27/08/2015
Revue de lectures #2
Allumer le chat de Barbara CONSTANTINE: un beau petit roman sur l'entraide entre personnes du 3ème âge. Des personnages touchants aux caractères bien trempés. C'est drôle et plaisant à lire.
Moriarty d'Anthony HOROWITZ: Frederick Chase, détective de l'agence américaine Pinkerton, se retrouve en Suisse non loin des chutes de Reichenbach quelques jours après la triste disparition de Sherlock Holmes et Moriarty. Il rencontre là-bas l'inspecteur de Scotland Yard, Athelney Jones. Chase et Jones constatent que sur les deux corps des ennemis jurés, un seul a été retrouvé. Connaissant le visage de Holmes, Jones en déduit que c'est Moriarty qui est étendu sans vie. Mais les conclusions de l'inspecteur ne sont-elles pas trop hâtives? Et peut-il vraiment se fier à Frederick Chase?
Le vieux garçon de Jean-Paul PELRAS: un roman régional qui met en scène un vieux garçon mal dégrossi, aux allures d'ours mal léché. Il aurait pu vivre heureux avec l'argent que lui a laissé son paternel (ce qu'il fut un temps malgré tout, à sa façon) mais la vie sait vous faire des coups tordus, le malchance qui s'en mêle. Bref, un roman qui se lit bien, qui m'a fait rire, même si l'histoire de ce vieux garçon est bien triste.
Je reviens te chercher de Guillaume MUSSO: le héros du roman décide de disparaître d'un seul coup, de se perdre dans la foule, de quitter fiancée et meilleur ami sans la moindre explication parce qu'il rêve d'une autre vie. Il veut réussir, être connu, gagner de l'argent. Et il y parvient. Il parvient même à rencontrer une jolie femme, hôtesse de l'air, qu'il quittera elle aussi sans bonne raison, si ce n'est la certitude qu'il lui fera du mal. Mais repousser sans cesse les autres et ses sentiments, est-ce la solution? Peut-on être heureux ainsi? Le héros vivra trois fois la même journée et essaiera de changer le destin. Y parviendra-t-il?
Ancien malade des hôpitaux de Paris de Daniel PENNAC: ce court roman (cette nouvelle?) est un coup de cœur. C'est superbement écrit et très drôle. Un interne raconte ce qui l'a finalement conduit à devenir garagiste. Disons qu'un soir il a eu affaire à un malade d'un genre un peu particulier...
Temps glaciaires de Fred VARGAS: j'ai retrouvé avec plaisir le commissaire Adamsberg et ses collègues. L'auteur nous balade entre une mystérieuse société qui fait revivre les débats à l'assemblée au temps de Robespierre et un curieux incident qui s'est produit dix ans plus tôt en Islande. Le commissaire fera le voyage pour assembler les pièces du puzzle qui s'offre à lui. Une enquête qui prend des chemins de traverse pour confondre le coupable.
Peine perdue d'Olivier ADAM: encore un roman bien sombre. Après Les lisières je pensais qu'Oliver Adam nous donnerait à lire quelque chose d'un peu plus gai. Mais non. Il nous livre une galerie de personnages que la vie ne ménage pas. Des gens sans scrupules, d'autres rattrapés par la maladie et la vieillesse. Des jeunes qui ne sont pas compris, ou qui ne comprennent pas grand chose des rouages de la vie. L'atmosphère était un peu lourde parfois et bien qu'intéressants, les portraits des personnages étaient un peu trop longs à mon goût.
Ombres sur l'Hudson d'I. B. SINGER: j'ai mis presque un an à lire ce roman. Une histoire dense et des personnages qui tournent autour de Boris Makaver, juif pieux et pratiquant, et de sa fille. Ce livre est à la fois une réflexion sur la vie, l'amour, la mort, et la religion. Tout y est. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que rien n'est simple entre les personnages. Un peu comme dans la vraie vie...
Grenoble parano de Sylvain PETTINOTTI: un très bon polar régional plein de suspense. J'ai adoré le style de l'auteur, très rythmé et surtout très drôle. J'ai ri plus d'une fois à la lecture de ce roman. Un ex-taulard veut se venger d'un avocat qui n'a pas réussi à le disculper dans une affaire jugée dix ans plus tôt alors qu'il était innocent. Il lui demande de réunir les preuves en lui envoyant des infos au compte goutte... Une sale affaire, mais une intrigue très bien ficelée.
Les gens heureux lisent et boivent du café d'Agnès MARTIN-LUGAND: ce roman parle de la reconstruction après la perte d'êtres chers dans un accident de voiture. Comment se sortir de la spirale de la culpabilité? Comment tourner la page? Comment réussir à vivre sans eux? Un long processus qui va mener l'héroïne, commerçante à Paris, dans une région perdue d'Irlande.
N'oublier jamais de Michel BUSSI: encore un bon polar de Michel Bussi même si ce n'est pas mon préféré de ses romans. L'intrigue est très tordue, comme toujours avec cet auteur. Un jeune homme avec une prothèse de jambe préparant l'Ultra Trail du Mont Blanc (course très exigeante s'il en est) se rend à Yport pour s'entraîner. Cependant l'entraînement va être de courte durée. Il se retrouve mêlé à un suicide (selon lui) que les policiers qualifieront de meurtre. Notre jeune homme, Jamal Salaoui, a d'ailleurs tout du coupable idéal. A-t-il tué la jeune femme retrouvée à demi-nue sur la plage avec une écharpe Burberry rouge nouée autour du cou?
23:00 Publié dans Lecture, Livres | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : lecture, littérature, romans, livres, actu, actualité, sylvain pettinotti, isaac bashevis singer, anthony horowitz, jean-paul pelras, guillaume musso, olivier adam, fred vargas, daniel pennac, barbara constantine, michel bussi | Facebook |
16/08/2015
Les dimanches poétiques (162)
"C'est impossible, dit la Fierté,
C'est risqué, dit l'Expérience,
C'est sans issue, dit la Raison,
Essayons, murmure le Cœur."
William Arthur Ward
08:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, littérature, livres, actu, actualité | Facebook |
11/08/2015
Belle de la tête aux pieds #15
Les soldes, toujours les soldes. Un t-shirt à manches courtes vert rayé de blanc trouvé chez Esprit et un t-shirt manches longues blanc rayé de bleu marine trouvé chez Camaïeu. Des pièces très simples et passe-partout, notamment pour le tee manches longues. Je peux marier l'un comme l'autre avec beaucoup d'autres vêtements. J'adore le bleu et le vert. J'ai d'ailleurs trouvé le coupe-vent de mes rêves couleur vert kaki chez Jodhpur alors que je me baladais sans l'intention d'acheter quoi que ce soit. Il était en solde lui aussi à -40%. Trop contente!
Et vous, avez-vous trouvé des choses intéressantes dans les dernières démarques?
09:30 Publié dans Mode & Beauté, Shopping | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : beauté, shopping, mode, esprit, camaïeu, jodhpur, actu, actualité | Facebook |
09/08/2015
Et l'amour, dans tout ça?
Patrizio? Trop mielleux pour être honnête. Renato? Trop macho pour accepter de sortir avec une fille qui ne ressemble pas à un top modèle. Luciano? Trop imbus de sa personne. Renzo? Trop passionné par la mécanique automobile à son goût et n'ayant aucun intérêt pour les choses de l'esprit. Aquilino... Davide... Pietro...
Eglantina pensa que décidément il n'y avait pas d'homme pour elle sur cette fichue Terre. En tout cas pas un qui lui correspondait. Un état de fait qui était difficile à supporter sans parler de la pression de la société. La trentaine passée, célibataire et sans enfant, elle avait l'impression de ne pas être normale. Parce que oui. La société sait vous faire sentir que vous n'êtes pas dans la norme. Eglantina l'avait parfaitement compris. Les messes basses et les sous-entendus de gens pas toujours bien intentionnés, elle en avait son lot quotidien. Des gens pas très francs qui racontaient n'importe quoi derrière son dos. Elle avait envie de leur coller des baffes dans la tronche et de leur dire "je t'emmerde", toi et ta petite famille parfaite.
Elle n'était pas jolie, mais elle n'était pas moche non plus. Elle était coquette. Elle avait un certain goût pour le raffinement et savait, comme sa sœur, cuisiner merveilleusement. Elle était de surcroît intelligente et cultivée. Mais trop, vraisemblablement. Ca faisait peur aux hommes. La plupart n'aiment pas que leur copine soit plus intelligente qu'eux. Sur ce coup-là, Eglantina n'était pas bien lotie. Avec son QI bien supérieure à la moyenne, elle n'en rencontrait pas des masses à la Polyclinique Gemelli qui pouvaient être intéressants. Sans compter que les hommes (la majorité) faisaient leurs petits calculs: à savoir se mettre en ménage avec une femme pas trop futée, ou juste assez pour faire à bouffer, entretenir le linge et leur donner un ou deux gamins qu'elle élèverait sans qu'ils n'aient à trop se casser la tête.
Pour ceux qu'il restait, s'ils n'étaient pas homosexuels, il n'était pas question qu'ils soient en couple avec une femme d'un autre milieu social que le leur. Par peur du regard des autres et pour plaire à la famille, aux amis, aux collègues. Puis, de préférence, une femme ayant déjà un petit pécule. Il faut assurer ses arrières. Les temps sont durs! A ceux-là aussi Eglantina avait envie de filer des baffes.
Elle avait le sentiment que la société lui criait (façon de parler): "Si t'es pas mariée et que t'as pas deux gosses à trente ans, t'as raté ta vie." Et l'amour, dans tout ça? Un mot galvaudé employé à toutes les sauces et aujourd'hui vide de sens. Aimer, c'est quand on ressent des papillons dans le ventre et que le cœur se met à battre comme un fou. Eglantina n'en avait finalement pas croisé beaucoup qui l'avait mise dans cet état. Et ils n'étaient pas disponibles à ce moment-là. Fin de l'histoire.
Ce texte n'est pas libre de droit, la photo non plus.
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31/07/2015
Juillet, ce fut...
Un doublé en anglais: 20/20 au semestre 3 et 20/20 au semestre 4 / La canicule sur la France le 1er juillet / Déplorer que les hommes ne se rasent plus / Le baptême de la princesse Charlotte à Sandringham / Le ciel et la mer ne faisant plus qu'un / Un Earl Grey French blue de chez Mariage Frères; un thé d'une rare finesse / A la tombée de la nuit aller observer des lapins qui gambadent dans une prairie / Voir passer les coureurs du Tour de France et de nombreux hélicos / Des parterres de chèvrefeuille / Faire la fine bouche... / Acheter une valise / Me dire qu'Amiens est une jolie ville vivante et verdoyante où il semble faire bon vivre / Faire des tiramisus et des feuilletés / Me demander si mon beau rayon de soleil est en vacances ou bien s'il travaille...
26/07/2015
Les dimanches en photo (64)
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19/07/2015
Les dimanches poétiques (161)
"- Oui, monsieur, bien sûr.
- Alors, vous vous trompez, vous ne me connaissez pas du tout, et vous ne savez pas de quel amour je suis capable. Chaque atome de votre chair m'est aussi précieux que ma propre chair; dans la souffrance, dans la maladie, j'y attacherais autant de prix. Votre intelligence est un trésor pour moi; si elle était ruinée, elle resterait toujours mon trésor. Si vous étiez folle, je vous emprisonnerais dans mes bras, non dans une camisole de force; votre étreinte, même furieuse, aurait un charme pour moi. Si vous vous jetiez sur moi aussi férocement que cette femme l'a fait ce matin, je vous presserais sur mon cœur avec autant d'amour que de force pour vous contenir. Je ne m'éloignerais pas de vous avec dégoût, comme je l'ai fait devant elle; dans vos moments d'apaisement, vous n'auriez pas d'autre garde, pas d'autre nurse que moi; je me pencherais sur vous avec une inlassable tendresse, même si vous ne me donniez pas un sourire en retour; je ne me fatiguerais jamais de plonger mon regard dans vos yeux, même s'ils n'avaient plus une lueur de conscience pour me reconnaître."
Charlotte BRONTË Jane Eyre
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