27/11/2012
Les bons sentiments ça ne fait pas de mal
Le soleil a mal au ventre. Il vient faire trois petits tours et puis s'en va. Les nuages ont pris le dessus et se secouent beaucoup ces jours-ci. Mais on nous annonce un temps encore plus froid pour le week-end prochain. Un temps froid pour le début du mois de décembre, quoi de plus normal, me direz-vous.
Début décembre sonne l'entrée dans la période de l'Avent et dans la grande course aux préparatifs des fêtes de fin d'année. Certains ont déjà commencé. Il n'y a qu'à se balader dans les rayons joujoux des grandes surfaces. Hallucinant! Je pense à tous les petits gamins dans le monde qui n'auront pas de jouets... Il y a quand même quelque chose qui cloche sur cette planète!
A cette période j'évite donc les grandes surfaces. J'ai besoin de cocooning, d'après-midi lecture avec une tasse de thé fumant à portée de main, et de vieux DVD un peu guimauve. C'est le moment de revoir You've got mail avec Tom Hanks et Meg Ryan, ou encore Love actually avec les excellents Hugh Grant, Liam Neeson, Colin Firth et Alan Rickman. Que de bons moments passés en leur compagnie! Et quels fous rires! Oui, je sais, ces films débordent de bons sentiments mais les bons sentiments n'ont jamais fait de mal à personne... Et puis pour ce qui est des comédies romantiques, les anglo-saxons sont de loin les meilleurs!
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26/11/2012
La Déesse des petites victoires - Y. GRANNEC (coup de coeur)
Lorsque la bibliothécaire m'a dit il y a quelques semaines qu'elle et ses collègues devaient faire des achats, j'ai proposé ce titre ainsi que Théorème vivant de Cédric Villani. Et puis j'ai oublié la bibliothécaire. Demandant un prolongement de prêt quelques jours plus tard, la responsable m'indiqua qu'elle m'avait mis de côté La Déesse des petites victoires, que je récupérai en reportant un livre emprunté précédemment.
Pourquoi j'ai proposé ce titre? Parce que j'avais entendu une bonne critique sur RTL. Et je ne fus pas déçue une seule seconde par cette lecture! Certes, le langage est plutôt soutenu et il ne faut pas être réfractaire aux mathématiques, à la science, à la métaphysique et à la philosophie. Mais ça se lit très bien. C'est émouvant et drôle, déchirant par moments et finalement plein d'espoir.
L'histoire tourne autour du Nachlass (héritage intellectuel) du mathématien et logicien Kurt Gödel. A savoir des documents précieux qu'Anna, une jeune femme travaillant à l'IAS de Princeton (Institut de recherche avancée), doit récupérer auprès de son épouse Adèle, aujourd'hui pensionnaire d'une maison de retraite située non loin de là. Mais la tâche ne s'annonce pas simple pour Anna. Adèle est réputée pour être caractérielle. Ceux qui ont essayé avant elle ont vite abandonné. D'ailleurs, Mme Gödel a-t-elle conservé ces documents? N'a-t-elle pas, sur un coup de tête, brûlé les "pattes de mouche" de son mari?
Anna aurait pu comme les autres renoncer dès la première visite mais elle y retourne et joue franc jeu avec la vieille dame. Une vieille dame devenue acariâtre à cause d'un mari qui ne savait pas vivre. Un homme, que dis-je, un génie qu'elle a tenu à bouts de bras pour qu'il ne sombre pas dans la folie et ne se laisse pas mourir. Un génie taiseux qui ne vivait que pour les mathématiques et rien que pour les mathématiques. Lorsque Adèle rencontre son futur mari elle est danseuse dans un cabaret de Vienne. Une femme sans culture. Ce que ne manquera pas de lui faire remarquer Kurt tout au long de sa vie.
Yannick Grannec a alterné les chapitres où Anna va voir Adèle à la maison de retraite et ceux racontés par Adèle elle-même. On y découvre les différentes étapes de la vie du couple de leur rencontre au décès de Kurt. Une histoire qui prend aux tripes, qui égratigne parfois le coeur mais qui est aussi pleine d'espoir avec la jeune Anna. J'avoue avoir écrasé une petite larme à la fin du livre. C'est un superbe roman que je vous conseille sans une once d'hésitation!
La Déesse des petites victoires - Yannick GRANNEC - Ed. Anne Carrière - 2012
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25/11/2012
Les dimanches en photo (36)
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23/11/2012
Deux cygnes noirs remontaient le Tibre
Quelques personnes ricanèrent sur son passage mais il ne dit rien. Il était vidé. Il continua à marcher en direction du pont Sisto en hoquetant. Il progressait lentement. Sa jambe le faisait horriblement souffrir. Il avait de plus en plus de mal à supporter la douleur. Sa veste était dépenaillée et son pantalon ensanglanté. Lorsqu'il fut sur le pont il aperçut deux cygnes noirs qui remontaient le Tibre en direction du château Saint-Ange. Noirs, comme la couleur du chaos. La surface de l'eau bougeait à peine mais lui tanguait. Il se cramponna au muret pour éviter la chute. Il n'avait pas envie de se faire remarquer.
Il espérait que son frère, médecin, réussirait à extraire le projectile entré dans la chair mais il fallait auparavant qu'il parvienne à atteindre son cabinet. Il ne restait que quelques centaines de mètres or il n'était pas certain de pouvoir les parcourir dans son état. Sa jambe pissait le sang. Il avait fait un garrot à la va-vite quand il avait été certain que les cambrioleurs étaient partis. Heureusement la pièce était déserte quand ils avaient fait irruption. Il n'y avait que lui. Il avait essayé de s'enfuir dans une salle voisine mais l'un des malfrats avait visé ses jambes.
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Marcella retira sa deuxième tournée de linge de la machine et étendit les affaires sur le balcon. Un temps superbe pour faire sécher des vêtements dehors. Elle habitait via di Santa Dorotea, non loin de l'église du même nom. Elle vivait là depuis bientôt six ans. C'était un quartier agréable et proche de son travail même si c'était souvent difficile d'y garer sa voiture.
Lorsqu'elle eut terminé d'accrocher le linge elle se décida à aller chez l'épicier bio à quelques pas de l'immeuble. Mais à peine la porte du bâtiment refermée elle se figea. Devant elle se tenait un homme livide, chancelant. Elle le reconnut tout de suite. C'était Francesco Berghetti, un éminent professeur de théologie et chercheur à la faculté de philosophie de Rome. L'un des plus doués de sa génération. Ses travaux étaient multiples. Il avait entre autres recensé les thèses des mathématiciens qui avaient tenté de démontrer l'existence de Dieu par de savants calculs. Marcella avait assisté à plusieurs de ses conférences, lesquelles rencontraient à chaque fois un franc succès.
Ce texte a été rédigé pour l'édition 82 du jeu Des mots, une histoire initié par Olivia. Il n'est pas libre de droits, la photo non plus.
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19/11/2012
Code Lupin - M. BUSSI
Il s'agit là du premier roman de Michel Bussi. Le sujet est fort intéressant mais j'ai parfois eu le sentiment qu'il nous donnait bien trop d'informations pour résoudre l'énigme. Enfin, celle que le professeur Roland Bergton (qui ressemble de près à Robert Langdon) et Paloma, une de ses étudiantes en histoire fort interlligente et séduisante, vont tenter de résoudre. Pour cela, ils disposent de 24 heures. Car le professeur doit se rendre en Roumanie dès le lendemain matin.
Tout commence quand Paloma vient soumettre à son prof une pièce d'or retrouvée par un touriste sur la Côte d'Albâtre où la jeune femme a trouvé un stage pour l'été. Cette pièce, gravée de 1905, est un morceau de plus pour le dossier que Bergton s'est constitué. Un dossier intitulé Code Lupin. Un code que Maurice Leblanc, père du gentleman cambrioleur, aurait dissimulé dans ses différentes oeuvres et qui aurait sa source dans le triangle cauchois.
Voilà donc nos deux héros partis à la recherche de ce code qui permettrait d'accéder au trésor des anglais... Est-ce que 24 heures vont suffire pour démêler les fils de l'énigme?
Ce premier roman n'est pas le meilleur de Michel Bussi et j'ai relevé beaucoup de coquilles sans compter les fautes de français comme "en vélo" au lieu de "à vélo". Dommage que les éditions PTC n'aient pas relu davantage le texte. Mais ne noircissons pas le tableau. Ce roman a le mérite de nous faire voyager dans des lieux mythiques et splendides de Normandie. Et de nous raconter un peu de l'histoire de cette belle région.
Code Lupin - Michel BUSSI - Ed. PTC - 2006
21:00 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : livres, littérature, romans, romans policiers, michel bussi, normandie, actu, actualité | Facebook |
Un plan parfait
Une comédie bien sympathique pendant laquelle j'ai beaucoup ri. Les acteurs - Dany Boon et Diane Krüger - sont très bons. Les paysages africains sont splendides et j'ai beaucoup aimé la cérémonie de mariage chez les Massaï. Un film que je vous conseille si vous avez envie de passer un bon moment.
Isabelle vit depuis une dizaine d'années avec Pierre. Ils filent le parfait amour. Leur vie est réglée comme du papier à musique. Mais lorsqu'Isabelle a envie de faire un enfant, Pierre lui demande de l'épouser. Chose qu'Isabelle n'avait jamais envisagée. Et pour cause. Le premier mariage n'est jamais le bon pour les femmes de la famille. Une horrible malédiction qui fait dire à la mère, à la soeur et aux tantes que ce mariage est voué à l'échec.
Pour contourner la malédiction la soeur d'Isabelle trouve un moyen imparable. Elle envoie Isabelle au Danemark où elle doit se marier avec un étudiant et divorcer un quart d'heure après, la loi du pays l'y autorisant. Sauf que l'étudiant n'est pas au rendez-vous... Isabelle doit de toute façon revenir mariée et divorcée. Elle a alors l'idée de faire du charme à Jean-Yves, son voisin un peu lourd du vol Paris-Copenhague. Le brave Jean-Yves, "explorateur" pour le guide du routard, qui ne voit le mal nulle part, va mordre à l'hameçon. Et là va commencer un vrai road movie pour Isabelle. Elle va suivre Jean-Yves au Kenya puis en Russie. Le mariage va pour ainsi dire être une formalité mais pour obtenir le divorce, Jean-Yves va se montrer beaucoup plus coriace. Isabelle va-t-elle finir par épouser Pierre, l'homme de sa vie?
Un plan parfait - De Pascal CHAUMEIL - Avec Dany Boon, Diane Krüger, Alice Pol, Robert Plagnol, Jonathan Cohen, Laure Calamy...
11:30 Publié dans Cinéma, Films, Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, films, un plan parfait, dany boon, diane kruger, actu, actualité | Facebook |
18/11/2012
Les dimanches poétiques (86)
"I believe happiness is only possible if you follow your feeling, your intuition, your real desires. Only unhappiness is gained by acting in accordance with duty, or obligation, or guilt, or the desire to please others. You must accept happiness when you can, not selfishly, but remembering you are a part of the world, of others, not separate from them. Should people pursue their own happiness at the expense of others? Or should they be unhappy so others can be happy? There's no one who hasn't had to confront this problem."
Hanif KUREISHI The Buddha of Suburbia
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