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14/12/2011

Colère et écoeurement

gérard boquié,musée de la musique mécanique,mesnil-raoul,musique,orgues de barbarie,pianos,actu,actualité,politiqueGérard Boquié, collectionneur d'instruments de musique mécanique depuis 50 ans, avait ouvert à la retraite un musée rassemblant sa riche collection à Mesnil-Raoul, dans la banlieue rouennaise. Mais aujourd'hui, n'étant plus très jeune et ne trouvant pas de repreneur, il se voit contraint de fermer. Avant de prendre cette décision, il a bien sûr frappé à toutes les portes, notamment celles des politiques locaux mais ceux-ci n'ont pas daigné mettre la main à la poche pour garder ce patrimoine inestimable dans la région.

Si Gérard Boquié est écoeuré de l'attitude des politiques, il n'est pas le seul. Je m'insurge moi aussi quand je vois les fortunes dépensées par certaines collectivités locales pour organiser des grands raouts à l'occasion d'expositions fumeuses - voire de mauvais goût  comme on a pu le voir pour Normandie impressionniste l'an passé - et qu'on ne trouve pas l'argent pour conserver une telle collection. Il y a des hangards qui ne servent à rien sur les quais de Seine à Rouen. On aurait très bien pu l'y insraller. Des instruments qui vont s'en aller aux quatre coins de la planète et que l'on n'est pas fichu de garder chez nous. Ce patrimoine qui fout le camp ça me rend dingue! Alors qu'il y avait moyen d'en faire une attraction touristique pour la région. La communauté d'agglo a préféré investir dans un... palais des sports! (Qui coûte bien plus cher qu'un hangard aménagé pour accueillir ces instruments!)

Vous voulez savoir? je ne décolère pas! Il y a dans ce musée (qui ferme le 31 décembre) des pièces incroyables: pianos mécaniques, orgues de barbarie, orgues de manège, limonaires, automates, boîtes à musique, phonographes... Et qui sont en état de marche!

C'est l'histoire de la musique que l'on brade!

Musée de la musique mécanique et des machines parlantes - RD 42 route de Lyons, 76520 Mesnil-Raoul.

11/12/2011

Couleurs et saveurs

Petite virée samedi dans l'Eure où les saveurs et les couleurs ont réveillé mes sens. Ci-dessous quelques photos pour illustrer ce petit road movie au pays de l'enfance.

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Foie gras, saucisses et confits remportent un franc succès à l'approche des fêtes

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Deux cuisiniers qui mettaient l'eau à la bouche des passants. Foie gras poelé avec un chutney de fruits exotiques.

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Oh! les beaux magrets!

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Un saxophone tout en chocolat... Une vitrine très appétissante!

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Ils étaient trop gros pour moi! Et pourtant Dieu sait que j'aime ça!

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Les jacinthes, grandes stars de la saison

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Autre grande star, le Père Noël, façon poupées russes

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Une rivière que je traversais très souvent lorsque j'étais enfant...

Les dimanches poétiques (62)

"Non, Emmi, vous n'êtes pas n'importe qui. Si quelqu'un n'est pas n'importe qui, c'est bien vous. Et surtout pas pour moi. Vous êtes comme une deuxième voix en moi, qui m'accompagne au quotidien. Vous avez fait de mon monologue intérieur un dialogue. Vous enrichissez ma vie spirituelle. Vous remettez en question, vous insistez, vous parodiez, vous vous opposez à moi. Je vous suis reconnaissant pour votre esprit, pour votre charme, pour votre vivacité, et même pour votre "mauvais goût".

Daniel GLATTAUER Quand souffle le vent du nord

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(La photo n'est pas libre de droits.)

07/12/2011

Malika Bellaribi, mezzo-soprano

Voici une femme au destin hors du commun. Rien ne la prédestinait à devenir chanteuse lyrique mais quelques fées se sont penchées sur son berceau. Il faut bien de vrais contes de fées pour que l'on ne cesse de croire que demain peut apporter un meilleur...

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Malika Bellaribi, septième d'une fratrie de neuf enfants, est née à Nanterre en 1956 dans une famille d'émigrés algériens très, très modestes. Accidentée gravement toute petite, son père la confie aux religieuses de St-Vincent-de-Paul qui l'initient à la musique et lui transmettent leur foi. Bien qu'élevée dans la culture musulmane, la petite Malika va devenir catholique tout en ne reniant jamais ses origines.

Elle n'envisage pas au départ de carrière artistique et commence par diriger un service comptabilité dans une entreprise. Cependant la musique la rattrape en 1982 où elle commence sa carrière en s'inscrivant pour son épanouissement personnel au Conservatoire international de musique de Paris. Encouragée par ses professeurs elle passe ensuite par l'Ecole Normale de musique de Paris où elle décroche en 1993 un diplôme supérieur de chant. Parallèlement, elle suit des cours d'art lyrique au Conservatoire de Rungis et participe à l'atelier lyrique de mise en scène de Bia Thézan et Gian Koral. Enfin elle se perfectionne de 1993 à 1999 avec Béatrice Gaucet, Laurence Russell-Albert et Anne-Marie Fontaine, tous les trois professionnels du chant.

Désireuse de mettre le chant lyrique à la portée de tous, elle met en place des ateliers pédagogiques dans les quartiers défavorisés et anime des ateliers de chants pour enfants, adolescents et adultes.

Malika Bellaribi chante en soliste depuis 1987. Elle sera en concert le 20 décembre prochain à l'Unesco à Paris dans un spectacle inspiré de l'opéra de Verdi "Il Trovatore". Tarifs: 5 et 10 euros. Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans.

Pour en savoir plus sur Malika Bellaribi voici son site: http://www.malikabellaribi.com/site.html

04/12/2011

Quand souffle le vent du nord - D. GLATTAUER

livres, littérature, amour, internet, actu, actualitéJ'avais lu beaucoup de billets élogieux sur ce livre et j'étais sans doute une des très rares LCA à ne pas l'avoir encore ouvert. Alors quand So a proposé de me le prêter, j'ai dit "oui" sans hésiter. (So que je remercie au passage.)

L'histoire est somme toute assez banale. Il s'agit d'une correspondance via Internet entre Emmi Rothner et Leo Leike qui débute à cause d'une erreur de manipulation d'Emmi. Voulant résilier son abonnement au magazine Like, elle n'entre pas la bonne adresse, et son mail atterrit dans la boîte de Leo. Et n'effaçant pas l'adresse de ce dernier dans ses contacts, elle lui envoie sans le vouloir des voeux pour Noël et la bonne année dans un mail groupé. 

L'un et l'autre étant curieux de nature ils vont chercher à connaître celui, celle que cache l'écran. Très vite ils en viennent à parler de leur vie privée. On apprend alors qu'Emmi est mariée et a deux enfants. Leo, lui, sort d'une histoire assez douloureuse. La première se dit très heureuse dans son couple mais va chercher à en savoir toujours plus sur son correspondant. Le deuxième va essayer de son côté de percer  les secrets de la mystérieuse Emmi.  

Arrive le moment où ils envisagent de se rencontrer. Mais est-ce une bonne idée? Ne seront-ils pas déçus en voyant la personne avec laquelle ils ont tissé un lien et qui ne correspond peut-être en rien à ce qu'ils ont imaginé d'elle?

Ce livre est une belle performance car il faut avoir de l'imagination pour tenir sur plus de 300 pages avec un échange d'e-mails!  Le challenge était osé et on peut dire que Daniel Glattauer a réussi son coup avec cette histoire qui traite de la naissance du sentiment amoureux entre deux personnes qui ne se sont jamais vues. 

Quand souffle le vent du nord - Daniel GLATTAUER - Ed. LGF/Livre de poche - 2011

Les dimanches en photo (22)

photographies, actu, actualité

(La photo n'est pas libre de droits.)

02/12/2011

E-book or not e-book?

Il paraît que ce sera l'un des cadeaux phares de ce Noël 2011. Quoi, me direz-vous? Et bien, le livre électronique ou "liseuse"; aussi connu sous les vocables Kindle, Kobo, Bookeen, Pocket Book, ereader... Bref, c'est semble-t-il l'appareil high-tech du moment. La gamme est large, les prix aussi.

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Personnellement (et là je sens que les geeks vont me jeter la première pierre) je ne me vois pas lire sur un appareil. Certes, cela permet de stocker des centaines d'ouvrages et de les payer moins chers qu'imprimés et reliés. On coupe moins d'arbres pour fabriquer la pâte à papier (quoique maintenant on peut en créer sans décimer les forêts) et on fait un geste pour la planète. Mais il faut obligatoirement télécharger les livres et cela implique encore un peu plus de dépendance à Internet, aux machines, à la technologie.

Cela détruit par ailleurs un peu plus le lien social. Quand vous entrez dans une librairie vous rencontrez des gens, vous échangez quelques mots et puis vous pouvez feuilleter les livres. Quel bonheur de palper les ouvrages, de les tenir dans ses mains, s'émerveiller devant une couverture... Allez feuilleter un livre sur Internet!

Sincèrement, l'e-book ne sera pas mon cadeau de Noël. Pas le MP3 non plus. Ce que je veux? Des choses simples et utiles...