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24/06/2012

Les dimanches poétiques (76)

Le Pont Mirabeau - Guillaume APOLLINAIRE

Sous le point Mirabeau coule la Seine

Et nos amours

Faut-il qu'il m'en souvienne

La joie venait toujours après la peine

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

Les mains dans les mains restons face à face

Tandis que sous

Le pont de nos bras passe

Des éternels regards l'onde si lasse

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

L'amour s'en va comme cette eau courante

L'amour s'en va

Comme la vie est lente

Et comme l'Espérance est violente

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

Passent les jours et passent les semaines

Ni temps passé

Ni les amours reviennent

Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

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27/05/2012

Les dimanches poétiques (75)

"If you've reached middle age and you see how you're never going to be the big famous artist you dreamed of becoming and paint something that will touch and inspire people, really touch and move them and change their lives. You just don't have the talent. You don't have the brains or inspiration. You don't have any of what it takes to create a masterpiece."

Chuck PALAHNIUK Diary

Boite lettres Dieppe.jpg

13/05/2012

Les dimanches poétiques (74)

Que sont mes amis devenus

Que j'avais de si près tenus

Et tant aimés

Ils ont été trop clairsemés

Je crois le vent les a ôtés

L'amour est morte

Ce sont amis que vent me porte

Et il ventait devant ma porte

Les emporta

Avec le temps qu'arbre défeuille

Quand il ne reste en branche feuille

Qui n'aille à terre

Avec pauvreté qui m'atterre

Qui de partout me fait la guerre

Au temps d'hiver

Ne convient pas que vous raconte

Comment je me suis mis à honte

En quelle manière

Que sont mes amis devenus

Que j'avais de si près tenus

Et tant aimés

Ils ont été trop clairsemés

Je crois le vent les a ôtés

L'amour est morte

Le mal ne sait pas seul venir

Tout ce qui m'était à venir

M'est advenu

Pauvre sens et pauvre mémoire

M'a Dieu donné, le roi de gloire

Et pauvre rente

Et droit au cul quand bise vente

Le vent me vient, le vent m'évente

L'amour est morte

Ce sont amis que vent emporte

Et il ventait devant ma porte

Les emporta

La complainte de Rutebeuf

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22/04/2012

Les dimanches poétiques (73)

"Souvenirs que l'on ressasse, vieilles injures jamais avalées, insuccès dont on se fait des montagnes. Amours mortes. Je connais, va. Je n'ai qu'une chose à te dire: quand je ne dormais pas, c'est que je ne faisais pas confiance à la vie. Rester éveillée était une manière de ne jamais faire baisser la pression, une sorte de chantage au sort."

Simonetta GREGGIO La douceur des hommes

IMG_2107 Coucher soleil la plume.jpg

08/04/2012

Les dimanches poétiques (72)

"- L'orgueil est une tare d'homme qui ne comprend rien. Ce n'est pas digne d'une femme, enfin, d'une femme comme vous. Quand on aime, on peut, on doit se traîner aux pieds de l'autre. Quand on aime on n'a pas le droit de ne pas le crier aux oreilles de l'autre, des fois qu'il ne comprendrait pas... Croyez-vous que l'on trouve de l'amour à chaque coin de rue?"

Simonetta GREGGIO La douceur des hommes

P1120415 Fleuriste Sts Peres La plume.jpg

25/03/2012

Les dimanches poétiques (71)

"Et la deuxième [confidence]: il suffit de très peu de temps pour tomber amoureux - d'un jour de grand vent ou de distraction solitaire, de soleil ou de pluie malvenue, de pas grand chose en fait - mais on a besoin ensuite de tout son temps pour endiguer la vague. Et on n'y arrive pas. Ca s'estompe, mais c'est là, ne t'y trompe jamais. Ca fait partie de toi, de tes joies et de tes pleurs, de tes batailles gagnées et de celles que tu perdras."

Simonetta GREGGIO La douceur des hommes

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18/03/2012

Les dimanches poétiques (70)

Vitam Impendere Amori (extrait) - Guillaume APOLLINAIRE

  • Tu n'as pas surpris mon secret
  • Déjà le cortège s'avance
  • Mais il nous reste le regret
  • De ne pas être de connivence
  • La rose flotte au fil de l'eau
  • Les masques ont passé par bandes
  • Il tremble en moi comme un grelot
  • Ce lourd secret que tu quémandes
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  • poésie,littérature,guillaume apollinaire