Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/02/2012

Les dimanches poétiques (65)

"Le suicide m'attriste. J'ai l'idée d'un gâchis, d'un aveuglement, d'un attentat. On ne fait pas assez la distinction entre la vie que l'on mène et la vie que l'on porte. La vie que l'on mène est, somme toute, secondaire, variable, changeante, soumise à des aléas, déterminée. Elle peut être heureuse ou malheureuse, mais elle ne doit pas remettre en cause la vie que l'on porte - il y a, peut-être, des exceptions; je n'en suis pas sûr. La recherche du bonheur occupe beaucoup les gens. C'est normal, c'est humain. Le bonheur n'est pas mon propos.

Cependant, il existe des moments d'harmonie, de connivence. C'est comme un murmure à l'oreille de l'âme, un fil fin traversant le chas de l'être. On se fond. On s'amenuise et on grandit à la fois. On respire le vent, toutes fenêtres grandes ouvertes. On se balance aux trapèzes, on se pend aux anneaux, les nuages sont nos muscles. On coule dans le lit du monde sur des coussins de pulpe. La musique s'échappe des galets. Une cheminée brûle au coin d'un rêve, les flammes nous lèchent les tempes. Il fait frais et chaud. Un pinceau de soie nous peint les veines d'une couleur douce. Nos battements de paupières sont des tunnels enchantés. La lumière du jour est une confidence. Les étoiles nous piquent le visage."

Laurent GRAFF Selon toute vraisemblance

poésie,littérature,nouvelles,laurent graff

29/01/2012

Les dimanches poétiques (64)

"Lothaire venait souvent en visite avec sa vièle, je comprenais mieux sa peine désormais, nos deux souffrances se ressemblaient et, dans cette communion de sentiments, son amour doux me touchait plus que je ne saurais dire. Il chantait pareil à un instrument où l'on souffle.

Quelle différence du cri au chant! Modulation splendide de la douleur, le chant recoud ce que le cri déchire.

Mon coeur s'échauffait au son de la musique, je le sentais remuer sous mes côtes. Nos chairs s'accordaient de part et d'autre de ma grille et nos regards se frôlaient délicieusement parfois."

Carole MARTINEZ Du domaine des Murmures

poésie, littérature, sentiments

08/01/2012

Les dimanches poétiques (63)

"Il est grand temps de rallumer les étoiles."

Guillaume APOLLINAIRE Les Mamelles de Tirésias

poésie, littérature, guillaume apollinaire, actu, actualité

11/12/2011

Les dimanches poétiques (62)

"Non, Emmi, vous n'êtes pas n'importe qui. Si quelqu'un n'est pas n'importe qui, c'est bien vous. Et surtout pas pour moi. Vous êtes comme une deuxième voix en moi, qui m'accompagne au quotidien. Vous avez fait de mon monologue intérieur un dialogue. Vous enrichissez ma vie spirituelle. Vous remettez en question, vous insistez, vous parodiez, vous vous opposez à moi. Je vous suis reconnaissant pour votre esprit, pour votre charme, pour votre vivacité, et même pour votre "mauvais goût".

Daniel GLATTAUER Quand souffle le vent du nord

IMG_2724.JPG

(La photo n'est pas libre de droits.)

27/11/2011

Les dimanches poétiques (61)

  • I believe in pink.
  • I believe that laughing is the best calorie burner.
  • I believe in kissing, kissing a lot.
  • I believe in being strong when everything seems to be going wrong.
  • I believe that happy girls are the prettiest girls.
  • I believe that tomorrow is another day and
  • I believe in miracles.

Audrey HEPBURN

20/11/2011

Les dimanches poétiques (60)

"Londres la cosmopolite, Londres la sublime, Londres la fascinante m'enivrait d'une débauche de parfums, de sons et de couleurs. Londres, toujours foisonnante de vie et d'idées nouvelles."

Bob GARCIA Le Testament de Sherlock Holmes 

poésie,littérature,littérature anglaise,agatha christie,actu,actualité

(La photo n'est pas libre de droits.)

06/11/2011

Les dimanches poétiques (59)

Les Feuilles Mortes - Jacques Prévert

Oh! je voudrais tant que tu te souviennes

Des jours heureux où nous étions amis.

En ce temps-là la vie était plus belle,

Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle

Tu vois, je n'ai pas oublié...

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,

Les souvenirs et les regrets aussi.

Et le vent du nord les emporte

Dans la nuit froide de l'oubli.

Tu vois, je n'ai pas oublié

La chanson que tu me chantais.

C'est une chanson qui nous ressemble

Toi, tu m'aimais et je t'aimais

Nous vivions tous deux ensemble

Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.

Mais la vie sépare ceux qui s'aiment

Tout doucement, sans faire de bruit

Et la mer efface sur le sable

Les pas des amants désunis.

P1020901 Automne Les feuilles mortes.jpg

(La photo n'est pas libre de droits.)