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28/02/2023

Février en quelques mots #77

Est-ce qu'on aurait oublié de me dire quelque chose? // Des coups d'épée dans l'eau // Toujours prête à me lever tôt pour faire des conneries // Cette photo vaut de l'or // Mais je n'en ferai rien (Si ce n'est l'imprimer!) // Chats en maraude // Ce soleil qui fait tellement de bien // Âme jumelle? // Ou bien il y a autre chose... // Faudrait peut-être que je me décide à réserver pour les vacances fin février! // Une mer d'huile et un ciel bleu d'une rare beauté. Ecouter le silence. Se ressourcer // Chercher un fantôme // Pourquoi moi?... (That's the question that beats in my brain like a hammer!) // Des impressions qui me reviennent d'un voyage scolaire effectué quand j'étais au collège. Des paroles prononcées par ma prof d'histoire-géo... // Un petit tour chez l'ophtalmo // Aller au marché de Dieppe un jour de manif. Même pas peur! //  Cette tarte aux myrtilles... Hmmm!!! // Mon bonheur en voyant des perce-neige un dimanche après-midi // Préparer la valise // Je me suis enfin inscrite sur LinkedIn. Un vrai potentiel ce réseau // Queen Mum a tiqué quand je lui ai proposé d'aller là-bas fin décembre. Elle a tiqué pas comme d'habitude... // Qualité ou défaut j'enregistre la moindre différence dans l'intonation de la voix, la moindre différence dans l'expression du visage, dans la posture // Pareil que dans la rue, j'ai senti comme des vibrations dans l'air, et cette impression d'être dans une bulle // Valoche bouclée! // Sur les pas des rois de France à Blois // Avoir l'esprit cartésien et malgré tout croire en quelque chose qui nous dépasse. (Mettre brûler un cierge et adresser une prière à Saint Antoine de Padoue.) // Halte à Amboise // Déambuler dans la Cité royale de Loches et ne croiser presque personne // À Montrésor, vestiges du passé d'exilés polonais // Goûter les rillons // Et dire que ce jour-là j'aurais dû être à Lille // Parfois les planètes s'alignent... 

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26/02/2023

Les dimanches poétiques (307)

 "Pourquoi va-t-on vers des livres comme on va vers des gens? Pourquoi sommes-nous attirés par des couvertures comme nous le sommes par un regard, une voix qui nous paraît familière, déjà entendue, une voix qui nous détourne de notre chemin, nous fait lever les yeux, attire notre attention et va peut-être changer le cours de notre existence?"

Valérie PERRIN in Changer l'eau des fleurs (Ed. Le Livre de Poche - 2020)

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19/02/2023

Les dimanches en photo (185)

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12/02/2023

A chaque fois plus triste

Marcella s’était rendue plusieurs fois à Venise dans l’espoir de trouver Tiberio. Entreprise insensée. S’il avait vraiment voulu qu’elle le retrouve il lui aurait envoyé des indices, aurait semé des petits cailloux ici et là, l’aurait mise sur la voie. Elle n’avait que le souvenir des maisons sur la photo que Gianni lui avait transmise. Elle essaya de se rappeler où elles pouvaient se situer dans le quartier que Tiberio avait évoqué un soir d’été. 

La première fois que Marcella était retournée seule à Venise, elle n’avait pas su par où commencer. Elle avait donc décidé de s’imprégner de l’ambiance du quartier, de noter dans sa tête les boutiques qui y étaient installées. Elle avait scruté les visages des passants qu’elle croisait, avait ausculté chaque silhouette dans l’espoir de reconnaître un corps familier. Puis, elle avait trouvé l’endroit dont Tiberio avait parlé. Quatre immeubles le long du Rio dei Bareteri. Elle n’avait pas osé trop s’attarder devant, craignant le regard des habitants. 

Elle ne voulait rien précipiter non plus car elle sentait au fond d’elle un peu de colère et que la colère est toujours mauvaise conseillère. Elle avait le sentiment que Tiberio l’avait abandonnée. Avait-elle dit ou fait quelque chose qui l’aurait poussé à disparaître?  Cette question tournait en boucle dans sa tête. Il n’avait en tout cas rien laissé paraître. 

La deuxième fois qu’elle s’était rendue à Venise, elle s’était attardée devant les quatre bâtiments. Elle avait regardé le nom sur les boîtes à lettres mais aucun nom ne correspondait à celui de Tiberio. Au n°6 il n’y avait même pas de noms, simplement le numéro des étages inscrit sur chaque boîte. Il n’y avait pas de sonnette non plus. Sur la boîte du rez-de-chaussée était également inscrit “Etage 0” en plus de l’acronyme “RDC”. Qui pouvait confondre le rez-de-chaussée avec le premier étage? En Angleterre cela aurait été possible, mais pas en Italie. Marcella trouva cela inapproprié. 

Le temps était maussade le jour où elle y était allée. Elle était un peu plus apaisée mais elle n’avait pas vraiment avancé. Le temps lui manquait pour chercher. Elle avait confié Flavio à ses grands-parents et avait promis qu’elle serait de retour rapidement. Elle avait dû se résoudre à renoncer. Il fallait rentrer. Sur le chemin du retour une vague de tristesse l’avait submergée. Elle avait pleuré. Être si près du but et ne pouvoir le toucher…    

La troisième fois qu’elle s’y était rendue, la journée était splendide. Le ciel était d’une rare beauté et l’eau de la lagune avait des teintes bleu irisé. Elle n’avait pas rejoint le quartier tout de suite, préférant flâner un peu le long du Grand Canal. Puis, à nouveau, elle s’était dirigée vers les quatre immeubles repérés. Elle les avait contournés pour arriver cette fois-ci de l’autre côté. Mais pas de miracle, rien n’avait changé. Aucun indice supplémentaire. Aucune silhouette familière. Elle ne l’avait pas trouvé.

Marcella était rentrée à Rome encore plus triste que la fois précédente et se demanda si elle ne devait pas faire une croix sur la cité des Doges, renoncer définitivement à y aller. Ou bien devait-elle simplement éviter ce quartier? Savoir que Tiberio pouvait s’y balader était douloureux rien que d’y penser. Savoir qu’il était vivant et qu’elle ne pouvait pas lui parler… 

Se sentant diminué Tiberio avait-il voulu la protéger, la laisser vivre sa vie sans soucis? Ou bien ne supportait-il pas qu’elle le voit affaibli, les traits tirés par la maladie? Elle aurait aimé lui dire que la maladie et la mort font partie de la vie, qu’ils se seraient battus ensemble, qu’il y aurait eu des moments de répit. Ils se seraient tenu lieu de tout et auraient compté pour rien le reste.

Une autre hypothèse avait cependant germé depuis peu dans son esprit. Marcella trouvait que Tiberio ressemblait beaucoup à un de ses oncles mort accidentellement pendant la guerre d’Algérie. Elle avait trouvé quelques photos de lui dans un vieil album chez ses parents. C’était en fait un demi-frère de son père. On lui en avait peu parlé. Il n’y avait que sa grand-mère qui l’évoquait avec des gens qu’elle connaissait. Lorsque le corps avait été rapatrié en France le cercueil était scellé. Et si cet oncle n’avait pas été tué? S’il avait changé d’identité? S’il avait eu des enfants? 

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05/02/2023

Les dimanches poétiques (306)

"Birds flying high

You know how I feel

Sun in the sky

You know how I feel

Breeze driftin' on by

You know how I feel

It's a new dawn

It's a new day

It's a new life

And I'm feeling good

I'm feeling good [...]"

Nina SIMONE Feeling good

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