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12/02/2012

L'Armée furieuse - F. VARGAS

livres,littérature,fred vargas,romans policiers,actu,actualitéJe n'avais jamais rien lu de Fred Vargas et je ne connaissais le commissaire Adamsberg qu'à travers des adaptations audiovisuelles et cinématographiques. Ce qui fait que tout au long de ma lecture il a eu les traits de Jean-Hugues Anglade (Sous les vents de Neptune) et parfois ceux de José Garcia (Pars vite et reviens tard).

Le commissaire Adamsberg est un intuitif. Alors que d'autres analysent les faits les uns après les autres, lui emmagasine les infos et les laissent mijoter dans son cerveau. Il parvient aux conclusions sans faire d'efforts, sans s'en rendre compte. 

Dans ce roman il doit faire face à l'Armée furieuse, une abominable cohorte de spectres dirigée par le seigneur Hellequin qui, à intervalles réguliers, vient hanter le chemin de Bonneval, à quelques encablures du village d'Ordebec dans le Calvados. Est-ce une légende ou cette Armée furieuse existe bel et bien? Il semblerait qu'elle soit bien réelle. C'est en tout cas ce que tout le monde pense après la vision de Lina Vendermot dont la mère se fait un sang d'encre. Lina a vu quatre "saisis" de l'Armée dont trois qu'elle a pu nommer au capitaine Emeri, responsable de la gendarmerie d'Ordebec.

Quelques jours plus tard Herbier, l'un des "saisis", est retrouvé mort dans un fossé, tué d'une balle en pleine tête. Un type d'une nature pas très sympathique, du genre "viandard" comme on a coutume de dire dans le milieu de la chasse. Ses congélateurs étaient remplis de gibier tué pas toujours légalement. Le village d'Ordebec commence à se poser des questions. Et si le seigneur Hellequin venait vraiment punir les méchants?

Pendant ce temps-là à Paris, une autre affaire occupe Adamsberg. Antoine Clermont-Brasseur, riche industriel, a été retrouvé calciné dans sa Mercedes et tous les indices laissent penser que le coup a été fait par Momo-mèche-courte. Tout le monde pense ça sauf Adamsberg... Le commissaire arrivera-t-il à mettre la main sur les coupables?

Ce fut une lecture intéressante même si parfois je me suis un peu ennuyée (ou alors j'avais la tête ailleurs). Adamsberg est attachant et j'aime beaucoup ses collègues:  Danglard, Veyrenc et Retancourt. Un petit reproche à l'auteur cependant. Je me suis parfois un peu perdue dans des descriptions pas toujours très claires... Ca manquait de précisions pour que ça ait l'air vraisemblable.

L'Armée furieuse - Fred VARGAS - Ed. Viviane Hamy - 2011

Cakes aux lardons, au Cheddar et à la ciboulette

Pour égayer vos apéritifs ou bien accompagner une salade, ces petits cakes sont délicieux et pas compliqués à confectionner.

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Ingrédients:

  • 1/2 botte de ciboulette
  • 50 g. de cheddar
  • 2 oeufs
  • 10 cl de lait fermenté ou de yaourt liquide (que j'ai remplacé par un mélange de yaourt brassé et de lait en respectant la quantité indiquée)
  • 4 cuill. à soupe d'huile d'olive
  • 150 g. de farine de blé ou de froment
  • 2 cuill. à café de levure chimique
  • 1 pincée de curry
  • 100 g. de lardons ou de bacon fumé en allumettes
  • sel et poivre du moulin

Recette:

Laver la ciboulette et la ciseler. A l'aide d'une mandoline, râper le cheddar.

Dans un grand saladier, battre les oeufs avec le lait fermenté, l'huile d'olive, la farine tamisée et la levure jusqu'à obtenir un pâte lisse et homogène.

Mettre le four à chauffer à 180 °C (therm. 6)

Saler, poivrer, saupoudrer de curry et bien mélanger le tout. Incorporer le cheddar râpé, la ciboulette et les lardons.

Beurrer et fariner les moules à mini-cakes (sauf s'ils sont en silicone) et y répartir la pâte. Enfourner pour 20 minutes. A déguster encore tièdes!

Les dimanches poétiques (66)

  • Âme ou soeur
  • Jumeau ou frère
  • De rien mais qui es-tu
  • Tu es mon plus grand mystère
  • Mon seul lien contigu
  • Tu m'enrubannes et m'embryonnes
  • Et tu me gardes à vue
  • Tu es le seul animal de mon arche perdue

 

  • Tu ne parles qu'une langue aucun mot déçu
  • Celle qui fait de toi mon autre
  • L'être reconnu
  • Il n'y a rien à comprendre
  • Et que passe l'intrus
  • Qui n'en pourra rien attendre
  • Car je suis seule à les entendre
  • les silences et quand j'en tremble

 

  • Toi, tu es mon autre
  • La force de ma foi
  • Ma faiblesse et ma loi
  • Mon insolence et mon droit

 

  • Moi, je suis ton autre
  • Si nous n'étions pas d'ici
  • Nous serions l'infini...

 

  • Lara FABIAN Tu es mon autre 

06/02/2012

Wislawa Szymborska s'est éteinte

La poétesse polonaise Wislawa Szymborska est décédée mercredi 1er février à Cracovie à l'âge de 88 ans. Prix Nobel de littérature en 1996, elle était l'auteur d'une vingtaine de recueils de poèmes plus ou moins philosophiques portant sur des questions morales de notre époque dans un style étudié. Indépendante d'esprit, elle est toujours restée à l'écart de la vie politique, comme bon nombre d'intellectuels polonais pour qui la dimension spirituelle de la vie prévaut sur le reste.

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Sous une petite étoile

  • Que le hasard m'excuse de le dire nécessité,
  • et qu'elle-même m'excuse si malgré tout j'ai tort.
  • Que le bonheur supporte que je le prenne sans façons.
  • Que les morts me pardonnent ces souvenirs fanés.
  • Et le temps, les univers manqués par seconde.
  • Pardon à l'amour ancien si le nouveau est premier.
  • Guerres lointaines, permettez ces fleurs dans le salon.
  • Plaies ouvertes, excusez mes égratignures.
  • Que les clameurs montant des abîmes pardonnent ce menuet.
  • Et les gens dans les gares - mon sommeil matinal.
  • Sois indulgent, espoir harcelé, laisse-moi rire parfois.
  • Oubliez, déserts, que je n'accoure avec une cuillerée d'eau.
  • Et toi, vieil épervier, toujours dans la même cage
  • fixant depuis des lustres le même point dans l'espace
  • veuille bien m'absoudre encore, fusses-tu empaillé.
  • Pardon à l'arbre abattu pour les quatre pieds de la table.
  • Pardon aux grandes questions pour les petites réponses.
  • Vérité, ne fais point trop attention à moi.
  • Gravité, j'implore ta miséricorde.
  • Souffre, mystère de l'être, que j'arrache des fils à ta robe.
  • Ne m'en tiens pas rigueur, âme, de ne t'avoir trop souvent.
  • Que me pardonne le tout de ne pouvoir être partout.
  • Que me pardonnent tous de ne pouvoir être chacun.
  • Je sais: tant que je vis, je n'ai aucune excuse,
  • car je me fais ainsi obstacle à moi-même.
  • Pardonne-moi, langue, d'emprunter des mots pathétiques
  • et de faire l'impossible pour qu'ils paraissent légers.

05/02/2012

Sherlock Holmes - Jeu d'ombres

films,cinéma,sherlock holmes,guy ritchie,actu,actualitéPour les fans de Sherlock Holmes (et surtout les puristes), le deuxième opus réalisé par Guy Ritchie peut paraître un non-sens. Pour ma part, j'ai mieux aimé celui-ci que le premier. Le réalisateur met face-à-face Sherlock et le cynique professeur Moriarty. Il s'est basé sur plusieurs nouvelles pour la rédaction du scénario. On retrouve notamment le colonel Sebastian Moran, l'une des plus fines gachettes d'Angleterre travaillant pour le compte du professeur. On retrouve aussi Irene Adler et on fait la connaissance de Mycroft, le frère de Sherlock.  

Dans cet opus Sherlock et le Dr Watson vivent de folles aventures en France, en Allemagne et en Suisse. Le docteur, sur le point de se marier, est entraîné par son ancien colocataire aux trousses de Moriarty. Ce dernier perpétue des attentats à travers l'Europe afin de provoquer une guerre mondiale et ainsi écouler les armes qu'il fabrique. Sherlock et le professeur se livrent une lutte sans merci, tous les deux fins stratèges et doués d'une incroyable perspicacité.

Sherlock a toujours le goût du déguisement et j'ai particulièrement aimé celui dans lequel il apparaît à bord du train emmenant Watson et son épouse en lune de miel. Robert Downey Jr déguisé en femme ça vaut son pesant d'or! Jude Law est très bon aussi. Le scénario fait une plus grande place au Dr Watson et lui permet de mettre en pratique les méthodes de son vieil ami.

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C'est bien filmé. Les lumières sont superbes, les costumes sont recherchés et les scènes d'action sont à couper le souffle. J'ai par ailleurs beaucoup ri car il y a des petites notes d'humour glissées ici et là. Un petit bémol cependant. Je n'arrive toujours pas à me faire aux ralentis avant que Sherlock n'attaque ses adversaires. Ca n'apporte pas grand chose au film.

Grosse production américaine mais j'ai passé un bon moment et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Si vous êtes fans du détective, allez-y!

Sherlock Holmes, a game of shadows - Guy RITCHIE - Avec Robert Downey Jr., Jude Law, Jared Harris, Kelly Reilly, Noomi Rapace, Stephen Fry et Rachel McAdams

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"Rivages", exposition J.-H. Lartigue au Havre

expositions,rivages,jacques-henri lartigue,photographies,actu,actualitéL'espace André Graillot au Havre accueille jusqu'au 22 avril 2012 une exposition consacrée aux "Rivages" de Jacques-Henri Lartigue. Ces clichés en noir et blanc reflètent la fascination du photographe pour la mer et le mouvement. Un artiste qui a su capter l'instant, se défaire de la technique pour immortaliser le geste et imposer un nouveau regard.

Espace André Graillot - Musée maritime, chaussée Kennedy, 76600 LE HAVRE - Ouvert du mercredi au dimanche de 14h30 à 18h (pendant les expos temporaires) - Plein tarif: 2 euros. Tarif réduit: 1 euro. Gratuit le premier samedi du mois.

Les dimanches poétiques (65)

"Le suicide m'attriste. J'ai l'idée d'un gâchis, d'un aveuglement, d'un attentat. On ne fait pas assez la distinction entre la vie que l'on mène et la vie que l'on porte. La vie que l'on mène est, somme toute, secondaire, variable, changeante, soumise à des aléas, déterminée. Elle peut être heureuse ou malheureuse, mais elle ne doit pas remettre en cause la vie que l'on porte - il y a, peut-être, des exceptions; je n'en suis pas sûr. La recherche du bonheur occupe beaucoup les gens. C'est normal, c'est humain. Le bonheur n'est pas mon propos.

Cependant, il existe des moments d'harmonie, de connivence. C'est comme un murmure à l'oreille de l'âme, un fil fin traversant le chas de l'être. On se fond. On s'amenuise et on grandit à la fois. On respire le vent, toutes fenêtres grandes ouvertes. On se balance aux trapèzes, on se pend aux anneaux, les nuages sont nos muscles. On coule dans le lit du monde sur des coussins de pulpe. La musique s'échappe des galets. Une cheminée brûle au coin d'un rêve, les flammes nous lèchent les tempes. Il fait frais et chaud. Un pinceau de soie nous peint les veines d'une couleur douce. Nos battements de paupières sont des tunnels enchantés. La lumière du jour est une confidence. Les étoiles nous piquent le visage."

Laurent GRAFF Selon toute vraisemblance

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