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16/03/2014

Expo Van Gogh/Artaud au Musée d'Orsay

expositions,van gogh,musée d'orsay,actu,actualitéLe musée d'Orsay propose l'exposition "Van Gogh/Artaud. Le suicidé de la société" jusqu'au 6 juillet 2014. Une quarantaine de toiles de l'artiste sont exposées ainsi que des dessins et des lettres.

Le titre de l'exposition, "Van Gogh, le suicidé de la société", est inspiré du livre d'Antonin Artaud dans lequel il "s'attacha à démontrer comment la lucidité supérieure de Van Gogh gênait les consciences ordinaires. En voulant l'empêcher d'émettre "d'insupportables vérités", ceux que sa peinture dérangeait le poussèrent au suicide".

Une exposition unique en son genre qui rassemble une partie des plus grands chefs-d'oeuvre du peintre.

Musée d'Orsay - 1 rue de la Légion d'honneur, 75007 PARIS - Ouvert de 9h30 à 18h le mardi, le mercredi, le vendredi, le samedi et le dimanche, et de 9h30 à 21h45 le jeudi. Fermé les lundis, le 1er mai et le 25 décembre - Plein tarif: 11 euros. Tarif réduit: 8,50 euros.

Les dimanches en photo (52)

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09/03/2014

The Grand Budapest Hotel

cinéma,films,wes anderson,ralph fiennes,the grand budapest hotel,actu,actualitéLe dernier film de Wes Anderson m'a beaucoup plu. Le réalisateur nous livre un petit film savoureux dont la scène se joue en grande partie au Grand Budapest Hotel (en République de Zubrowka), un célèbre lieu de villégiature tenu d'une main de maître par le concierge en chef, M. Gustave (Ralph Fiennes). Il est l'homme aux clés d'or et sait y faire avec les vieilles dames riches qui viennent dans l'établissement plus pour lui que pour les bains hongrois.

M. Gustave est poète à ses heures et toujours parfumé à L'air de panache. Il est célibataire et sans attaches. Le Grand Budapest Hotel est toute sa vie. Alors quand le jeune Zero Moustafa se fait embaucher comme Lobby boy, M. Gustave le prend sous son aile et lui apprend les ficelles du métier. Zero devient son Lobby boy personnel et tous les deux vont vivre de sacrées aventures à travers l'Europe en mutation.

Des aventures qu'ils n'auraient pas vécues si l'une de ses riches amies n'avait pas été retrouvée assassinée chez elle. On soupçonne M. Gustave car elle a décidé de lui léguer L'enfant à la pomme, un tableau d'une grande valeur. La famille conteste le legs, et tout particulièrement Dmitri, le fils de la morte, qui n'entend pas s'en laisser compter par le concierge.

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Chaque plan est "léché". Chaque détail est pensé. Tout ce que l'on voit à l'écran a été minutieusement étudié. Et on rit beaucoup pendant le film. Bref, c'est du grand art. Bravo Mr Anderson! Et y a pas à dire, Ralph Fiennes est un excellent acteur. Une fois de plus j'ai été bluffée par sa capacité à entrer dans la peau du personnage.

The Grand Budapest Hotel - Wes ANDERSON - Avec Ralph Fiennes, Tilda Swinton, Tony Revolori, Edward Norton, Adrien Brody...

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Les dimanches poétiques (126)

"Si beau, pensa-t-elle, et tout est déjà terminé pour lui. Elle ferma les yeux. Elle se sentait comme vide, et à vif. Pauvre garçon, que quelqu'un, quelque part, devait aimer, quelqu'un dont le monde s'effondrerait ce soir, quand la cruelle nouvelle lui serait apportée. Tout cet amour sans avenir désormais, foudroyé en un instant, le temps d'une chute du haut d'un théâtre."

Alexander MacCall Smith Le club des philosophes amateurs

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02/03/2014

Les dimanches poétiques (125)

"Plus jamais ils ne se dirent "je t'aime". L'amour était devenu une infirmité cachée. Les paroles qu'ils échangeaient ne débordaient plus du cadre des achats et des voeux à l'occasion des Noëls consécutifs. Ils rentraient tard du travail, lui se rendait à une partie de bridge et elle à l'église. La nuit, il leur arrivait de se blottir l'un contre l'autre, non pas par tendresse mais à cause du froid, car la maison était vieille et difficile à chauffer".

Olga TOKARCZUK Maison de jour, Maison de nuit

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28/02/2014

Février, ce fut...

Faire des pancakes pour la Chandeleur / La Folle Journée de Nantes et une superbe interprétation de Rhapsody in blue de Gershwin avec Makoto Ozone au piano / S'enrouler dans la couette / Se dire que les joues sont de vraies zones érogènes / La Fanciulla del West de Puccini un matin sur France Musique qui donne du courage pour attaquer cinq semaines de pratique / S'intéresser de près à la synergologie pour décrypter le langage du corps / Avoir envie de lire Le Parfum - Histoire d'un meurtrier de Patrick Süskind / "Ne vous excusez pas monsieur d'avoir une carrure imposante et virile" dixit un personnage féminin du film Oliver Twist / Des yeux pétillants qui envoient des décharges électriques... Ca pique le coeur! / Un ourson polaire qui fait fondre le Canada / Le soleil qui caresse le visage / Un après-midi en ville et un passage en librairie / "Osez, osez Joséphine; Osez, osez Joséphine; Plus rien ne s'oppose à la nuit; Rien ne justifie..."

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22/02/2014

Une lettre d'amour...

La perspective d'un après-midi en ville avec pour objectif d'aller dans une librairie pour utiliser un bon d'achat gagné lors d'une dictée, ça vous donne du courage pour toute la semaine. On arrondit les angles avec les collègues, on se rend utile, on fait son travail. On a dans un coin de la tête cette promenade entre des rayonnages pleins de livres qui approche, qui nous fait tenir, qui donne presque des ailes.

Cette promenade c'était cet après-midi. J'attendais ce moment avec impatience. Toute la semaine ça a tourné dans ma tête. Comme une récompense après plusieurs jours d'efforts et d'attention. Et pour couronner le tout le soleil fut de la partie. Un magnifique soleil de février, juste assez fort pour chauffer le visage, caresser les joues.

Je savais que je ressortirais de la librairie avec le dernier recueil de nouvelles de Sylvain Tesson S'abandonner à vivre. J'ai entendu beaucoup de bonnes critiques sur cet ouvrage ces dernières semaines. Et puis j'avoue que j'avais été charmée par son écriture lorsque j'avais lu son témoignage Dans les forêts de Sibérie. Mais entrer dans une librairie pour moi c'est comme entrer dans un magasin de jouets pour un enfant. Chaque étagère présente plusieurs tentations... Je voulais lire depuis un moment déjà La lettre à Helga de l'Islandais Bergsveinn Birgisson et mes yeux se sont portés sur le livre au détour d'un présentoir. Il s'agit d'une longue lettre d'amour qu'un éleveur de moutons, à l'automne de sa vie, envoie à celle qu'il aima d'un amour impossible. J'aime les auteurs islandais. Leur vision de la vie et du quotidien me plaît. Ils font réfléchir aussi.

J'ai bien failli acheter un troisième livre: La prophétie des papes de Glenn Cooper. Mais je me suis dit qu'il faut raison garder. Surtout qu'en ce moment je ne lis pas très vite. Enfin, ce n'est que partie remise. Je garde le titre dans un coin de ma tête.

Toute contente de mes achats je suis ensuite partie en balade dans la ville, admirant les façades illuminées par le soleil, puis j'ai fait une halte au rayon lingerie d'un grand magasin où j'ai repéré deux ensembles ravissants, et je suis entrée chez Hema malgré la cohue et j'ai craqué pour du pain d'épices et des gaufres hollandaises au miel...

Bref, ce fut un après-midi comme je les aime, qui va me permettre d'attaquer la prochaine semaine pleine d'énergie, ragaillardie, prête à affronter tous les vents.

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