Elle n'avait pas renoncé

Marcella n'avait pas renoncé à l'idée de retrouver Tiberio. Et elle s'était décidée à retourner à Venise pendant les mois d'été. Flavio était parti quelques jours avec ses grands-parents et elle en avait profité. Elle avait glissé quelques affaires dans un sac et avait roulé presque sans s'arrêter jusqu'à la cité des Doges.

Arrivée sur place elle avait pensé interroger les gens du quartier mais ne voulait pas éveiller les soupçons. Elle s'était donc résolue à glisser un mot dans chaque boîte aux lettres du Rio dei Bareteri, en espérant que peut-être Tiberio le lirait. Le temps était orageux. Elle craignait que l'encre des enveloppes prennent la pluie mais elle n'avait pas renoncé à son projet. Elle s'y était rendue en fin de matinée et une à une, elle avait glissé les enveloppes dans chaque boîte à lettres qui se présentait. Arrivée au n°6, qui comportait trois boîtes différentes, elle s'aperçut que les boîtes des étages 1 et 2 avaient été condamnées. Quelqu'un les avait fermées avec du scotch de réparation de couleur grise. Elle en déduisit qu'il n'y avait que le rez-de-chaussée qui était occupé. Etait-ce le propriétaire de l'immeuble qui y vivait? Ou bien un locataire? Elle aurait donné cher pour pouvoir entrer car aucun nom n'était indiqué. Mais il n'y avait pas de sonnette pour s'annoncer. Elle n'allait quand même pas revenir à la nuit tombée pour essayer de crocheter la serrure. Et puis c'était risqué. Un bateau des carabinieri était posté  tout près. Elle se ferait vite repérer. 

Elle était rentrée à Rome le jour même et se sentait apaisée. Ne restait plus qu'à attendre un signe de Tiberio. Mais voudrait-il se manifester?

Les dimanches poétiques (319)

Non omnis moriar

Horace

Juillet en quelques mots #82

Lord Goldsmith resigns // Au nord // Des trains et des bateaux // Aller à Amsterdam en Thalys avec un passeport dont la validité est inférieure à 1 mois. Check! // Serquigny, voie 20 // Goûter les macarons Ladurée et les chocolats Puccini Bomboni // C'est aussi ça les vacances // Des éclairs à l'horizon // Me remettre à l'italien // Trouver des pépites sur Vinted // Donc, prendre rendez-vous pour refaire faire le passeport // Mais peut-être que je ne cherche pas au bon endroit // J'espère ne pas avoir à coincer l'ancien camarade pour qu'il crache le morceau... // Il est peut-être plus près que je ne le pense // Menthe à l'eau en terrasse // Peu de choses m'enthousiasment ces derniers temps. Ou bien beaucoup de choses m'ennuient... // Les soldes // Faire du tri // M'en remettre à ma bibliothèque. Les livres sont toujours de bonne compagnie // Journaling // Si je chope celui qui a sonné à ma porte à près de minuit  je lui fais bouffer la sonnette // Les cristaux de soude... Magiques! // Retrouver le nom de cette marque de chemisiers à imprimés Liberty que je voyais dans une vitrine rue Tronchet à Paris // My heart is sad and lonely, For you, I sigh, for you, dear only, Why haven't you seen it, I'm all for you, body and soul...

Les dimanches poétiques (318)

L'amour commence à l'instant où une femme s'inscrit par une parole dans notre mémoire poétique.

Milan KUNDERA

Les dimanches poétiques (317)

Figure-toi, chère amie, 

une immense solitude 

bornée à l'horizon par de

vagues collines.

Pas un Homme,

pas une cabane, 

pas un arbre. 

Victor HUGO 

Les dimanches en photo (191)

Juin en quelques mots #81

Comme dans un tourbillon // Être pragmatique // Me dire que les vacances sont au bout du tunnel... // Les quais en fête avec l'arrivée de beaux voiliers // Rêver d'évasion. (Je pourrais fausser compagnie discrètement...) // Avoir le goût des vêtements et accessoires simples mais de belle confection // C'est peut-être une question d'âge // Savoir poser des limites // Bateau chouchou // Pourquoi diable a-t-il fait ça... // Hard skills & soft skills // Quand je regarde cette vieille photo de communiant, tout de même... // Le manque d'exercice incommode mes lombaires // Inconditionnel // Depuis longtemps éprouver un manque que je n'arrive pas à définir // Et me sentir incomplète // Je ne sais pas quel est le type qui a imaginé la circulation dans le haut de la rue Saint-Maur mais il a dû l'imaginer derrière un bureau... // Les dés sont jetés // Finalement renoncer à y aller. Trop de choses à boucler // All you need is love, All you need is love, All you need is love, love, love... Love is all you need // Sortir la valise // Escapade en perspective