écrire. Pour tenir un journal du confinement, mais pas seulement...
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29/03/2020
Les dimanches en photo (138)
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28/03/2020
Dans l'esprit et dans le coeur
Sarah glissa la cassette dans l'auto-radio. La bande grésillait un peu. Puis, après quelques secondes, la voix des Bee Gees emplit l'habitacle de la voiture: I know your eyes in the morning sun, I feel you touch me in the pouring rain...
La-dite cassette était arrivée dans une grande enveloppe avec un dossier épais d'une dizaine de pages. L'ensemble avait été posté au Japon trois semaines plus tôt. Quand Sarah avait vu la provenance du courrier son coeur s'était emballé. C'était Alexandre. Oui, c'était bien lui. Après huit mois de silence il lui donnait des nouvelles. Il était maintenant installé à Nagoya. Il visitait la ville et les environs. L'Europe lui manquait, l'Italie lui manquait, son passé lui manquait mais il n'envisageait pas de rentrer. C'était encore trop tôt.
Dans la lettre qui accompagnait la cassette et le récit, il avait expliqué les raisons de son départ. Il disait aussi pourquoi il lui avait envoyé cette cassette. Celle-ci, vestige de son passé à Combloux, l'avait accompagnée sa vie durant. Il n'y avait dessus que des titres des années 70 et 80, ses titres préférés de l'époque. Ces chansons étaient un lien avec les siens, du temps où il vivait encore avec eux. A chaque fois qu'il les écoutait il pensait aux moments qu'ils avaient passé ensemble. Cette cassette était une façon de ne pas les oublier. Il espérait à présent que grâce à cette cassette Sarah ne l'oublierait pas.
Comme le disait si justement Kundera "Il faut arroser les souvenirs comme des fleurs en pot". Cette cassette serait l'eau qui raviverait l'image d'Alexandre dans l'esprit de Sarah. Dans l'esprit et dans le coeur. Il lui avait aussi demandé d'être patiente.
Texte précédent:
Mettre de la distance avec le passé
Ce texte a été rédigé dans le cadre de l'atelier L'écriture aux temps du corona jour 7. Il n'est pas libre de droits. La photo, de Tobias Tullius, n'est pas libre de droits non plus. La phrase imposée à insérer au texte est tirée d'une oeuvre de Milan Kundera: "Il faut arroser les souvenirs comme des fleurs en pot".
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22/03/2020
Les dimanches poétiques (254)
"Rien n'est plus magique que l'écriture, elle va chercher des débris de vie dans des replis secrets de nous-mêmes qui n'existaient pas cinq minutes plus tôt. On croit avoir tout oublié, on allume une lampe, on se penche sur un cahier et la vie entière traverse votre ventre, coule de votre bras, de votre poignet dans ce petit rond de lumière, un soir d'automne, dans n'importe quel coin perdu de l'univers."
René FREGNI in Dernier arrêt avant l'automne (Ed. Gallimard - 2019)
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15/03/2020
Les dimanches en photo (137)
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29/02/2020
Février en quelques mots #41
Je te tiens, tu me tiens par la barbichette... // J'ai horreur des menteurs // Et je n'aime pas trop qu'on me prenne pour une imbécile // Porridge au lait d'amandes // Rêver la même nuit de Loïck Peyron et de Jean-Pierre Foucault. Mais, ceci étant dit, pas dans le même rêve... // Parfois l'impression d'être toujours celle qui "secoue le coco" // Semaines de grand vent // Suis-je la seule à rêver d'une maison un peu à l'écart du monde? // A la lisière... // Je déteste les années bissextiles. Un jour en plus qui déséquilibre tout // Il n'y a que la compagnie des livres qui me fait vraiment du bien, qui m'apaise // Faire des projets et les voir se déliter au fil des mois parce que le monde va mal // Et le moral qui descend en flèche // Pas assez d'épaules sur lesquelles m'appuyer; pas d'épaules assez solides pour me protéger du monde qui vient // Temps déprimant // Jazz therapy // Un rayon de soleil et un coin de ciel bleu entre deux giboulées...
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23/02/2020
Châtiment divin
Marcella s'était amusée plein de fois à imaginer ce qu'ils feraient quand ils seraient vieux. Elle s'était aussi demandé à quoi ils ressembleraient avec Tiberio. Auraient-ils beaucoup de cheveux blancs? Pourraient-ils voyager malgré les douleurs d'arthrose? Ils rêvaient tous les deux de faire une croisière sur le Danube...
Mais aujourd'hui elle se disait qu'ils n'auraient peut-être pas le temps de vieillir. Les autorités leur avaient ordonné, à eux et à toute la population, de rester confinés chez eux pour éviter d'être infectés. Ils étaient enfermés depuis maintenant quinze jours. La maladie se propageait de façon exponentielle. Les médias rapportaient des dizaines de morts chaque jour, du nord au sud de l'Italie. L'Etat était dépassé. Quant à l'Eglise, elle voyait là un châtiment divin. L'Homme devait expier ses fautes. Pour Marcella, c'était surtout la faute aux Chinois, et elle leur en voulait de mettre ainsi son avenir en péril et, plus largement, l'avenir de toute l'Humanité.
Texte rédigé pour l'atelier d'écriture n°361 de BricàBook. Il n'est pas libre de droit. La photo, de Sean Thoman, n'est pas libre de droit non plus.
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