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30/09/2013

Septembre, ce fut...

Epiphyse distale, métaphyse, diaphyse, épiphyse proximale... / Tester au fil des jours les divers breuvages proposés par le distributeur de boissons chaudes / S'efforcer à lire chaque jour quelques pages du "Suggeritore" de Donato Carrisi pour progresser en italien / Un guide de pharmacologie très complet / Un après-midi bizutage et revenir avec du rose sur les joues et le front / "Someone like you" d'Adèle sur YouTube / S'apercevoir que le disque dur externe n'est plus branché alors que l'on vient de fermer un fichier super important sur lequel on a passé deux bonnes heures... mais qu'on a enregistré en pensant qu'il était sur le disque dur (et là on part à la recherche du dit fichier sur le PC) / Regarder exceptionnellement Télématin pour suivre le renflouement d'un bateau au nom tristement célèbre / Se passionner pour la configuration interne du rein / Ne pas voir passer les semaines / Un mal de gorge / Ne plus avoir beaucoup de temps pour les divertissements / Apprendre par le journal le décès d'une personne que j'appréciais et avoir un gros pincement au coeur...

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29/09/2013

Les dimanches poétiques (112)

"On vit, on court, on travaille, on s'amuse, on vaque, comme on dit, à ses occupations - et puis, tout à coup, on s'arrête. La tête vous tourne un peu: tout ce qui paraissait si naturel semble soudain très étrange. Le décor vacille et s'écroule. La vie qui allait de soi se déchire comme un voile. L'absurdité de l'histoire et de la vie quotidienne vous frappe jusqu'à la nausée. Le monde cesse d'être l'évidence où nous plonge l'habitude et prend des allures de stupeur."

Jean d'Ormesson Le rapport Gabriel (Ed. Gallimard - 1999)

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22/09/2013

Les dimanches poétiques (111)

"Il y avait des amoureux sur la passerelle des Arts et sur tous les ponts de Paris, devant le palais des Doges et sur la piazza Navona, dans les jardins Boboli, sur les ramblas de Barcelone, sur les quais de New York. Il y avait des vieillards qui étaient revenus de tout, il y avait encore des jeunes gens qui n'en finissaient pas, grâce à Dieu, de tout attendre de l'avenir. Il y avait des cheminots, des physiciens, des éboueurs, des poètes, des assassins, des paresseux que le succès des autres suffisait à punir, des ambitieux que leurs propres succès ne parvenaient pas à combler."

Jean d'Ormesson Le rapport Gabriel (Ed. Gallimard - 1999)

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16/09/2013

Elle était devenue un joli papillon

Marcella avait une grâce extraordinaire et des yeux à faire fondre la terre entière. Divine! C'est ce que pensait Tiberio. Elle était la perfection incarnée; jolie, mais aussi douée d'un esprit logique d'une rare subtilité.

Elle n'avait pas des goûts de luxe et n'était pas obnubilée par le fric. Elle avait juste un foulard en soie que ses parents lui avaient offert à un Noël. Les yachts et les petits avions privés ne la faisaient pas rêver. Vraiment, elle détestait le clinquant, le bling-bling, enfin, tous les signes extérieurs de richesse. Il ne lui serait jamais venu à l'idée de mettre les pieds dans un casino ou d'envisager une destination paradisiaque pour ses vacances. Elle ne rêvait pas non plus de montres Cartier ou de bagues Repossi. Elle aimait la fantaisie et achetait des bijoux bon marché. Des boucles d'oreilles et des colliers de pacotille que les marchands glissaient dans des paquets en papier kraft. Elle s'était faite arnaquée une fois dans un magasin près du supermarché mais elle n'avait pas pour autant cessé d'acheté ce genre de bijoux.

Ses parents étaient des petits bourgeois de province avec des manies et des idées de petits bourgeois. Elle aurait pu s'habituer au luxe. Mais non. Au fil des années elle était devenue la rebelle de la famille, décidant un beau jour de quitter la maison familiale pour aller travailler à Rome et subvenir toute seule à ses besoins. Elle voulait voler de ses propres ailes. La jeune fille, prise dans une chrysalide immaculée, s'était transformée en un joli papillon. La métamorphose avait été extraordinaire. Un changement qu'aujourd'hui encore elle ne regrettait pas. Elle avait fait de fabuleuses rencontres à Rome depuis qu'elle s'y était installée et elle était devenue femme. 

Marcella était la conception que Tiberio se faisait de la femme avec laquelle il voulait faire sa vie. Elle était parfois un peu tempétueuse et il y avait bien quelques bourrasques entre eux mais quel couple ne connaît pas des tourments? Il envoyait dans les cordes ceux qui disaient que leur histoire ne tiendrait pas. Foutaises! pensait-il.

D'ailleurs, il avait prévu de fêter le premier anniversaire de leur rencontre. Une célébration qu'il voulait intimiste, juste elle et lui. Il savait qu'elle avait horreur des cotillons et qu'elle n'apprécierait pas une grande fête avec des amis. Pour cet anniversaire ils s'envoleraient vers Madère. Marcella avait parlé de cette île à plusieurs reprises et Tiberio était certain que cela lui plairait de visiter Funchal.

Ce texte a été rédigé pour les éditions 109 et 110 du jeu Des mots, une histoire initié par Olivia. Il n'est pas libre de droits, la photo non plus.

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15/09/2013

Les dimanches en photo (48)

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Sénèque

Buste en marbre réalisé au XVIIe siècle

Oeuvre exposée au musée du Louvre à Lens

09/09/2013

La Victoire de Samothrace se refait une beauté

arts,grèce antique,victoire de samothrace,musée du louvre,actu,actualitéLa Victoire de Samothrace, ornant l'escalier Daru du Musée du Louvre, est partie il y a quelques jours pour se refaire une beauté. Les travaux de réfection de l'oeuvre dureront un an et demi. Découverte au 19ème siècle sur l'île de Samothrace, cette sculpture "représente la déesse messagère de la Victoire se posant sur la proue d'un navire". Elle date du 2ème siècle avant J. C.

Le monument, composé de différents marbres, va être complètement démonté et nettoyé. L'escalier Daru, en haut duquel la Victoire de Samothrace est exposée, va lui aussi avoir un coup de frais. Sa rénovation va durer jusqu'en 2015: murs, sols, voûtes et garde-corps seront remis en état. La réinstallation de la Victoire de Samothrace est prévue à l'été 2014.

Musée du Louvre - 75058 PARIS - Ouvert tous les jours de 9h à 18h sauf le mardi. Nocturnes jusqu'à 21h45 les mercredi et vendredi. Fermé le 1er janvier, le 1er mai et le 25 décembre - Tarif collections permanentes + musée Eugène Delacroix: 12 euros. Collections du hall Napoléon: 13 euros (y compris le 1er dimanche du mois). Billet jumelé (collections permanentes + hall Napoléon + musée Eugène Delacroix): 16 euros.

 

08/09/2013

Les dimanches poétiques (110)

"Notre profession, plus que toutes les autres, nécessite le sens des relations humaines. Les hommes de loi peuvent se contenter de fréquenter d'autres hommes de loi, des juges. Un homme d'Eglise n'a trop souvent que des relations intimes très limitées avec ses ouailles, mais un médecin n'est rien s'il n'établit pas les rapports humains les plus intimes avec son patient. Ce n'est pas une tâche facile que de trouver un heureux équilibre entre bonté et sensiblerie; d'être ferme sans devenir tyrannique; de montrer de la compassion sans être taxé d'hypocrisie. Pensez à tout ce qui joue contre nous. Un homme malade est presque toujours grinchu. S'il a de la bile, il verra tout d'un oeil chagrin - passé, présent et avenir réunis sous un nuage jaunâtre. Si vous êtes joyeux, il vous accusera de manquer de compassion; si vous êtes mélancolique, il va croire qu'il est sur le point de mourir... Rappelez-vous que, pour un malade, votre visite est le grand événement de la journée; même un convalescent vous placera en deuxième position tout de suite après son repas. Vous ne devez donc jamais vous montrer indifférents ou négligents."

Extrait d'un discours de Joe Bell (médecin et professeur écossais) prononcé devant les étudiants en médecine inscrits pour le semestre d'hiver 1871.

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Le Dr Joe Bell