Salon du Livre de Paris #1

Cela faisait plusieurs années que je n'y avais pas mis les pieds et je ne me rappelais pas qu'il y avait autant de monde au Salon du Livre de Paris. J'y suis allée samedi car c'est le jour où il y a le plus de dédicaces et je voulais voir des écrivains que je n'avais jamais vus ainsi que des personnalités. Et bien je ne fus pas déçue. Je suis rentrée claquée mais super contente de ma journée.

Parmi les auteurs connus et reconnus, il y avait bien sûr Marc Levy, qui est passé à quelques mètres de moi pour aller s'acheter un sandwich (et oui, pour ceux qui en douteraient, les écrivains mangent...). Il est très grand et très simple, comme lorsqu'il passe sur un plateau télé. Mais je n'ai pas fait trois heures de queue pour une dédicace de son dernier livre... Je suis à peu près certaine qu'il a dû enchaîner des signatures pendant au moins quatre heures. C'était quasiment l'émeute devant le stand Robert Laffont! J'ai réussi à me faufiler pour prendre une photo mais c'était du sport et il faisait très très chaud sous les spots...

En revanche on ne peut pas dire qu'Amélie Nothomb fasse dans la simplicité. Elle est arrivée coiffée d'un chapeau noir comme elle seule en porte. Puis, sachant qu'elle aime le champagne, un sbire de chez Albin Michel s'est amené avec une flûte et une bouteille de bulles pour étancher la soif de l'auteure pendant la séance de dédicaces. Autant vous dire que je n'aurais pas attendu pour une signature, encore moins que pour Marc Levy.

Tatiana de Rosnay avait l'air d'être très avenante avec les lecteurs qui se pressaient devant le stand des éditions Héloïse d'Ormesson. J'ai juste pris un marque-page vantant son dernier ouvrage intitulé A l'encre russe.  

Jean-Michel Guenassia était arrivé un peu avant Amélie Nothomb pour dédicacer ses ouvrages.

Delphine de Vigan très concentrée sur le stand du Livre de Poche.

Christine Angot dédicaçait Une semaine de vacances chez Flammarion. 

Michel Quint dédicaçait En dépit des étoiles chez Héloïse d'Ormesson.

J'ai dit tout le bien que je pensais de Peste & choléra de Patrick Deville à une dame qui attendait pour une dédicace. Quand on a aimé un livre il ne faut pas hésiter à le dire.

Brigitte Kernel dédicaçait Andy chez Plon.

Jean Teulé était là pour Fleur de tonnerre paru chez Julliard.

Et puis j'ai vu plein d'autres auteurs que je n'ai pas pris en photo: Timothée de Fombelle, Douglas Kennedy, Michel Bussi, Jean d'Aillon, Philippe Delerm, Janine Boissard, Jacques Salomé, Erik Larson, Patrick Rambaud...

Dans l'épisode #2 du Salon du Livre je vous parlerai des personnalités et des animateurs que j'y ai vus et dans l'épisode #3 je vous présenterai les deux livres dédicacés que j'ai ramenés. A très bientôt!

Quelle lectrice suis-je...

Es-tu une acheteuse compulsive de livres?

Je l'ai sans doute été à une certaine époque mais plus maintenant.

A quelle fréquence achètes-tu des livres?

C'est variable car on m'en prête, j'en emprunte à la bibliothèque et j'en ai encore quelques uns à lire sur mes étagères.

As-tu une librairie favorite?

Oui et non. Disons que ma librairie favorite est celle où je peux accéder le plus facilement possible et qui dispose d'un large choix. Mais elle n'égalera jamais les rayonnages de Gibert Joseph à Paris...

Fais-tu tes achats livresques seule ou accompagnée?

Seule le plus souvent. J'aime avoir le temps de regarder et de compulser les ouvrages.

Librairie ou achats sur le net?

Il m'est arrivé de faire quelques commandes sur le net mais je préfère de loin les librairies. C'est plus convivial et des emplois sont en jeu!

Vers quels types de livres te tournes-tu en premier?

Vers les romans, sans hésiter. Ensuite vers les recueils de nouvelles et enfin vers les essais, genre que je lis trop peu.

Préfères-tu les livres neufs, d'occasion, ou les deux?

Les deux. Les livres neufs ne sont pas donnés et mon budget est riquiqui alors les livres d'occasion sont une excellente solution, tout comme les livres empruntés à la bibliothèque.

Qu'aimes-tu dans le shopping livresque?

Les couvertures des livres qui attirent l'oeil... et des histoires inattendues! Il y a souvent une petite histoire autour des livres que l'on achète.

Te fixes-tu une limite d'achats par mois?

Je n'achète pas des livres tous les mois et quand j'en achète je regarde les prix avant de passer à la caisse! Si j'achète plusieurs livres neufs en même temps c'est vraiment parce que je ne peux pas résister. Ce qui doit arriver en gros une fois dans l'année.

A combien de livres s'élève ta wish-list?

Elle est de 77 livres et je la distingue de la LAL (liste des livres à lire). Dans la wish-list il y a les livres que je veux lire à tout prix! La LAL me sert plus de pense-bête pour ne pas paumer le titre d'un livre dont la critique m'a semblé intéressante.

Cite trois livres que tu veux TOUT DE SUITE!

Trois seulement?

Corps et âme de Franck Conroy

Sherlock Holmes contre Jack l'Eventreur de Bob Garcia

Le livre des brèves amours éternelles d'Andreï Makine

et j'en rajoute un quatrième, La dernière conquête du Major Pettigrew d'Helen Simonson.

Précommandes-tu tes livres?

Jamais! Quelle idée!

Pourquoi un tel/pseudo, nom de blog?

La plume symbolise l'écriture et la page les livres...

Parle-nous de ton prof préféré

Ca va être difficile de choisir... Prof de français? Profs d'histoire-géo? Je garde un très bon souvenir de ma prof de français de 2nde qui m'a vraiment donné le goût de la littérature et l'envie de me mettre en quatre pour les dossiers à préparer. Et je dois dire que j'ai eu d'excellents profs d'histoire-géo, que ce soit au collège ou au lycée.

Quel est ton endroit préféré au monde?

Un chalet cerné par la neige avec un canapé douillet pour y bouquiner.

Parle-nous de ton premier concert

De mon premier concert? Je ne m'en rappelle pas très bien mais je sais que ma grand-mère m'a emmené voir Chantal Goya quand j'étais petite... Ce matin, un lapin, a tué un chasseur...

Un endroit que tu aimerais visiter?

Venise, sans aucune hésitation! Cette ville est attirante et semble mystérieuse.

Parle-nous de quelque chose qui te rend complètement folle en ce moment

Qu'on ouvre les JT de 13h et de 20h de tout un week-end sur la citoyenneté russe de Gérard Depardieu. Pour moi cette info n'a aucun intérêt. C'est du people. Une brève aurait suffi sur le sujet.

Si tu pouvais posséder instantanément quelque chose, rien qu'en claquant des doigts, ce serait quoi?

Un appartement à Londres. Ca me plairait vraiment d'y habiter... Mais les logements y sont hors de prix et c'est pas avec ce que je gagne actuellement que je pourrais m'y installer!

Qui tagues-tu?

Personne en particulier bien que j'aimerais en savoir davantage sur Marc Lefrançois, Daniel Fattore et ShopGirl. Les autres peuvent aussi y répondre!

Prix du roman France Télévisions

Le prix du roman France Télévisions a été décerné mercredi 5 décembre à Antoine Choplin pour La nuit tombée paru aux éditions La fosse aux ours.

And the winner is...

Jérôme Ferrari et son roman Le sermon sur la chute de Rome! Il a reçu le Prix Goncourt mercredi 7 novembre avec cinq voix contre quatre pour Peste & Choléra de Patrick Deville. (Je pensais d'ailleurs que c'est ce dernier qui l'obtiendrait mais les votes des jurés du Goncourt sont toujours entourés d'un grand mystère...)

Patrick Deville remporte le Prix Femina

Le Prix Femina a été décerné lundi 5 novembre à Patrick Deville pour son roman Peste & Choléra paru aux éditions du Seuil.

Le Femina étranger a été décerné à l'écrivaine américaine Julie Otsuka pour son roman Certaines n'avaient jamais vu la mer paru aux éditions Phebus.

Les dimanches poétiques (82)

"Arnold se dit qu'il pourra bientôt peut-être acheter le nouveau pull d'automne qui donnera ses couleurs à la saison. Il n'a plus envie d'un pastis à la terrasse du Rouquet. C'est bien de rentrer dans la salle, de retrouver le Paris des banquettes, de commander un thé au lait. C'est bon de pouvoir refaire ce geste: se réchauffer la paume des mains en englobant la tasse."

Philippe DELERM Quelque chose en lui de Bartleby

Les dimanches poétiques (81)

"Sans parler, ils restaient assis au bord de l'embarcadère, balançant leurs jambes au-dessus de l'eau. L'immense douceur de cet endroit pénétra Babbitt, et il murmura: "Je voudrais rester ici, toute ma vie, à tailler du bois, assis là. Ne plus jamais entendre une machine à écrire... ou Stan Graff faisant son barouf au téléphone... Ou Rone et Ted se chamaillant. Rester assis là, simplement... Ah! grand Dieu!"

Sinclair LEWIS Babbitt