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18/07/2012

Muffins à la banane et aux pépites de chocolat

Avec ces journées pluvieuses qui ressemblent plus à des journées d'automne qu'à des journées d'été, il faut quelque chose pour se remonter le moral et accompagner, accessoirement, le thé. Ces muffins sont parfaits et succulents. A déguster à la sortie du four!

Pour une douzaine de petits muffins:

  • 180 g. de farine de blé (que vous pouvez couper avec de la farine semi-complète)
  • 1 sachet de levure chimique
  • 100 g. de sucre en poudre
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 1 cuillère à café de sel fin
  • 2 oeufs
  • 2 bonnes cuillères à soupe de crème fraîche épaisse
  • 10 cl de lait fermenté
  • 3 cuillière à soupe d'huile
  • 70 g. de pépites de chocolat
  • 2 bananes pas trop mûre

Recette:

Préchauffer le four à 200°C (therm. 7)

Mélanger la farine, la levure, le sucre et le sel dans un grand saladier. Dans un autre récipient battre les oeufs avec la crème fraîche, le lait fermenté et l'huile jusqu'à obtenir un mélange homogène. Verser cette préparation dans le premier saladier et remuer énergiquement au fouet électrique afin d'obtenir une pâte lisse pas trop liquide (ajoutez de la farine au besoin).

Ensuite verser les pépites de chocolat et les bananes coupées en petits morceaux. Bien mélanger afin de les répartir dans la pâte. Puis verser la préparation dans les moules préalablement beurrés et farinés (sauf s'ils sont en silicone) et enfourner. Laisser cuire 20 minutes à 200°C (therm. 7). Une fois qu'ils sont cuits, entrebailler la porte du four et laisser reposer une petite dizaine de minutes.

Vous ne tiendrez pas plus de 10 minutes car ça sent trop bon dans la cuisine! C'est franchement divin!

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16/07/2012

La chanson de l'été...

Je reprends un tag vu chez Olivia. Il s'agit de parler d'une chanson de l'été, une qui nous a plus ou moins marqué. Mais c'est difficile de n'en citer qu'une, vous serez d'accord avec moi. Je me rappelle avoir fait de longs voyages avec des chansons qui me trottaient inlassablement dans la tête, que je fredonnais sans cesse en voiture, le walkman sur les oreilles. J'ai vraiment dû agacer mes parents parfois!

Je me souviens d'une cassette du groupe Mecano qu'on écoutait en boucle; c'était raccord avec notre lieu de vacances. Puis je me rappelle avoir chanté à tue-tête sur des chansons de Witney Houston ou encore de Michael Jackson. 

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Les années ont passé mais mes goûts en matière de musique sont toujours assez éclectiques. Je peux très bien écouter Gnarls Barkley, Scissor Sisters, Fabien Martin, Alain Barrière ou encore Amaury Vassili. J'aime bien aussi les chants traditionnels étrangers, la musique classique et les musiques de films. Pour éviter le bourdon au retour des vacances rien de tel que d'écouter la BO du film The avengers avec Ralph Fiennes et Uma Thurman. A la fin des congés il faut vraiment un truc qui déménage sinon c'est la sinistrose assurée!

Bonnes vacances si vous partez et bonne musique!

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15/07/2012

Les dimanches poétiques (78)

"Souvent on souhaite la répétition des choses; on désire revivre un moment échappé, revenir sur un geste manqué ou une parole non prononcée; on s'efforce de retrouver les sons restés dans la gorge, la caresse que l'on n'a pas osé donner, le serrement de poitrine disparu à jamais."

Mathias ENARD Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants

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14/07/2012

La langue de l'autre

Elle dénoua le ruban qui retenait les lettres qu'elle avait conservées dans un petit coffret rococo et les jeta dans la cheminée avec quelques regrets. Tout son être se rebellait. Ses confrères avaient franchi le rubicond, leur conduite était impardonnable. Les flammes léchaient le papier comme les vagues le rivage. Bientôt il ne resterait plus rien de leur correspondance. La rumeur avait été plus forte qu'eux. Ce foutu rouleau compresseur de jalousie et de haine avait eu raison de leur attachement.

A dire vrai ils n'avaient pas besoin de se parler ni de s'écrire pour se comprendre. Ils avaient appris la langue de l'autre: les mots devenaient des codes, les intonations des clés. Les autres étaient verts de rage, ne comprenant rien à leur langage.

Ils s'étaient rencontrés en décembre. C'est  Victoria qui avait fait le premier pas. Elle lui avait parlé de la couleur de sa cravate, de roses et de chevaliers russes. Elle roucoulait. Lui écoutait sans rien dire. 

Mais leur relation n'avait pas été sans heurts. Il y avait eu quelques ratures. Victoria ne pouvait s'empêcher de dire le fond de sa pensée, le blessant parfois. Elle s'en voulait un peu de le malmener mais préférait la vérité - fusse-t-elle difficile à entendre - plutôt que des encouragements hypocrites. Elle râlait souvent et il la trouvait parfois rasoire.

Lui ce n'était pas vraiment un rigolo mais Victoria aimait les hommes au caractère bien trempé. C'était un adepte du rodéo fier de montrer sa récolte de trophées. Un autre de ses dadas était la chasse au ragondin. Dans son village ils en faisaient du pâté. Victoria avait pris un air dégoûté quand il lui avait raconté. A-t-on idée de faire du pâté avec un animal aussi peu ragoûtant? 

Texte écrit dans le cadre du jeu  Les plumes de l'été (R) initié par Asphodèle. Il n'est pas libre de droits, la photo non plus.

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11/07/2012

Parle-leur de batailles... - M. ENARD

livres,littérature,mathias énard,romans,michelange,actu,actualitéVoilà un très beau roman que j'avais repéré il y a quelques temps sur la blogosphère. Tous les billets que je lisais en disaient du bien. Et je ne vais pas faire exception. C'est une formidable histoire que nous raconte Mathias Enard dans une langue française taillée comme un diamant. 

En 1506 Michel Ange est invité à Constantinople par le Sultan Bayazid qui le charge d'élaborer les plans d'un pont qu'il souhaite construire au-dessus de la Corne d'or. Un travail ardu dans lequel a échoué le célèbre Léonard de Vinci. Michel Ange est choyé comme un prince, tout est mis à sa disposition afin qu'il puisse travailler dans les meilleures conditions. On lui donne un atelier avec des dessinateurs, des serviteurs qui ne savent pas quoi faire pour le combler et de l'argent pour ses frais quotidiens.

Mathias Enard imagine le travail de Michel Ange mais aussi ses rencontres, ses impressions sur Istanbul et ses réactions sur les Stambouliotes. Des complots sont tissés autour de lui, des jalousies se font jour. Mais ce que je retiendrai plus particulièrement de ce roman c'est l'éveil des sens et la fascination de l'artiste pour une jeune danseuse (dont on ne saura que très tard s'il sagit d'un homme ou d'une femme). Le toucher et la vue de l'artiste sont constamment mis à contribution et on le suit avec plaisir de découverte en découverte.

Ce fut vraiment un bon moment de lecture. Il me reste l'impression d'un conte que j'aurais rêvé et qui ne se serait pas évanoui à mon réveil.

Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants - Mathias ENARD - Ed. Actes Sud - 2010

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09/07/2012

Et on met quoi dans la valise?

Faire une valise, c'est toujours un peu le casse-tête. Prendre assez de vêtements sans trop se charger, y caser les chargeurs du mobile et de l'appareil photos ainsi que les produits d'hygiène et les médocs, y glisser un coupe-vent voire un vêtement de pluie au cas où le ciel ferait des siennes et, bien sûr, pour tout LCA (lecteur compulsif anonyme) qui se respecte, y ajouter quelques livres. Et là, entre nous, ce n'est pas la tâche la plus facile.

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Personnellement, je prends en compte la durée des vacances, le lieu, et les activités que je compte pratiquer mais c'est mon humeur du mois précédent le départ qui le plus souvent détermine mon choix. Ceci étant dit, je prends rarement des livres trop longs, trop sérieux et trop lourds. Je privilégie les formats poche. Quand on part en voiture, en bus ou en train, on ne fait pas trop attention au poids des bagages. Mais quand on prend l'avion, on a intérêt à se limiter au niveau livres, sinon c'est la surtaxe à l'aéroport ce qui, entre nous, serait quand même bête. Mieux vaut avoir les sous pour en profiter en vacances... Et puis il est rare de ne pas trouver une librairie sur place (à moins d'être dans un trou perdu) si l'on est à court de lectures.

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Partant une quinzaine de jours cette année, j'ai décidé d'emporter des lectures qui n'ont strictement rien à voir avec le lieu que je vais visiter. Je glisse trois bouquins dans la valise, trois lectures très éclectiques: Les vestiges du jour de Kazuo Ishiguro, Rosa candida d'Audur Ada Olafsdottir et The Buddha of Suburbia d'Hanif Kureishi. Comme le dit très justement Sylvain Tesson dans  son ouvrage Dans les Forêts de Sibérie, "il ne faut jamais voyager avec des livres évoquant sa destination. A Venise, lire Lermontov, mais au Baïkal, Byron".

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Outre ces ouvrages, je vais également emporter un petit carnet. J'y rédigerai en quelques mots un condensé de mes journées. Trois lignes évoquent parfois plus que dix pages. Et ça permet de faire le point avec sa mémoire. La photo dudit carnet ci-dessous...

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08/07/2012

Les dimanches en photo (32)

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