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17/12/2017

Les dimanches poétiques (214)

"Deux cœurs qui s'aiment, animés d'une même passion, vivent dans un autre univers; ils parlent un autre langage; sans se voir ils s'entendent, sans communiquer ils se comprennent; ils se devinent."

Sophie COTTIN Claire d'Albe

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15/12/2017

Instantané #2

Aujourd'hui le ciel était le même qu'hier, à savoir tout gris. Et les nuages ont balancé toute la pluie qu'ils avaient emmagasinée depuis des jours. Ce n'était vraiment pas une journée à mettre le nez dehors. Plutôt une journée à rester dans le canapé à siroter un thé et manger des crêpes...

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14/12/2017

J'ai testé pour vous #10

De passage à Paris il y a quelques jours, je suis entrée - un peu par hasard, disons-le - dans la boutique de Yann Couvreur, rue des Rosiers. Ayant pris mon temps au Musée de la chasse et de la nature, je suis ressortie à treize heures bien sonnées et toutes les brasseries du quartier étaient pleines à craquer. Au "Loir dans la théière" les gens attendaient sur le trottoir pour pouvoir entrer.

Le temps étant très moche (en fait il faisait un froid polaire), je ne me voyais pas manger un sandwich en plein vent. Je suis donc revenue sur mes pas et j'ai poussé la porte de la boutique - salon de thé de Yann Couvreur. Il me fallait au moins un café pour me réchauffer, et quelque chose pour me sustenter, histoire de ne pas me retrouver un hypoglycémie. J'ai donc commandé un café allongé (et j'insiste sur le allongé), ainsi qu'un "Lové chocolat praliné".

Et bien ce fut une petite déconvenue pour moi. Le café allongé n'avait d'allongé que le nom. Il était tellement fort que j'ai eu beaucoup de mal à le terminer, et qui plus est était servi dans un gobelet. Pour une telle enseigne - qu'on retrouve au Lafayette Gourmet - la moindre des choses serait de servir dans des tasses pour les gens qui consomment sur place. La boutique n'étant pas très grande, ils auraient besoin d'une dizaine de tasses grand maximum.

Parlons maintenant du "Lové chocolat praliné". Le gâteau en lui-même est très beau. La présentation irréprochable. Ceci étant dit, je dois avouer que je n'ai pas été emballée par cette pâtisserie. Pourtant j'aime le chocolat et le praliné. Il y a plusieurs textures mais qui se marient mal entre elles à mon goût. Du parfum chocolat je n'ai retenu qu'une mousse qui domine le reste et qui m'a un peu écoeurée même si elle n'était pas trop sucrée. Quant au praliné, il se résume à une pâte un peu amère en trop grande quantité. Bref, j'ai été déçue. Ce gâteau n'était peut-être tout simplement pas pour moi. Ou je n'ai pas su l'apprécier à sa juste valeur. Il plaira sans doute à d'autres. 

Sinon la boutique est plutôt sympa et lumineuse.

 

Yann Couvreur

24 bis, rue des Rosiers

75004 PARIS

Ouvert de 10h à 20h

 

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13/12/2017

Tag de Noël

Vendredi l'Irrégulière nous proposait, pour ceux qui le voulaient, de reprendre un Tag de Noël auquel elle avait été soumise par SYL. J'ai trouvé l'exercice intéressant...

1. Quelle est ta chanson de Noël préférée?

Sans aucun doute All I want for Christmas. Mais ce n'est qu'une belle chanson... Si vous voyez ce que je veux dire.

 

2. Ta boisson pour décembre?

Pour les fêtes du champagne, assurément. On ne va quand même pas finir l'année à l'eau? Et puis de la flotte, il y en a tellement qui nous tombe sur la tête en ce moment que j'en ai largement mon compte!

 

3. Ton film de Noël?

Pas de film de Noël en particulier si ce n'est que je ne me lasse pas de regarder les trois volets consacrés à Sissi qui sont généralement diffusés à cette période de l'année. Sinon il y a le très beau film L'arbre de Noël que j'aime beaucoup. Mais l'histoire est tellement triste... Je pleure à coup sûr! Cette année il est diffusé dimanche 17 à la télé.

 

4. Ton maquillage ou nail-art/manucure pour les fêtes?

Rien de particulier. Le même maquillage que pour un jour ordinaire. (C'est déjà un tel effort de me maquiller...) Il m'arrive parfois de mettre du vernis à ongles. Tout dépend de mon humeur.

 

5. Ta tenue pour Noël?

Vu que je fais ça chez moi et que je ne reçois pas la reine d'Angleterre, je ferai juste un effort pour ne pas ressembler à un sac à patates. Mais rien de plus. (C'est aussi une réelle corvée pour moi de choisir une tenue...)

 

6. Préfères-tu jouer dehors dans la neige, ou rester au chaud, à l'intérieur, avec une boisson chaude?

S'il y a de la neige, j'aime bien aller me balader à pied et prendre des photos. En revanche s'il pleut je me pelotonne dans mon canapé avec une tasse de thé.

 

7. Emballer les cadeaux - plaisir ou galère?

Plutôt un plaisir même si mes paquets ne sont pas hyper branchés. Disons que ça ressemble à quelque chose. Et encore, c'est parce que je ne me foule pas. Si je m'y mettais vraiment, je pourrais faire mieux.

 

8. Plat de Noël?

Je n'imagine pas un Noël sans foie gras. Le reste peut varier de A à Z, voire être omis, je m'en fiche. Mais on ne plaisante pas avec le foie gras!

 

9. Ce que tu préfères à propos de Noël?

Sans doute la féerie des vitrines, les décorations dans la ville, l'atmosphère remplie d'odeurs de vin chaud et de pain d'épice, l'installation du sapin, la balade au marché de Noël pour manger une gaufre, les gens un peu plus disponibles et plus souriants... L'esprit de Noël, quoi.

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12/12/2017

On la trouvait plutôt jolie - M. BUSSI

littérature,polars,michel bussi,on la trouvait plutôt jolie,actu,actualitéLe dernier polar de Michel Bussi a paru début octobre. C'est le onzième. Et, foi de Do, c'est l'un des meilleurs de l'auteur. Contrairement à ses autres bouquins, il traite d'un sujet d'actualité. Il y a, bien sûr, une intrigue policière en toile de fond mais c'est à mes yeux un roman social et géopolitique. Michel Bussi nous parle des migrants de la Méditerranée, des conditions de passage vers un avenir meilleur, du trafic organisé autour de ce flux migratoire, et de l'intégration des migrants dans notre société.

A travers l'histoire de Leyli, qui vit dans le quartier prioritaire des Aigues Douces à Port-de-Bouc, l'auteur nous conte le parcours d'une femme cabossée par la vie, tout d'abord au Mali, puis au Maroc, d'où elle émigrera vers la France après diverses péripéties et coups du sort. Leyli est jolie, et les hommes ne sont pas insensibles à ses charmes. Une beauté à double tranchant. Elle va en rencontrer beaucoup des hommes. Parfois contre son gré. De ces rencontres, plus ou moins consenties, vont naître trois enfants: Bamby, l'aînée, Alpha, un garçon qui joue les gros durs, et Tidiane, le petit dernier, âgé d'une dizaine d'années.

Mais Leyli cache un secret. Un secret que je ne peux pas vous révéler car sinon je vous donne une clé essentielle du roman, laquelle a été placée dans le dernier tiers de l'histoire pour justement nous balader avant. Ce fut un excellent moment de lecture car, si l'intrigue est extrêmement bien menée, j'ai aussi beaucoup aimé le portrait des différents personnages, et notamment ceux faits des hommes, qui ne sont pas ménagés. Michel Bussi les a bien chargés et on pourrait croire que le roman a été écrit par une féministe. Ceci étant dit, il y a quand même des hommes fréquentables dans ce bouquin. Mais pas beaucoup.

Un livre à lire en tout cas.

On la trouvait plutôt jolie - Michel BUSSI - Ed. Presses de la Cité - 2017

11/12/2017

Cold Winter Challenge 2017

Je ne participe pratiquement plus aux challenges lecture organisés sur le Web si ce n'est à ceux qui sont illimités dans le temps ou qui durent au moins une année civile. Mais l'autre jour, en furetant sur Instagram, j'ai repéré le Cold Winter Challenge. Il offre plusieurs possibilités de participation et notamment quatre catégories pour répondre aux goûts de chacun. Et je me suis dit, pourquoi pas.

Voici les catégories proposées:

- la magie de Noël (lire un livre qui a un lien avec cette fête, de près ou de loin);

- flocons magiques (lire un livre fantasy, fantastique... pas forcément en lien avec Noël);

- marcher dans la neige (lire un livre de nature writing, de littérature de voyage);

- stalactites ensanglantées (lire un polar/thriller qui se passe durant l'hiver, ou pendant une période froide).

Pour participer, rien de plus simple. Il faut lire un livre dans au moins une catégorie entre le 1er décembre 2017 et le 31 janvier 2018. Ensuite libre à vous de partager votre lecture sur votre blog si vous en avez un ou sur les réseaux sociaux. Vous pouvez aussi participer dans votre coin.

Ce Cold Winter Challenge existe depuis 2012. Il a été initié par Antonine et Margaud liseuse en fait un excellent résumé sur son blog.

Ma PAL n'est pas finalisée puisque sur les trois titres que je veux lire pour ce challenge je n'en ai qu'un seul dans ma bibliothèque. J'ai soumis les deux autres titres au père Noël. J'aurais peut-être une bonne surprise parmi les paquets déposés sous le sapin...

Alors, vous participez?

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10/12/2017

Une procession de fourmis

L'avion mangeait peu à peu les passagers et les bagages. Le gros oiseau blanc déglutissait lentement ceux qui arrivaient en haut des marches. Des hommes en gilets fluorescents scrutaient la longue file qui cheminait sur le tarmac. On aurait dit une procession de fourmis qui s'en allaient de leur plein gré vers l'oiseau affamé.

Les agents fluorescents s'assuraient qu'aucune fourmi ne déviait de la file, qu'aucune n'allait tenter un geste insensé, ou bien faire demi-tour.  L'avion ne pouvait pas être retardé. Il n'était plus l'heure de regretter. Plus l'heure de se demander si elles avaient fait le bon choix. Le choix de tout quitter.

Quand Madalina et les siens avaient su qu'un avion serait affrété le lendemain ils avaient préparé immédiatement leurs valises. Fuir le pays était peut-être l'unique chance pour eux d'être à nouveau libres. Ils se terraient dans leur appartement depuis des mois, osant à peine sortir pour trouver de quoi manger. Le pays était affamé. Le moindre haussement de voix était réprimé. Sortir du pays leur permettrait de témoigner, de dire au monde entier que les droits de l'homme étaient bafoués, que la presse était muselée, que les écrivains étaient pourchassés, et que leur président se prenait pour le "génie des Carpates". Il fallait que tout cela cesse. Madalina saluait le courage de ces hommes qui avaient décidé de s'emparer d'un avion pour sauver une poignée de leurs compatriotes sachant que des milliers d'autres, telles des fourmis, seraient piétinés.  

Ce texte a été rédigé dans le cadre de l'atelier d'écriture Une photo, quelques mots n°287 initié par Leiloona. Il n'est pas libre de droits. La photo, prise par Leiloona, n'est pas libre de droits non plus.

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