26/05/2014
Un avion sans elle - M. BUSSI
Voilà une histoire incroyable. Une histoire comme sait les raconter Michel Bussi, pleine de rebondissements et avec un dénouement auquel on ne s'attend pas du tout. Et il sait jouer avec nos nerfs!
A deux jours de Noël, un avion s'écrase sur le Mont-Terrible, quelque part dans le Jura. Aucun survivant au crash exceptée une petite fille de quelques mois. Une petite fille vite surnommée la "miraculée". Elle fait la UNE des journaux. A deux jours de Noël, l'histoire est belle, ça fait monter l'audimat et vendre du papier. On pleure dans les chaumières.
La famille Carville - de riches bourgeois de la région parisienne - pense avoir retrouvé sa petite fille, Lyse-Rose, qui venait passer les fêtes de fin d'année en France avec ses parents. Seul problème, c'est que sur la côte normande, à Dieppe très précisément, la famille Vitral pense que c'est sa petite Emilie qui a survécu. Les deux familles vont se livrer bataille pour obtenir la garde la petite. Ce sont finalement les Vitral, de petits commerçants qui ne vivent pas dans le grand luxe qui vont récupérer l'enfant. Dans le camp d'en face on est bien sûr dépité.
Mais la femme de Léonce de Carville n'abandonne pas la partie aussi facilement. Sans rien dire à son mari elle va passer un deal avec Nicole Vitral. Chaque année elle versera 100000 francs sur un compte pour Emilie, ayant toujours le doute que ce soit sa petite fille et voulant lui donner les meilleures chances de réussir dans la vie. Ce qu'elle oublie de préciser, c'est qu'elle engage aussi un détective chargé de reconstituer la vérité sur ce crash. Un détective privé répondant au nom de Crédule Grand-Duc (Michel Bussi a beaucoup d'imagination) qui recevra également 100000 francs par an jusqu'aux 18 ans d'Emilie. Mais Grand-Duc réussira-t-il à rétablir la vérité?
Les portraits des personnages sont toujours aussi fouillés. Celui du détective privé est gratiné, sans compter ceux des Carville et en particulier celui de Malvina, la prétendue grande sœur de Lyse-Rose. Michel Bussi s'est vraiment éclaté! Un auteur à lire sans modération!
Un avion sans elle - Michel BUSSI - Ed. Presses de la Cité - 2012
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25/05/2014
Les dimanches poétiques (132)
"Il retenait tout, elle s'efforçait d'oublier. Il savait relier, elle savait regarder. Il cherchait des références, elle ne croyait qu'à l'inédit. Il était myope. Elle haïssait les taupes, vivait dans la lumière et pouvait subitement s'arrêter dans la rue pour tourner son visage vers le soleil, accueillant, les yeux fermés, l'offrande de la lumière sur l'autel de sa peau."
Sylvain TESSON S'abandonner à vivre
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18/05/2014
Les dimanches en photo (53)
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11/05/2014
Les dimanches poétiques (131)
"La tour Eiffel grelottait dans le brouillard, on distinguait à peine ses pieds humides dans les flaques qu'un fin crachin agrandissait lentement. Des files de touristes s'étiraient sous un chemin de parapluies. Il n'y avait aucun endroit prévu, pas même un toit de verre, pour patienter devant le monument le plus visité au monde. Un comble. Parmi tant d'autres."
Michel BUSSI Un avion sans elle
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06/05/2014
Et Dior créa la femme - F. HUSTER
Cela faisait presque un an que j'avais ce livre (ramené du Salon du livre de Paris) dans mes étagères. Francis Huster me l'avait dédicacé sur le stand des éditions du Cherche midi.
Il y évoque le couturier Christian Dior entre vie réelle et vie imaginée, de ses débuts dans la haute couture à la création de ses propres collections saluées par le monde entier. Il y est question aussi de l'enfance du couturier, de ses blessures personnelles, de ses choix de vie, de l'amour de son métier et des femmes, même s'il leur préférait les hommes.
Christian Dior a régné pendant onze ans sur le monde de la haute couture en France. Puis il s'en est allé brusquement en 1957, victime d'une crise cardiaque alors qu'il passait quelques jours à Montecatini Terme en Italie. Il a laissé de nombreux ouvriers orphelins, et pas seulement en France.
On peut dire que Francis Huster a rédigé une biographie inspirée de faits historiques et fantasmés où il parle beaucoup de Christian Dior mais aussi beaucoup des femmes.
Et Dior créa la femme - Francis HUSTER - Ed. Cherche midi - 2012
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04/05/2014
Jamais d'avis en demi-teinte
"Je n'aime pas la tiédeur des sentiments", avait répondu Berghetti à Marcella. Il est vrai qu'elle n'avait jamais d'avis en demi-teinte. Et elle ne faisait pas souvent preuve d'humilité. Elle voulait toujours avoir raison, donner la bonne réponse avant les autres. C'était sans doute un peu par orgueil. Ce jour-là elle s'était confiée à Berghetti sur le sujet et lui avait demandé pardon d'avoir eu aussi vite un avis tranché. La réponse de Francesco l'avait rassurée.
Elle avait des avis tranchés mais avançait ses conclusions sans arrogance. Elle écoutait ce qu'avaient à dire les autres et prenait tous les éléments de la conversation en compte. Elle analysait les situations très rapidement et captait tous les détails. Son esprit de synthèse et sa capacité d'analyse leur avaient d'ailleurs bien servi pour franchir la muraille du Vatican. Après avoir avalé un café pour se remettre de leurs émotions, ils étaient allés au palais pontifical.
Un conseiller du Saint-Père avait accepté de les recevoir après une heure de palabres avec les carabiniers. Marcella avait fini par les convaincre et on les avait laissés entrer. Le moment n'était plus à l'hésitation, il fallait agir.
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A la morgue de la polyclinique universitaire Gemelli, le médecin légiste venait de terminer l'autopsie du prêtre de l'église Santa Maria in Traspontina. Le religieux était décédé pendant le transfert à l'hôpital.
Texte original rédigé pour l'édition 130 du jeu Des mots, une histoire initié par Olivia. Il n'est pas libre de droits, la photo non plus.
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30/04/2014
Une rencontre
Voilà un film romantique à souhait! Un film que j'aurais très bien pu ne pas aller voir. Les critiques entendues ici et là étaient bonnes mais parfois, les critiques ne suffisent pas à me décider à y aller. Alors pourquoi suis-je allée voir ce film? Pour l'histoire? Les acteurs? Je ne sais pas trop pourquoi en fait. Comme si quelque chose m'avait poussé à y aller sans que j'en sois consciente. Il fallait que je vois ce film.
Elsa (Sophie Marceau), est un écrivain reconnu. Elle est mère de trois enfants, en instance de divorce, et vient de rompre avec son jeune amant. Pierre (François Cluzet), est avocat pénaliste. Il a une vie parfaite avec sa femme et ses deux enfants. Il est fidèle et aime toujours sa femme après 15 ans de vie commune. Mais lorsque Pierre et Elsa se rencontrent, à l'occasion de la sortie du dernier livre d'Elsa, leur cœur va être chamboulé. Pierre trouve Elsa très belle mais cette dernière a un tabou, les hommes mariés. Même si l'attirance est forte rien ne se passe entre eux.
Cependant, la vie est facétieuse, Elsa et Pierre vont se revoir quelque temps après en boîte de nuit alors qu'elle vient fêter l'anniversaire d'une amie et lui, un procès qu'il a gagné avec un associé. L'attirance est toujours la même et après quelques verres, ils vont flirter sur la piste de danse. La magie des corps opère. Ils s'embrassent. Mais au bout de la nuit, pas de folie. Au moment de se quitter, ils n'échangent pas leurs numéros. Ils préfèrent s'en remettre aux hasards de la vie même si l'un et l'autre sont terrorisés à l'idée de ne plus se revoir. Chaque moment de leur existence va désormais être peuplé de fantasmes avec l'être qu'ils ont laissé filé.
Je ne vais pas vous raconter la fin du film, juste vous retranscrire ces deux phrases de Pierre qui en disent long: "Je nous préfère l'éternité" et "Pour qu'une histoire ne s'arrête jamais, il faut pas qu'elle commence".
J'ai aimé les acteurs. Sophie Marceau n'a rien perdu de sa pêche, François Cluzet a un charme fou et est toujours très juste. J'ai aussi aimé les belles images de Paris et de Londres . (Le pont des Arts et Big Ben dans le même film ça fait mon bonheur!) Puis j'ai aimé aussi ce film pour des petits détails (qui me font dire que c'est pour ça que je devais le voir): le parfum d'orange amère ou d'orange verte (que j'adore! le green tangerine du parfumeur londonien Miller Harris est une pure merveille!), puis un reportage de JT diffusé dans la lucarne au moment où Pierre se prépare pour sortir (on y parle de peinture, de sculpture...), un détail que je suis peut-être la seule à avoir retenu mais ce serait trop long à expliquer pourquoi...
Bref, c'est un film que je suis super contente d'avoir vu. Et je ne cherche plus pourquoi j'y suis allée. Je devais voir ce film, il n'y a aucun doute là-dessus.
Une rencontre - Lisa AZUELOS - Avec Sophie Marceau, François Cluset, Lisa Azuelos, Alexandre Astier... - 2014
17:00 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinéma, films, françois cluset, sophie marceau, lisa azuelos, une rencontre, actu, actualité | Facebook |