Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/11/2011

Les dimanches poétiques (60)

"Londres la cosmopolite, Londres la sublime, Londres la fascinante m'enivrait d'une débauche de parfums, de sons et de couleurs. Londres, toujours foisonnante de vie et d'idées nouvelles."

Bob GARCIA Le Testament de Sherlock Holmes 

poésie,littérature,littérature anglaise,agatha christie,actu,actualité

(La photo n'est pas libre de droits.)

06/11/2011

Les dimanches poétiques (59)

Les Feuilles Mortes - Jacques Prévert

Oh! je voudrais tant que tu te souviennes

Des jours heureux où nous étions amis.

En ce temps-là la vie était plus belle,

Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle

Tu vois, je n'ai pas oublié...

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,

Les souvenirs et les regrets aussi.

Et le vent du nord les emporte

Dans la nuit froide de l'oubli.

Tu vois, je n'ai pas oublié

La chanson que tu me chantais.

C'est une chanson qui nous ressemble

Toi, tu m'aimais et je t'aimais

Nous vivions tous deux ensemble

Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.

Mais la vie sépare ceux qui s'aiment

Tout doucement, sans faire de bruit

Et la mer efface sur le sable

Les pas des amants désunis.

P1020901 Automne Les feuilles mortes.jpg

(La photo n'est pas libre de droits.)

23/10/2011

Les dimanches poétiques (58)

"Tea was served by Dora, the kitchen maid, in the withdrawing room. Tea was the most erratic affair. It was always at four o'clock, and always (when they were home) in this room with its pale green furniture and the big windows onto the lawn, closed now, even though the clear spring sun was slanting onto the grass and the last of the daffodils."

Anne PERRY The Cater Street Hangman

poésie, littérature, littérature anglaise, anne perry, the cater street hangman, actu, actualité

(La photo n'est pas libre de droits.)

09/10/2011

Les dimanches poétiques (57)

"Il est bien vrai que "la beauté est dans l'oeil du spectateur". Le visage mat et olivâtre de mon maître, son front carré et massif, ses sourcils épais et noirs comme le jais, ses yeux profonds, ses traits accusés, sa bouche ferme et sévère n'étaient qu'énergie, décision, volonté, sans être beaux selon les règles. Mais ils avaient pour moi quelque chose surpassant la beauté: un intérêt, une influence, qui me dominaient complètement et me retiraient la maîtrise de mes sentiments en les rivant aux siens. Je n'avais pas eu l'intention de l'aimer; le lecteur sait que j'avais durement lutté pour extirper de mon âme les germes d'amour que j'y avais découverts; et maintenant, sa vue seule leur redonnait spontanément vie, avec force et vigueur! Il se faisait aimer de moi sans même me regarder."

Charlotte BRONTË - Jane Eyre

P1110424 Dieppe Ntre Dame falaise oct 2011.jpg

(La photo n'est pas libre de droits.)

25/09/2011

Les dimanches poétiques (53)

Body and Soul - Paroles d'Ella Fitzgerald

My heart is sad and lonely,

For you I sigh, for you dear only.

Why haven't you seen it?

I'm all for you, body and soul.

I spend my days in longing,

And wondering why it's me you're wronging.

I tell you, I mean it,

I'm all for you, body and soul.

I can't believe it,

It's hard to conceive it

That you'd turn away romance,

Are you pretending?

It looks like the ending?

Unless, I can have

One more chance to prove dear...

My life a wreck you're making!

You know I'm yours

For just the taking

I'd gladly surrender

Myself to you, body and soul!

poésie,musique,body and soul,actu,actualité

18/09/2011

Les dimanches poétiques (52)

Le dormeur du val - Arthur RIMBAUD

C'est un trou de verdure où chante une rivière,

Accrochant follement aux herbes des haillons

D'argent; où le soleil, de la montagne fière,

Luit: c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,

Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,

Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,

Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme

Sourirait un enfant malade, il fait un somme:

Nature, berce-le chaudement: il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine;

Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,

Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

P1080968 Verdure Le dormeur du val.jpg

(La photo n'est pas libre de droits.)

28/08/2011

Les dimanches poétiques (51)

Il offrait du coeur - Maurice Carême

Donc, il offrait du coeur

Avec un tel sourire

Qu'on s'empressait d'ailleurs

En tous lieux de le dire.

On en voulait partout,

Mais on finit pourtant

Par se demander où

Il en trouvait autant.

Et il riait dans l'ombre.

C'était son propre coeur

Vaste comme le monde

Qu'il offrait à la ronde,

Offrait pour un sourire

Qui répondait au sien,

Offrait rien que pour dire

Aux gens: "Portez-vous bien".

 

poésie,littérature,maurice carême,actu,actualité

(La photo n'est pas libre de droits.)