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30/04/2014

Avril, ce fut...

Se réjouir de la belle victoire de François Bayrou à la mairie de Pau / Être fascinée par Tokyo Reverse, le phénomène "slow tv" diffusé le lundi 31 mars sur France4 / Olivier Saladin qui me passe devant le nez à l'hypermarché du coin (à quelques secondes près on se télescopait...) / Un ouvrier italien de chez Fiat mangeant tous les jours sans le savoir devant un Bonnard et un Gauguin (et dire qu'il se tuait à la tâche alors qu'il était millionnaire) / De la tartiflette maison avec un excellent Brouilly choisi par Bibi / Michel Drucker qui nous dit que Nangis est à 100km de Paris. Soit il est fâché avec la géographie, soit il n'était pas à Nangis pour les 80 ans de Pierre Perret... / Des anglais qui se font cryogéniser après leur mort en espérant que des chercheurs pourront un jour les faire revivre. Mouais... / La libération de quatre otages français détenus en Syrie / La bonne humeur de Marie-Nicole Lemieux, contralto québécoise, sur France Musique un matin. (Ecouter parler 5 minutes Marie-Nicole Lemieux ça vous donne la pêche pour la journée!) / Renaud Bernard, journaliste de France 2, qui interroge le curé de Bihorel (Comme quoi le monde est petit!) / Ramasser un chat mort sous mes yeux pour le mettre sur le trottoir et pester contre l'abruti de chauffard qui l'a percuté / Boire un café au col du Bonhomme / Du Ribeaupierre à l'ail des ours / Les canonisations de Jean XXIII et de Jean-Paul II

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30/03/2014

Mars, ce fut...

Me demander si je vais ou pas au Salon du Livre de Paris / Aimer encore plus qu'avant la voix éraillée de Gérard Lenorman / "Mon Raymond" qui commence à chauffer... / De la marmelade artisanale de Kumquat (Un délice!) / Acheter un roman d'Alexander MacCall Smith à la dernière minute pour essayer d'honorer un challenge / Poser des perfusions sous cutanée / Chanter à tue-tête dans la voiture sur une chanson de Claude François "Cette année-là, je chantais pour la première fois, le public ne me connaissait pas..." / Des magnolias en fleurs / Rêver de George Clooney. What else? / La Crimée qui "redevient" Russe... / Des écoutes téléphoniques qui polluent des élections. Des écoutes qui ont occupé plus de place sur la scène publique que ce qu'elles ne méritaient / Un notebook (Et là je me prends un peu pour Carrie Bradshaw...) / Le FN qui sort renforcé des municipales (Qu'est-ce que je disais?) / Choisir l'ensemble rose craie plutôt que le beige parce qu'il s'accorde mieux avec ma peau / Finir par brancher l'imprimante au notebook parce qu'elle refuse de fonctionner quand elle est branchée au PC / Croiser la ministre des Sports en allant me balader pendant la pause déjeuner / Trois sandwiches au poulet la même semaine...

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09/03/2014

The Grand Budapest Hotel

cinéma,films,wes anderson,ralph fiennes,the grand budapest hotel,actu,actualitéLe dernier film de Wes Anderson m'a beaucoup plu. Le réalisateur nous livre un petit film savoureux dont la scène se joue en grande partie au Grand Budapest Hotel (en République de Zubrowka), un célèbre lieu de villégiature tenu d'une main de maître par le concierge en chef, M. Gustave (Ralph Fiennes). Il est l'homme aux clés d'or et sait y faire avec les vieilles dames riches qui viennent dans l'établissement plus pour lui que pour les bains hongrois.

M. Gustave est poète à ses heures et toujours parfumé à L'air de panache. Il est célibataire et sans attaches. Le Grand Budapest Hotel est toute sa vie. Alors quand le jeune Zero Moustafa se fait embaucher comme Lobby boy, M. Gustave le prend sous son aile et lui apprend les ficelles du métier. Zero devient son Lobby boy personnel et tous les deux vont vivre de sacrées aventures à travers l'Europe en mutation.

Des aventures qu'ils n'auraient pas vécues si l'une de ses riches amies n'avait pas été retrouvée assassinée chez elle. On soupçonne M. Gustave car elle a décidé de lui léguer L'enfant à la pomme, un tableau d'une grande valeur. La famille conteste le legs, et tout particulièrement Dmitri, le fils de la morte, qui n'entend pas s'en laisser compter par le concierge.

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Chaque plan est "léché". Chaque détail est pensé. Tout ce que l'on voit à l'écran a été minutieusement étudié. Et on rit beaucoup pendant le film. Bref, c'est du grand art. Bravo Mr Anderson! Et y a pas à dire, Ralph Fiennes est un excellent acteur. Une fois de plus j'ai été bluffée par sa capacité à entrer dans la peau du personnage.

The Grand Budapest Hotel - Wes ANDERSON - Avec Ralph Fiennes, Tilda Swinton, Tony Revolori, Edward Norton, Adrien Brody...

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28/02/2014

Février, ce fut...

Faire des pancakes pour la Chandeleur / La Folle Journée de Nantes et une superbe interprétation de Rhapsody in blue de Gershwin avec Makoto Ozone au piano / S'enrouler dans la couette / Se dire que les joues sont de vraies zones érogènes / La Fanciulla del West de Puccini un matin sur France Musique qui donne du courage pour attaquer cinq semaines de pratique / S'intéresser de près à la synergologie pour décrypter le langage du corps / Avoir envie de lire Le Parfum - Histoire d'un meurtrier de Patrick Süskind / "Ne vous excusez pas monsieur d'avoir une carrure imposante et virile" dixit un personnage féminin du film Oliver Twist / Des yeux pétillants qui envoient des décharges électriques... Ca pique le coeur! / Un ourson polaire qui fait fondre le Canada / Le soleil qui caresse le visage / Un après-midi en ville et un passage en librairie / "Osez, osez Joséphine; Osez, osez Joséphine; Plus rien ne s'oppose à la nuit; Rien ne justifie..."

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25/02/2014

52 Lists Project # week six

Liste les façons dont tu peux aimer les autres: je peux aimer les autres parfois pour leurs non-dits; je peux m'excuser alors que ce sont eux qui sont fautifs; je peux ne rien laisser paraître quand ils me pincent le coeur; je peux m'intéresser à ce qu'ils font même s'ils ne s'intéressent pas à ce que je fais; je peux faire croire que tout va bien quand parfois le moral est au plus bas; je peux leur offrir quelque chose sans rien attendre en retour; je peux accepter des décisions avec lesquelles je ne suis pas d'accord; je peux les aimer en silence; je peux les aimer pour ce qu'ils font pour moi; je peux les aimer pour leur professionnalisme et leur faire de la pub; je peux les encourager...

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22/02/2014

Une lettre d'amour...

La perspective d'un après-midi en ville avec pour objectif d'aller dans une librairie pour utiliser un bon d'achat gagné lors d'une dictée, ça vous donne du courage pour toute la semaine. On arrondit les angles avec les collègues, on se rend utile, on fait son travail. On a dans un coin de la tête cette promenade entre des rayonnages pleins de livres qui approche, qui nous fait tenir, qui donne presque des ailes.

Cette promenade c'était cet après-midi. J'attendais ce moment avec impatience. Toute la semaine ça a tourné dans ma tête. Comme une récompense après plusieurs jours d'efforts et d'attention. Et pour couronner le tout le soleil fut de la partie. Un magnifique soleil de février, juste assez fort pour chauffer le visage, caresser les joues.

Je savais que je ressortirais de la librairie avec le dernier recueil de nouvelles de Sylvain Tesson S'abandonner à vivre. J'ai entendu beaucoup de bonnes critiques sur cet ouvrage ces dernières semaines. Et puis j'avoue que j'avais été charmée par son écriture lorsque j'avais lu son témoignage Dans les forêts de Sibérie. Mais entrer dans une librairie pour moi c'est comme entrer dans un magasin de jouets pour un enfant. Chaque étagère présente plusieurs tentations... Je voulais lire depuis un moment déjà La lettre à Helga de l'Islandais Bergsveinn Birgisson et mes yeux se sont portés sur le livre au détour d'un présentoir. Il s'agit d'une longue lettre d'amour qu'un éleveur de moutons, à l'automne de sa vie, envoie à celle qu'il aima d'un amour impossible. J'aime les auteurs islandais. Leur vision de la vie et du quotidien me plaît. Ils font réfléchir aussi.

J'ai bien failli acheter un troisième livre: La prophétie des papes de Glenn Cooper. Mais je me suis dit qu'il faut raison garder. Surtout qu'en ce moment je ne lis pas très vite. Enfin, ce n'est que partie remise. Je garde le titre dans un coin de ma tête.

Toute contente de mes achats je suis ensuite partie en balade dans la ville, admirant les façades illuminées par le soleil, puis j'ai fait une halte au rayon lingerie d'un grand magasin où j'ai repéré deux ensembles ravissants, et je suis entrée chez Hema malgré la cohue et j'ai craqué pour du pain d'épices et des gaufres hollandaises au miel...

Bref, ce fut un après-midi comme je les aime, qui va me permettre d'attaquer la prochaine semaine pleine d'énergie, ragaillardie, prête à affronter tous les vents.

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07/02/2014

52 Lists Project # week four

Liste (non exhaustive) de mes aspirations et rêves actuels et futurs: aller jusqu'au bout du projet que j'ai commencé l'an dernier, essayer de refaire de la photo, terminer la lecture d'un livre en italien, sourire à la vie dès que c'est possible, retourner dans mes chères montagnes, ne plus accumuler de papiers inutiles, voir les amis plus souvent, arrêter de courir après le temps...

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