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29/08/2014

Belle de la tête aux pieds #6

Difficile de trouver un gel douche qui n'irrite pas la peau et qui ne l'assèche pas. Toutes les marques, à coups de pub, affirment qu'elles ont LE gel douche qui rend la peau douce. Méfiance! Ce n'est pas la pub qui fait le produit mais bien les composants et il faut bien lire la liste de ceux-ci avant de mettre le flacon dans son panier.

Ne sachant plus quoi acheter, je suis finalement allée en parapharmacie pour essayer de trouver un bon produit. Après avoir longuement lu les étiquettes, j'ai opté pour la Crème de douche à la rose de Weleda. Le parfum est discret et la peau tiraille moins après. J'ai aussi acheté du Gel douche plaisir fruité pêche-passion de Laino. Celui-ci sent bon mais il faut éviter l'usage fréquent à moins d'utiliser une huile sèche derrière. Personnellement j'ai choisi l'huile sèche Le Petit Marseillais qui nourrit et satine la peau.

Et vous, qu'utilisez-vous pour la douche/le bain?

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25/08/2014

Belle de la tête aux pieds #5

Pas facile de trouver le bon shampoing quand on a des cheveux lisses regraissant vite. J'en ai essayé pas mal, des dizaines. En ce moment j'utilise un shampoing Dessange à l'argile en alternance avec Le Petit Marseillais à l'extrait d'ortie et de citron. Le 1er dégraisse bien, et le second sent super bon.

Vu la texture de ma chevelure, je ne suis pas adepte du "no poo" (utilisation uniquement d'un après-shampoing plutôt que d'un shampoing). Il paraît que c'est bien pour celles et ceux qui ont beaucoup de cheveux, bouclés et à tendance sèche.

Sinon, j'utilise de temps en temps un après-shampoing histoire de ne pas "m'arracher les cheveux"...

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24/08/2014

Les dimanches poétiques (138)

"Diversion:

Message de Mélanie: "Suis crevée vais me coucher temps de merde bisou." Avec une petite preuve de bisou à la fin. (Un truc jaune avec de grosses lèvres qui clignotent.) (Emoticône, ils appellent ça.)

Emoticône. Le nom est aussi vulgaire que la chose. Je hais ces trucs de feignants. Au lieu d'exprimer un sentiment, on l'expédie. On appuie sur une touche et tous les sourires du monde sont pareils. Les joies, les doutes, le chagrin, la colère, tout a la même gueule. Tous les élans du cœur se retrouvent réduits à cinq ronds hideux.

Putain, quel progrès..."

Anna GAVALDA La vie en mieux 

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21/08/2014

Les Coeurs fêlés - G. FORMAN

livres,littérature,gayle forman,les coeurs fêlés,romans,actu,actualitéCe roman de Gayle Forman est plutôt destiné aux ados mais j'avoue avoir bien accroché à l'histoire. C'est un livre que j'ai choisi pour deux poches achetés. Ca se lit bien. L'affaire était pliée en deux jours.

L'auteur nous raconte le cauchemar de Brit, une ado de seize ans emmenée de force par son père à Red Rock, un centre qui se vante de mater les enfants difficiles. Mais Brit est-elle une enfant sans repères, sans valeurs? Ce qui lui plaît c'est de jouer de la musique et de chanter avec ses copains de Clod, le groupe de musique dont elle fait partie. C'est une ado de son temps, qui se teint les cheveux et a des percings. Mais est-ce que jouer de la musique et se teindre les cheveux font d'une jeune fille une ado rebelle? 

C'est ce que croît son père, et encore plus sa belle-mère avec laquelle les échanges sont à couteaux tirés. Tous les deux pensent que Brit est folle et trouvent la pub de Red Rock très prometteuse. Ils espèrent que ce centre la remettra dans le droit chemin. Mais là-bas, c'est l'enfer. Les humiliations sont le lot quotidien des jeunes ados et les thérapies sont loin d'être celles qu'on pourrait attendre de ce type de centre. Les psychiatres n'en sont pas et les méthodes du directeur sont pour le moins surprenantes...

Les Cœurs fêlés - Gayle FORMAN - Ed. Pocket - 2014

17/08/2014

Les dimanches en photo (56)

P1160746 Monument victimes de guerre.jpg

16/08/2014

Les vacances du petit Nicolas

cinéma,films,les vacances du petit nicolas,kad merad,valérie lemercier,actu,actualitéVoilà un film qui fait du bien. C'est drôle, ça ne prend pas la tête, et il y a (malgré les grosses ficelles) de beaux sentiments. Un film qui s'adresse aux petits comme aux plus grands. J'ai eu plaisir à retrouver la plage des Dames à Noirmoutier et l'hôtel complètement rénové pour l'occasion. Il y a aussi des scènes du film tournées à l'île d'Yeu, notamment celles du fort où Nicolas et Isabelle fuguent pour toujours vivre ensemble après s'être regardés en chien de faïence une bonne partie des vacances.

Nicolas s'est vite fait des copains sur la plage. Les gamins ne sont pas avares de bêtises (et de bonbons) et les adultes se comportent parfois un peu comme des enfants.

Bref, j'ai bien ri. De plus les acteurs sont bons et le générique du début est réellement superbe. Voilà deux autres bonnes raisons d'aller le voir.

Les vacances du petit Nicolas - Laurent Tirard - Avec Valérie Lemercier, Kad Merad, Dominique Lavanant, Mathéo Boisselier, Judith Henry, Bouli Lanners... - 2014

09/08/2014

A l'ombre de la cathédrale

C'est dans un état de lassitude que Marcella et Tiberio avaient quitté Rome pour quelques jours de repos à Sienne. Des vacances bien méritées car depuis plusieurs mois ils n'avaient cessé de courir l'un et l'autre pour aider Berghetti. Et les affaires étaient loin d'être terminées.

Mais dans leur pension à l'ombre de la cathédrale, ils avaient tout de suite fait le vide. Le Duomo, majestueux, à l'architecture mêlant le roman et le gothique, semblait les protéger. C'est le premier monument qu'ils avaient visité dans la ville. La cathédrale était réputée pour son Pavimento, un carrelage dans le cœur racontant l'histoire du peuple juif. Il avait été commencé au Trecento. Cette beauté, visible de fin août à fin octobre, n'était pas la seule richesse de la ville. Le baptistère situé en contrebas de la cathédrale, qui retraçait la vie de Saint Jean-Baptiste, était une autre merveille. Un cercle de cordons délimitait d'ailleurs la zone accessible tout autour afin que les visiteurs n'aillent pas tripatouiller les sculptures et les détériorer. Le baptistère avait été construit au XIVè siècle dans la continuité du Duomo. L'endroit était couvert de magnifiques polychromes où se mêlaient la Passion du Christ et sa douleur sur la croix ainsi qu'une kyrielle d'anges qui volait ici et là. Mais ce n'était pas encore le plus bel endroit.

C'est dans la bibliothèque Piccolomini que Tiberio et Marcella avaient été réellement émerveillés. Les murs offraient au regard des fresques du Pinturicchio exceptionnellement bien conservées.  Les fresques n'étaient pas éclairées par des lucarnes mais par de grands vitraux qui coulaient jusqu'au sol. Tous les visiteurs restaient bouche bée. La splendeur du lieu les laissait sans voix. Tout comme les théologiens scholastiques venus faire des recherches à Sienne que Tiberio et Marcella avaient croisés. Les étudiants se déplaçaient beaucoup à travers l'Italie et l'Europe pour trouver matière à insérer dans leur mémoire de fin d'études et passaient tous par Sienne.

En sortant du Duomo Marcella et Tiberio s'étaient installés à une terrasse de la Piazza del Campo où ils avaient commandé un Crodino. Le serveur leur avait apporté le soda dans des grands verres décorés d'une fine tranche de citron. Mais le réconfort que leur avait procuré la boisson avait été de courte durée. En quelques secondes à peine le ciel était devenu tout noir et ils durent courir pour se réfugier à l'intérieur du bar. La pluie battante résonnait sur toutes les façades. Le pavé rouge de la place, surnommée le coquillage pour sa ressemblance avec la Saint-Jacques, luisait sous l'eau ruisselante et les éclairs de l'orage. Marcella avait cherché quand elle avait assisté à un tel déluge à Rome mais en vain. Elle ne s'en rappelait pas. Un oubli qui l'avait contrariée car elle avait d'habitude une bonne mémoire. Les sollicitations de Berghetti ces derniers mois, qui lui avaient pompé la moelle comme un vampire aurait sucé jusqu'à sa dernière goutte de sang, l'avaient affaiblie. Elle avait maigri et elle n'était pas allée chez le coiffeur depuis des semaines. Ses cheveux étaient de toutes les longueurs. Sa coupe avait besoin d'être rafraîchie.

Après l'orage Tiberio et Marcella étaient allés à la Torre del Mangia. L'édifice, construit dans la première moitié du XIVè siècle, mesurait 102 mètres de haut. Ils avaient pris le chemin de la tour comme beaucoup d'autres touristes. Des touristes qui étaient légion à cette époque de l'année. Malgré l'heure tardive beaucoup d'entre eux s'y étaient arrêtés. On disait que sous les quatre angles de la tour des pierres portant des inscriptions latines et hébraïques avaient été déposées. Ceci conduisait la majorité des visiteurs à poser les mains sur les quatre angles de la tour. L'immortalité des légendes favorisait les pratiques les plus curieuses mais pas seulement sur ce site.

Au Museo Civico, qu'ils avaient visité quelques jours plus tard, les Italiens se signaient devant la Vierge à l'enfant de Simone Martini dans la Sala del Mappamondo. C'était la plus grande salle du musée, située au premier étage du Palazzo Pubblico, et de loin la plus belle. Marcella était restée en admiration devant les fresques pendant au moins une demi-heure. A l'entrée du musée, délimitée par une grosse corde ressemblant à une liane, elle avait récupéré une brochure pour comprendre toutes les subtilités du lieu et avait suivi consciencieusement la visite.

Tiberio et Marcella s'étaient beaucoup promené à pied dans la ville. Ils avaient arpenté les ruelles et avaient musardé dans les quartiers les plus éloignés de la pension où ils avaient réservé. Main dans la main ils s'étaient imprégnés de l'ambiance de Sienne.

Même s'ils vivaient dans le péché, aux yeux des passants ils avaient l'air d'un couple marié depuis des années. De leurs deux identités ils avaient réussi à n'en faire qu'une. Les épreuves des dernières semaines n'y étaient sans doute pas pour rien.

Ce texte a été rédigé pour l'édition n°33 des Plumes d'Asphodèle. Il n'est pas libre de droit, la photo non plus.

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