Concours photos: 3ème prix du Jury

C'est la première fois que je participe à un concours photos. Il avait pour thème "l'Arbre en Normandie". J'ai décidé de présenter des clichés avec quelques camarades d'un club à la dernière minute. La personne jointe au téléphone ne nous a pas donné beaucoup de renseignements si ce n'est que les photos devaient être au format 20X30 collées sur du Canson noir. Autant dire que nous avons avancé à l'aveuglette. Résultat des courses, lorsque les photos ont été déposées, il s'avéra que le Canson n'était pas aux bonnes dimensions pour trois d'entre nous.

"Couleurs du temps"

(La photo n'est pas libre de droits.)

Enfin! la personne les a quand même prises mais franchement j'avais très peur que nos clichés soient refusés par le jury. (Nous avons reçu le règlement du concours le lendemain... Vive la Poste!) J'étais déçue et pestais un peu. (Ceux qui me connaissent savent que je peste régulièrement contre tout et n'importe quoi...) Une des camarades a fini par envoyer un mail aux organisateurs pour expliquer notre problème et finalement nos clichés ont été pris en compte.

Quelle ne fut pas ma surprise lorsque samedi soir un monsieur m'appela pour m'annoncer que j'avais gagné le 3ème prix du Jury. (Ca me paraissait tellement improbable!)  Mais je dois vous l'avouer, ça me fait extrêmement plaisir car j'y ai passé du temps et cela va m'inciter à développer cette passion de l'image. J'ai pour principe de ne pas retoucher mes photos. J'essaie de faire en sorte qu'elle soit bonne dès la prise. Je fais attention au cadre, à l'angle, à la composition, à la lumière, à l'objet ou la personne à mettre en valeur... Il est vrai que j'ai une activité professionnelle qui m'oblige à faire des photos pertinentes, qui "doivent parler".

Les dimanches poétiques (42)

Mot de rupture que laisse Laurenç Sérénac à Stéphanie Dupain:

"Il n'y a pas d'amour heureux... A l'exception de ceux que notre mémoire cultive. A jamais, pour toujours."

Michel BUSSI Nymphéas noirs

Expo Manet au Musée d'Orsay

Le Musée d'Orsay propose l'exposition "Manet, inventeur du moderne" jusqu'au 3 juillet 2011. Cette rétrospective monographique "entend explorer et éclairer la situation historique d'Edouard Manet (1832-1883), entre l'héritage réaffirmé du romantisme, l'impact de ses contemporains et le flux médiatique de son époque".

Des pièces connues dans le monde entier comme le "Déjeuner sur l'herbe", un tableau qui fit scandale lorsque Manet le proposa au Salon de Paris, sont présentées. (Je crois d'ailleurs que c'est un tableau appartenant au Musée d'Orsay.)

Musée d'Orsay - 1 rue de la Légion d'honneur, 75007 PARIS - Ouvert de 9h30 à 18h (mardi, mercredi, vendredi, samedi et dimanche), de 9h30 à 21h45 le jeudi. Fermeture tous les lundis, le 1er mai, le 1er janvier et le 25 décembre. - Plein tarif: 8 euros. Tarif réduit: 5,50 euros.

Bilan du Challenge Europe Centrale et Orientale

J'espère que vous avez eu le temps de terminer vos ouvrages pour le Challenge Europe Centrale et Orientale car celui-ci a pris fin jeudi 31 mars à minuit. Plusieurs d'entre vous semblent avoir rempli le contrat. Il s'agit de Cynthia, Pascale et Catherine. Bravo à elles! Je félicite également les autres participantes car dans la jungle des challenges, pas facile de tous les relever. Moi la première, je ne l'ai pas mené jusqu'au bout, pas motivée pour ma dernière lecture.

C'est Cynthia qui a été la plus assidue. Elle recevra en plus du diplôme une petite surprise. Il faudra pour cela qu'elle me donne son adresse...

Voici le récapitulatif des lectures:

Cynthia a lu La confusion des sentiments , Un soupçon légitime, Vingt-quatre heures de la vie d'une femme de Stefan Zweig. Elle a continué avec Double rêve d'Arthur Schnitzler, Au fil de la vie de Rainer Maria Rilke et son dernier choix est L'homme est un grand faisan sur terre, d'Herta Muller, prix Nobel de littérature 2009.

Angie a lu Un mariage à Lyon de Stefan Zweig.

Karine a lu Confusion des sentiments de Stefan Zweig.

DeL a lu La pianiste d'Elfriede Jelinek.

Liza Lou a peut-être abandonné en cours de route?

Pickwick a lu le Brave soldat Chveik de Jaroslav Hasek et Un train pour Trieste de Domnica Radulescu. Si vous avez des nouvelles de Pickwick, je suis preneuse. J'avais laissé des coms sur son blog et envoyé un mail mais pas de réponse...

Catherine a lu Un train pour Trieste de Domnica Radulescu, Le bouquiniste Mendel de Stefan Zweig et La perspective Nevski de Nicolas Gogol. 

Pascale a lu un Soupçon légitime, La confusion des sentiments de Stefan Zweig et Une journée d'Ivan Denissovitch d'Alexandre Soljenitsyne.

La plume et la page a lu L'ami du défunt d'Andreï Kourkov et Divorce à Buda de Sandor Marai.

Nymphéas noirs - M. BUSSI

Voilà un beau roman policier aux couleurs locales. L'action se déroule à Giverny. Nous sommes en 2010 et l'on fête cette année-là l'impressionnisme en Normandie. Tout tourne autour de la peinture, de Monet et du village.

L'histoire est pour l'essentiel racontée par une dame âgée dont nous ne connaîtrons le nom qu'à la fin du roman (ou par déduction si on est perspicace). Trois femmes nous sont présentées dans le prologue: Fanette, âgée de 11 ans, Stéphanie, l'institutrice du village, et cette vieille dame qui a un peu plus de 80 ans. Trois femmes dont on suit les pensées du 13 au 25 mai 2010. Chacune a sa vision particulière de la situation. Enfin, chacune...

Un homme a été retrouvé assassiné dans le ru de l'Epte. On sait qu'il habite Giverny et qu'il est ophtalmologue dans le XVIème arrondissement de Paris. Un homme marié mais qui visiblement ne se contentait pas de sa femme. Un passionné d'art à la recherche d'un tableau de Monet, un "Nymphéas". Une carte postale est retrouvée sur lui. Au dos est indiqué: BON ANNIVERSAIRE. ONZE ANS. Puis, tout en bas, on a collé une phrase extraite du roman Aurélien de Louis Aragon "Le crime de rêver je consens qu'on l'instaure".

Débarque alors l'inspecteur Laurenç Sérénac, un type du sud-ouest fraîchement muté à Vernon, et son adjoint, l'inspecteur Sylvio Bénavides, un gars méticuleux d'origine portugaise, collectionneur de barbecues et sur le point d'être papa. Les dialogues entre ces deux-là sont assez savoureux. Autant le premier est nonchalant que le deuxième est tatasse.

J'aimerais vous en dire plus sur l'histoire mais je risque de vous dévoiler trop de choses et pour cette histoire, moins on en dit, mieux c'est. Il y a plusieurs degrés de lectures et un personnage peut en cacher un autre... Je vous le recommande vraiment. Et tout particulièrement si vous habitez l'Eure et la Haute-Normandie.

Nymphéas noirs - Michel BUSSI - Ed. Presses de la Cité / Terres de France - 2010

 

Objectif 6/7

Les dimanches poétiques (41)

"En l'apercevant, je sentis une secousse électrique; je l'aimai, c'est tout dire. Le vertige me prit et ne me quitta plus. Je n'espérais rien... Je ne savais rien... mais j'éprouvais au coeur une douleur profonde. Je passais des nuits entières à me désoler. Je me cachais le jour dans des champs de maïs, dans les réduits secrets du verger de mon grand-père, comme un oiseau blessé, muet et souffrant. La jalousie, cette pâle compagne des plus pures amours, me torturait au moindre mot adressé par un homme à mon idole."

Hector BERLIOZ Mémoires (1803-1865) Chapitre III

Berkeley Square - London

(La photo n'est pas libre de droits)

Et la neige recouvrit leur trace - W. ODOJEWSKI (abandon)

Mon deuxième abandon de l'année. Pas motivée pour lire ce bouquin. Pourquoi? Et bien parce que c'est une vieille traduction et c'est écrit tout petit. Ce n'est pourtant pas mon habitude de laisser de côté des livres. Je ne peux pas incriminer l'histoire car le sujet ne m'a pas déplu. Il s'agit de l'exécution d'officiers polonais à Katyn. Le style n'est pas mauvais même si ça traîne un peu. Bref! Il faudrait que je retente cette lecture dans quelques mois.

Je crois qu'en ce moment j'ai besoin de romans pleins d'action, d'aventures extraordinaires et de héros hors du commun. Je veux des histoires qui m'entraînent!!! C'est pour cela d'ailleurs que j'ai commencé le livre de Michel Bussi, un roman policier aux couleurs locales. Je vous en parle très vite!

Et la neige recouvrit leur trace - Wlodzimierz ODOJEWSKI - Ed. du Seuil - 1973