12/09/2010
Le Diable s'habille en Prada - Livre + Film
Je viens de terminer le Diable s'habille en Prada de Lauren Weisberger pour le challenge "Lunettes noires sur pages blanches". J'ai vu le film tellement de fois que je n'ai pas glissé le disque dans le lecteur pour le regarder une énième fois.
Le moins que l'on puisse dire c'est que les scénaristes ont pris de (très) grandes libertés avec l'histoire. Je pensais que le film était plus fidèle que cela au livre et j'ai été un chouia déçue de ne pas retrouver exactement les mêmes scènes et les mêmes personnages dans le bouquin.
Est-il besoin de raconter l'histoire? Y en a-t-il, parmi les LCA, qui ne connaissent pas les mésaventures de cette pauvre Andy Sachs, tyrannisée par sa boss, la femme la plus puissante du monde de la mode? Notre Andy, fraîchement diplômée de Brown, décroche (contre toute attente) le job d'assistante junior de Miranda Priestly, grande prêtresse et rédactrice en chef du magazine Runway. Sauf qu'Andy et la mode, ça fait deux. Elle n'a jamais entendu parler de cette revue vantant les dernières tendances en matière de "branchitude". Et la vie va être dure pour la nouvelle assistante. Outre les sarcasmes sur ses tenues démodées achetées dans les grands magasins, elle va devoir subir l'hystérie de sa patronne, l'appelant nuit et jour pour tout et n'importe quoi... Un job qui va mettre en péril sa relation avec son petit ami et qui va l'éloigner de sa famille. Voilà en gros l'histoire jusqu'au jour où l'assistante soumise va en avoir assez de supporter les humeurs de sa patronne et va littéralement l'humilier en public.
Premièrement dans le livre le petit ami d'Andy ne s'appelle pas Nate mais Alex et il n'est pas cuisinier mais prof d'anglais. L'autre différence de taille dans le livre, c'est qu'ils n'habitent pas ensemble. Deuxièmement Lily, la meilleure amie d'Andy, ne travaille pas dans une galerie d'art mais est étudiante en doctorat de littérature russe (ce n'est pas vraiment la même chose...) et ladite amie a un gros penchant pour la boisson (aspect passé sous silence dans le film). Dans le livre, c'est Emily, l'assistante senior de Miranda qui est chargée de lui dégoter un avion en pleine nuit alors que dans le film c'est Andy qui doit lui trouver un jet privé pour la ramener alors que tous les vols ont été annulés pour cause de tempête.
Bref, j'ai eu parfois le sentiment que ce n'était pas vraiment la même histoire. Et ça m'a quelquefois dérangée. Ceci étant dit, il y a des passages très drôles dans le livre aussi. Mais il est difficile de comparer les deux tant les différences sont nombreuses. Je n'avais pas du tout ressenti cela avec le Da Vinci Code alors que là aussi j'avais d'abord vu le film.
Le Diable s'habille en Prada - Lauren WEISBERGER - Ed. France Loisirs - 2010 / Le Diable s'habille en Prada - David FRANKEL - Avec Anne Hathaway, Meryl Streep - 2005
Objectif 2/1
08:00 Publié dans Films, Livres | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : livres, chick litt, romans, lauren weisberger, new-york, actu, actualité, presse, cinéma, le diable s'habille en prada | Facebook |
28/07/2010
Les Pintades à Londres - V. LEDRET
Ce bouquin est à mi-chemin entre l'essai et le guide touristique. Virginie Ledret, qui a vécu quelques années dans la perfide Albion, tente d'y analyser les différents types de Londoniennes et leurs habitudes alimentaires, vestimentaires, culturelles et sociales. Dix femmes, que l'auteur a appelées affectueusement des pintades, sont passées au crible.
A travers cette série de portraits Virginie Ledret nous livre des petites anecdotes sur ses amies et sur ses débuts de vie londonienne. C'est assez drôle. Le ton est léger et on ne s'ennuie pas même si les derniers portraits ne m'ont pas emballée. A la fin de chacun d'eux, vous retrouvez les bonnes adresses citées dans les différents paragraphes du chapitre.
En lisant ce petit bouquin j'en ai appris pas mal sur les Londoniennes mais pas seulement. On y trouve des infos historiques, culturelles et sociales. J'ai bien aimé les cinq pages sur le "High tea" dans le portrait de la pintade riche et classique.
On passe de la Londonienne "High art and high brow" à la "DIY" (do it yourself) sans faire le grand écart. Puis on découvre avec plaisir les petites habitudes de la "North London Girl" et de la "Princesse de l'Empire". J'ai moins aimé la pintade "grungy", la "sexy chick" et la "mummy".
Petit plus: il y a un lexique à la fin du livre pour (quasiment) toutes les expressions en anglais dans le texte. Je sais maitenant ce que veulent dire "bollocks" et "bugger".
Les Pintades à Londres - Virginie Ledret - Ed. LGF - 2008
23:11 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : littérature, guide touristique, chick litt, londres, société, actualité, actu | Facebook |