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18/04/2011

Une nouvelle femme sous la Coupole

Danièle Sallenave, agrégée de lettres et écrivain, a été élue à l'Académie française le 7 avril dernier au fauteuil n°30, celui du feu Maurice Druon. Bienvenue à elle sous la Coupole.

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Danièle Sallenave

(Photo de C. Hélie pour Gallimard.)

18/03/2011

Bye-bye Zambia

Elle avait toujours l'habitude de signer Best love Rosie et elle n'avait pas fait exception sur la dernière carte qu'elle m'avait envoyée, postée de Zambie où elle enseignait l'anglais à Dix petits nègres depuis trois ans. Des enfants adorables qu'elle allait quitter à regrets à la fin de l'année. La Britsh High Commission ne prolongeait pas son contrat. Dans son coeur, Raison et sentiments se mêlaient. Rosie savait qu'elle ne pouvait pas rester mais elle était triste de devoir quitter ce pays magnifique où il y avait encore tant à faire et à donner. C'est ce qu'elle avait confié A Mélie, sans mélo un jour qu'elle l'avait appelée pour prendre des nouvelles des copines restées à Bristol.

En fait elle ne pouvait pas rester parce que le directeur ne souhaitait pas qu'elle restât plus longtemps à la communauté Saint Lawrence. "Poirot joue le jeu de l'administration", avait-elle dit à Mélie en s'emportant. Le directeur zélé ne lui avait pas fait de cadeaux pendant sa mission. Difficile de mettre en place de nouveaux moyens pédagogiques. A croire que les nouvelles technologies n'étaient réservées qu'aux enfants d'expatriés fréquentant les écoles privées conçues par eux et pour eux.

Ce texte a été rédigé avec les titres des livres que j'ai lus en février. Il n'est pas libre de droits. La photo non plus.

textes originaux, écriture, littérature, enseignement, zambie, angleterre, actu, actualité

26/09/2010

C'est de l'eau - D. FOSTER WALLACE

9782846262477[1].gifLes éditions du Diable vauvert proposent sous le titre "C'est de l'eau", une allocution de David Foster Wallace, prononcée devant la promotion 2005 de Kenyon College. Le ton y est original mais pas moralisateur ni condescendant.

Il s'agit en quelque sorte d'une réflexion sur la façon "d'apprendre à penser". Ce que Wallace essaie de faire comprendre aux étudiants assis face à lui, c'est qu'il ne suffit pas d'apprendre à penser mais qu'il faut avoir une "perception critique" de soi-même et de ses certitudes.

Le milieu dans lequel nous évoluons nous programme à penser par défaut et à rejeter en bloc ce qui est éloigné de nous. Il dit en quelque sorte aux étudiants de penser autrement et d'imaginer les situations différemment que ce que l'évidence ou l'immédiateté proposent.

"Apprendre à penser signifie bien apprendre à contrôler comment vous pensez et ce que vous pensez, dit-il, ça signifie être assez ouverts pour choisir ce à quoi vous prêtez attention et pour choisir comment  vous construisez le sens à partir de l'expérience."

L'écrivain leur a donné quelques outils pour vivre au quotidien, ouverts au monde. Une belle leçon de vie pleine d'esprit. Une allocution pleine de bon sens que j'aurais aimé entendre au lycée ou pendant mes études supérieures.

Wallace s'est donné la mort le 12 septembre 2008. Il était âgé de 46 ans.

Ce livre a été chroniqué dans le cadre d'un partenariat avec Chroniquesdelarentreelitteraire.com et Ulike.

C'est de l'eau - David FOSTER WALLACE - Ed. Au diable vauvert - 2010

09/06/2010

La structure privilégiée à la beauté

P1100963 Bibliothèque.jpgFrance2 a présenté mercredi 2 juin dans le JT de 20h un reportarge sur l'enseignement du français et la tendance qu'a l'éducation nationale à privilégier la structure au détriment de la beauté des mots. En d'autres termes, la littérature est souvent abordée sous forme de jargon incompréhensible alors que bien souvent les auteurs n'ont pas cherché compliqué et ne se sont pas posés beaucoup de questions en écrivant leurs textes.

C'est vraiment un casse-tête pour les lycéens qui doivent retenir des termes alambiqués. Alors que les élèves pour la plupart aiment lire, ils disent ne pas aimer le français. Un vrai paradoxe!

Je n'ai jamais été fan non plus du jargon et toute la technique qu'on devait ingurgiter au lycée ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Mais je n'ai pas perdu le goût de la lecture! Désormais je m'attache plus au sens du texte qu'à la technique employée par l'auteur...