23/05/2020
Les courses ou la nouvelle galère...
Je ne sais pas vous, mais depuis mi-mars, faire les courses est devenu une vraie galère pour moi. Cela me semble insensé de devoir faire 10 minutes, voire 20 minutes de queue pour entrer dans un magasin, attendre que quelqu'un sorte pour pouvoir enfin avoir le droit d'aller voir les produits qui nous intéressent.
La semaine dernière, après deux mois de confinement, je voulais aller faire un tour dans le centre piétonnier de la grosse ville toute proche car j'avais quelques courses à faire.
Pour le premier magasin le masque était obligatoire et j'ai dû attendre une dizaine de minutes que plusieurs clients sortent pour pouvoir entrer. J'ai trouvé assez rapidement ce que je voulais et ne suis même pas allée à l'étage pour voir les nouveaux produits exposés, l'attente devant la boutique m'ayant vraiment agacée. La deuxième boutique que je comptais visiter, eh bien je l'ai tout simplement zappée. Je suis ensuite allée chez le traiteur italien et là, même cirque, pas plus de cinq personnes dans la boutique et vingt minutes d'attente. A ce rythme-là il faut vraiment avoir envie de soutenir les commerces de proximité... Il n'y a qu'à la librairie que je n'ai pas attendu pour entrer. J'ai simplement attendu pour payer.
Autant vous dire que je n'ai même pas eu l'idée d'aller dans un magasin de vêtements. D'ailleurs, devant certains il y avait des queues qui s'allongeaient à vue d'oeil, de même que devant certaines enseignes de parfums et produits de beauté.
Ceci étant dit, le confinement - et maintenant le déconfinement - m'a permis de revoir mes priorités et de me demander si j'ai vraiment besoin de tel ou tel produit. Car s'il faut faire la queue, il faut vraiment que ce soit pour quelque chose de valable et dont j'ai l'utilité. On évite les futilités, on mise sur la qualité, et le tour est joué. C'est l'enseignement que j'en ai tiré.
Mais je dois vous avouer que je suis de plus en plus tentée par les commandes via internet. Devant mon ordinateur (ou mon smartphone) pas d'attente, pas besoin de masque, et pas de problème pour garer ma voiture. Tout cela, j'en ai bien conscience, au détriment des petits commerçants... Mais perso je ne compte pas passer des heures à faire la queue devant les magasins sur mes jours de repos. J'ai franchement mieux à faire.
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17/05/2020
Les dimanches poétiques (258)
"Mon amour
Je ne te dis jamais assez que je t'aime, c'est là le problème. Si je m'écoutais, je te téléphonerais toutes les dix minutes, cela deviendrait hallucinant, donc, note bien que je suis fou (de toi). Voilà bien la chose la plus raisonnable que j'ai faite de ma vie (être fou de toi). Petite femme d'amour, on est au cœur des choses. Des choses? Même pas: au cœur du cœur. Le Cœur absolu (bon titre, quand on y pense). [...]"
Philippe SOLLERS in Lettres à Dominique Rolin 1981-2008 (Ed. Gallimard - 2019)
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10/05/2020
Les dimanches en photo (141)
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03/05/2020
Les dimanches poétiques (257)
"J'avais appris que la patience était une vertu suprême, la plus élégante et la plus oubliée. Elle aidait à aimer le monde avant de prétendre le transformer. Elle invitait à s'asseoir devant la scène, à jouir du spectacle, fût-il un frémissement de feuille. La patience était la révérence de l'homme à ce qui était donné."
Sylvain TESSON in La panthère des neiges (Ed. Gallimard - 2019)
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30/04/2020
Avril en quelques mots #43
Pancakes (On s'occupe comme on peut...) // Beaucoup de mal à récupérer et une fatigue constante qui impacte le moral // Vivement que tout ça se termine // Et ce ciel qui nous nargue // L'avantage de bien connaître la rive droite // Nature sauvage // Certaines personnes ont vraiment le fond méchant // Grapiller un peu de jolies choses chaque jour // "It's sad, so sad, It's a sad, sad situation..." Penser à mon beau rayon de soleil // Regarder Une nounou d'enfer plutôt que les infos // Parce que les infos me font péter les plombs ces derniers temps... // Je ne supporte pas qu'on réduise mes libertés et mes droits // Organiser mon temps différemment et faire avant tout ce dont j'ai envie // Faire avec ce qu'il y a dans le frigo et inventer des recettes // Vacances à la maison... Alors que j'aurais dû retrouver ma belle île aux mimosas
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26/04/2020
Les dimanches en photo (140)
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19/04/2020
Sur les négatifs
Francesco avait réussi à installer une chambre noire dans l'appartement de la via Dei Sabini. Il aimait l'argentique et l'odeur des produits pour révéler les images. Les premières photos développées montraient les deux curés qu'ils avaient vus près de la fontaine de Trevi. Et il y avait bien là l'un de ceux qui étaient venus le trouver à l'université pour lui faire peur, le terroriser. L'autre, il ne l'avait jamais vu. Mais c'était peut-être un autre complice, un religieux dévoué à la même cause, et dont il faudrait aussi se méfier.
Les photos suivantes étaient des portraits de Marcella. Elle avait très bien joué son rôle de touriste devant la fontaine. Il avait fait plusieurs clichés. Ce serait de merveilleux souvenirs pensa-t-il quand elle ne serait plus à ses côtés. Elle ne resterait pas indéfiniment avec lui et regagnerait un jour son appartement de la via Santa Dorotea. Mais il n'arrivait pas à imaginer la vie sans elle. Sans cette jeune femme qui l'avait secouru un soir d'été. Il était bien avec elle. Ils s'entendaient à merveille. Marcella l'avait pris dans ses filets bien involontairement. Elle n'avait jamais cherché à lui plaire. Francesco ne voulait pas imaginer la vie d'après. Comme il ne voulait pas s'avouer qu'il était tombé amoureux. À bientôt 56 ans il savait qu'il ne pourrait pas la retenir, elle qui en avait à peine 40.
Texte précédent:
Ce texte a été rédigé dans le cadre de l'atelier L'écriture au temps du corona: jour 4 initié par BricàBook. Il n'est pas libre de droit, la photo de Barna Kovacs, non plus.
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