19/11/2017
Les dimanches poétiques (212)
"Ses articulations étaient en bon état, sa musculature aussi, à l'exception peut-être d'un léger relâchement. Son cœur, par contre, était tapissé de graisse et battait lourdement, ce n'était plus qu'une charge, un boulet, pas une source de vie. On pouvait à tout instant craindre qu'il ne s'arrête, paralysant le corps de son propriétaire, le privant de son fluide essentiel et le précipitant dans la mort. Ce serait la triste revanche d'un organe interne épuisé sur un homme qui lui vouait pourtant, depuis sa conception, une confiance absolue. S'il marquait une pause, ne serait-ce que l'espace d'une centaine de pulsations, pour reprendre son souffle, tout serait fini. Ses précédents milliards de battements ne signifieraient plus rien."
Arto PAASILINNA Petits suicides entre amis
09:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, littérature, les dimanches poétiques, actu, actualité | Facebook |
12/11/2017
Les dimanches en photo (93)
08:00 Publié dans Photographies | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographies, photos, voyages, actu, actualité, cracovie | Facebook |
05/11/2017
Les dimanches poétiques (211)
"Quand a débuté exactement l'histoire d'amour? Quand la complicité intellectuelle et intime s'est-elle muée en autre chose? Difficile à dire, l'un et l'autre se refusent à donner la moindre indication datée. "Personne ne saura jamais à quel moment notre histoire s'est transformée en histoire d'amour, ça nous appartient, c'est notre secret", assure Brigitte."
Anne FULDA Emmanuel Macron un jeune homme si parfait
08:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, littérature, livres, lecture, actu, actualité, anne fulda, emmanuel macron, éditionz plon | Facebook |
03/11/2017
Belle de la tête aux pieds #20
Je pense l'avoir déjà dit mais je le clame à nouveau, je suis une grande fan de parfums. J'en ai plusieurs bouteilles. Il y a ceux que je porte régulièrement, tel Coco de Chanel et Songe d'Iris de Rochas. Et puis il y a les autres que je porte un peu moins souvent. Parmi ceux-là Givenchy demoiselle et Coco mademoiselle de Chanel.
Ce qui les caractérise c'est qu'ils sont assez capiteux. Un pschit et vous laissez une trace indélébile aux personnes que vous croisez.
Depuis quelques temps cependant je lorgne sur un autre parfum. Il s'agit de tangerine vert du parfumeur londonien Miller Harris. J'avais obtenu un échantillon de ce parfum lors d'un séjour à Brighton et c'est un truc à vous faire tourner la tête. Peut-être que je le mettrai sur la liste pour le Père Noël...
09:30 Publié dans Mode & Beauté | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : beauté, mode, parfum, parfums, cosmétique, parfumeur, miller harris, actu, actualité | Facebook |
31/10/2017
Tom Hanks l'écrivain
On le connaissait acteur et réalisateur, voici désormais Tom Hanks l'écrivain. Celui qui s'est illustré par ses rôles dans Philadelphia, Forrest Gump et Da Vinci Code a été rattrapé par le texte, ou plutôt les mots.
Son tout premier livre, un recueil de nouvelles intitulé Questions de caractère, a paru le 26 octobre. Le magazine LiRE publie en intégralité l'une d'entre elles, Alan Bean +4, et je dois avouer que cela m'a beaucoup plu. Autant le rythme que le style. Je ne sais pas si Tom Hanks va continuer dans cette voie, lui qui paraît-il collectionne les vieilles machines à écrire, mais je suis très tentée par cet ouvrage. A suivre!
Questions de caractère - Tom HANKS - Ed. du Seuil - 2017
17:30 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livres, écrivains, tom hanks, questions de caractère, actu, actualité | Facebook |
Octobre en quelques mots #13
Grand Décalage. Les Amis des sapeurs-pompiers aux manettes // Se retrouver au-dessus des nuages. Toujours fascinant! // Une application du smartphone (que je n'ai pas installée) me conseille des chansons depuis quelques jours. Le 4 octobre c'était Toi et moi de Patrick Roche. Le 5 octobre François Valéry est apparu sur l'écran avec My dream of love... Il semblerait qu'il y ait une thématique. Mon smartphone me connaît visiblement très bien... // Polski smak! Pierogi, placki, saucisses, barszcz, sernik... // Retrouver avec bonheur des lieux familiers et en découvrir d'autres avec émerveillement // Climat continental. Failli acheter gants et bonnet! // Faire une chute et se relever par miracle! (Heureusement que je suis de bonne constitution...) // Traverser à nouveau les nuages. Magique! // Michel Drucker sur scène... Ou comment j'ai grandi avec ses émissions // Complètement claquée! // Une céphalée qui me tient toute une journée // Chercher à mieux cerner la mémoire hypermnésique // Acheter des feutres et des cahiers // Avoir envie d'écrire et manquer de temps. Et ce fichu quotidien qui me bouffe toute mon énergie...
09:00 Publié dans Blog, Loisirs, Tags | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blogs, humeurs, tags, loisirs, gourmandises, voyages, société, actu, actualité | Facebook |
29/10/2017
Une trop bruyante solitude B. HRABAL
J'écrase du vieux papier, j'enfonce le bouton vert et le plateau de ma presse avance, j'enfonce le bouton rouge, il recule; c'est le mouvement fondamental du monde, comme les pistons d'un hélicon ou comme un cercle qui retourne nécessairement au point dont il est parti.
Le lien que j'entretiens avec la littérature tchèque est très particulier. Je dis tchèque, parce que Prague se trouve aujourd'hui en République tchèque. Peut-être devrais-je parler ici de littérature tchécoslovaque puisque lorsque Bohumil Hrabal a écrit ce livre Tchéquie et Slovaquie ne faisaient qu'un même pays. Mais passons, disons que c'est de la littérature tchèque.
Quand je parle de lien "très particulier", c'est que j'ai découvert cette littérature lors d'un séjour de trois mois à Prague en 2004. (Je vous passe les détails de ce séjour, qui n'est pas le sujet de ce post.) Outre le fait d'avoir appris quelques rudiments de tchèque (langue tout de même assez proche du polonais et du russe même si l'alphabet est différent) je me suis intéressée à la littérature du pays. J'ai donc lu l'incontournable Franz Kafka, le moins connu mais non moins intéressant Ivan Klima et, bien sûr, le plus français des écrivains tchèques, Milan Kundera.
Mais quand on aime, on ne compte pas. J'ai commencé il y a de cela plusieurs années Les lettres à Olga de Vaclav Havel. Lettres écrites à son épouse lorsqu'il était emprisonné. Puis, de passage en librairie il y a quelques semaines, mes yeux se sont portés sur Une trop bruyante solitude de Bohumil Hrabal, auteur dont j'avais entendu parler mais duquel je n'avais rien lu. Et quelle bonne idée j'ai eue d'acheter ce livre. C'est un merveilleux bouquin. Vraiment un réel coup de cœur.
Sur un ton à la fois grave et poétique, Bohumil Hrabal nous conte l'histoire de Hanta, un ouvrier quasi invisible, terré dans une cave à presser livres interdits et papiers divers jetés au rebut. Son boulot n'est pas très ragoûtant, l'endroit non plus, situé quelque part entre la surface de la terre et les égouts. Mais Hanta ne comprend pas toujours pourquoi certains livres sont pilonnés. Notamment ces beaux livres sur la peinture, ces ouvrages de Goethe ou de Kant. Il en a d'ailleurs récupéré, ou peut-être devrais-je dire, il en a sauvé, et par la même occasion s'est instruit au fil des ans. Il en a rempli son appartement. Même les WC sont pleins à craquer. Cependant à faire ainsi le tri, il perd du temps. Il est toujours en retard sur la tâche à accomplir, ce qui n'est pas forcément du goût de son patron, qui le sermonne régulièrement. Hanta et sa presse ne sont pas très rentables. Bientôt font leur apparition de bien plus grosses machines, automatisées, qui pilonnent dix fois plus de papier.
Au fil des pages une autre histoire se dévoile en filigrane. Outre l'histoire de Hanta, c'est le joug communiste qui est pointé du doigt, le rejet de la culture, les élites réduites à occuper des postes d'ouvriers ou à étudier des sujets complètement ridicules. Une fable triste et émouvante qui plaira à tous les amoureux des livres, à n'en pas douter.
Une trop bruyante solitude, publié en 1976 à Prague, a été adapté au cinéma en 2011 par Vera Caïs avec Philippe Noiret dans le rôle principal.
Une trop bruyante solitude - Bohumil HRABAL - Ed. Robert Laffont - 2015
22:00 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livres, littérature, littérature tchèque, bohumil hrabal, prague, une trop bruyante solitude, actu, actualité | Facebook |