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28/01/2015

Amour sans filtre

J'ai fini hier soir le roman d'Alexandre Jardin "Juste une fois" et j'ai trouvé la fin super triste. Ceci étant dit cette histoire m'a appris qu'il faut vivre avec passion et surtout aimer sans filtre. Il faut libérer ses émotions et écouter son cœur. La raison est mauvaise conseillère en amour car la personne qu'on aime peut être fauchée par la mort d'une minute à l'autre. Il faut aimer follement.

Et tant pis pour ceux que ça dérange. Parce que vivre en sachant qu'on ne reverra plus une personne à laquelle on pensait quasiment tous les jours parce que celle-ci est décédée, il y a toujours un coin du cœur qui est pincé. Je peux vous le dire. Alors mes amis vivez pleinement.

Sinon aujourd'hui le temps a été pourri. Pourri comme vous ne pouvez pas imaginer!

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Réalisation en chocolat vue dans une vitrine lors d'un voyage à l'étranger

 

23/11/2014

Les dimanches en photo (60)

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Le risque, quand je vais flâner dans une librairie, c'est que je reparte avec des livres. Les derniers à avoir rejoint ma PAL. Pas raisonnable. Mais alors pas du tout raisonnable!

25/07/2011

Des gens très bien - A. JARDIN

livres, littérature, essais, alexandre jardin, shoah, collaboration, actu, actualitéJ'avais entendu Alexandre Jardin parler de ce livre sur plusieurs médias lors de sa sortie. Un ouvrage qu'il avait semble-t-il rédigé dans la douleur. La douleur de revenir sur un passé familial pas aussi glorieux que celui dont se sont nimbés son père et son grand-père. Il est justement question de ce dernier dans ce livre. Jean Jardin, le grand-père d'Alexandre, était chef du cabinet de Pierre Laval à Vichy en juillet 1942 au moment de la terrible rafle du Vél d'Hiv. Près de 13 000 personnes d'origine juive, dont 4 051 enfants, ont été arrêtées le 16 juillet de cette année 42.

Comment Jean Jardin, rebaptisé par son fils Pascal le "Nain jaune", n'a-t-il pas pu être au courant de cette rafle, lui qui était sensé savoir tout ce qui se passait sur le territoire? Comment pouvait-il ignoré la destination des convois où furent entassés ces pauvres bougres?

Son petit-fils Alexandre s'interroge. Il a bien essayé de passer au peigne fin les dossiers de l'aïeul, de compulser les archives et d'interroger quelques personnes - ayant de près ou de loin des liens avec les Nazis - qui ont connu son grand-père mais rien d'incriminant dans ce qu'il trouve ou ce qu'on lui dit. Les personnes qu'il rencontre tendent même à lui soutenir qu'ils étaient - que son grand-père était - dans leur bon droit et que les Juifs étaient un fléau. Il commence dès lors à avoir honte de s'appeler Jardin et veut briser la chaîne de l'honorabilité factice que s'est construite sa famille... Qui aboutira en 2010 à la rédaction de cet ouvrage.

On comprend qu'Alexandre Jardin soit mal à l'aise avec cette tache sur son histoire familiale. Il veut comprendre pourquoi son grand-père ne s'est pas révolté, pourquoi il n'a pas rejoint la Résistance, pourquoi il a cautionné la politique vichyste. Mais qu'aurait-il fait lui, à la place de son grand-père, le 16 juillet 1942? Aurait-il téléphoné au Préfet de police pour arrêter toute l'opération? A-t-il écrit ce livre dans l'espoir de disculper Jean Jardin, de le réhabiliter? Est-ce qu'être le petit-fils du chef de cabinet de Laval devenait un trop lourd fardeau?

On n'est pas responsable des actes de nos parents, ni de nos grands-parents. On ne choisit pas notre ascendance. Alexandre Jardin n'a pas à s'excuser des actes du Nain jaune. Sourd pourtant une espèce d'auto-justification dans cet ouvrage.

Des gens très bien - Alexandre JARDIN - Ed. Grasset - 2010

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Objectif 8/10